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Après quelque minutes...

Akram venais tous juste de terminer de faire sa salât allongé au lit. Il n'était pas content et je pouvais tout à fais le remarquer sur son visage.

Pendant que je l'aimais à faire ses ablutions il n'avait pas lever une seule fois ses yeux noisettes vers moi alors il était belle et bien en colère contre moi.

Quand il finit sa salât je décide donc de m'approcher de lui et de m'asseoir tout près du lit. Je le regarde et lui tiens la main.

Moi- tu es en colère contre moi ya abd haqq hein?

Abd haqq- ...

Il ne me répond pas et se contente de tourner le regard ailleurs .

Moi- tu ne veux même plus me parler mon chou ?

Abd haqq- ...

Je dois bien trouver un moyen de le faire parler .

Moi- As Salam alaykoum serviteur d'Allah.

Abd haqq- Wa alaykoum Salam wa rahmatoullah, Ya Aisha laisse moi tranquille et ce n'est pas du jeu ce que tu fais. Je te boude et tu n'as pas le droit d'utiliser le salam comme arme pour me faire parler.

Moi- *Sourie* sa fonctionne toujours le coup du Salam alors à chaque fois que tu vas me bouder je vais utiliser cette technique . Nous auront ainsi des hassantes.

Abd haqq- Kheir inshallah, je sais pas où tu as pris ce courage mais tu as pris trop la confiance Aisha.

Moi- hhh, cesse de me faire rire abd haqq et dis moi pourquoi tu me boudais.

Abd haqq- Parce que vous n'aviez pas voulut me laisser partir à la mosquée...*Dit il avec une voix toute triste*

Moi- ...

Je me sens tellement mal de lui avoir obliger à faire sa salât à la maison et de plus allonger mais nous n'avons pas le choix et nous ne voulions pas prendre de risque .

Mais comment sait-il que je n'étais pas la seule à prendre cette décision ? As t-il entendu notre conversation avec baba et houssam ? Alors il ne dormait pas réellement ?

Moi- comment sait-tu-

Abd haqq- oui j'ai entendu votre conversation...je ne dormais pas réellement. J'entendais tout .

Moi- alors...alors pourquoi n'as-tu pas ouvert les yeux ?

Abd haqq- je ne voulais pas voir la tristesse dans les yeux de mon père et de mon frère.

Moi- mmh je comprends.

On reste pendant un petit moment silencieux avant de reprendre parole.

Moi- Écoute moi abd haqq, tu dois comprendre ton papa. Il s'inquiète beaucoup pour toi et ne veux que ton bien. Cela ne te feras aucun mal de prier à la maison pendant quelque temps...fais le au moins pour tes parents .

Il ne dit rien et garde le regard fixer en face de lui dans le vide avant de poser ses yeux noisette sur moi et de reprendre donc la parole.

Abd haqq- Tu n'as pas tord...mais ma mère est-elle au courante ?

J'hoche la tête négativement mais avec tout de même de la tristesse dans les yeux et je les baisses par réflexe. Je n'imagine même pas la peine que va ressentir sa maman en apprenant une telle nouvelle et rien que d'y penser j'ai mon cœur qui se brise en mille morceau .

Aisha : Amatullah Où les histoires vivent. Découvrez maintenant