Aisha : Amatullah

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PDV AISHA.

Je venais tous juste de sortir de la salle de bain, j'ai enfiler mon jilbeb et je suis partis me poser sur le lit avec ma serviette dans les mains .

Le thé de mon beau père est prêt et ummi m'a dit qu'elle lui donnera elle même et d'aller me reposer . Je suis donc maintenant dans ma chambre entrain de me poser mille et une question à propos d'Akram...pourquoi n'est-il toujours pas là? Est-il fâché contre moi pour ce que j'ai fais tout à l'heure ? J'espère que non oh mon dieu...

Au même moment où j'allais me lever je le vois ouvrir la porte de la chambre et y pénétrer, dès qu'il lève la tête et me vois il se stoppe avant de reprendre sa marche pour venir juste en face de moi..

Je sentais son regard sur moi mais je n'oser pas lever les yeux, non cela serai impossible pour moi .

Akram- Je m'excuse, j'étais à la mosquée.

Je n'ai pas pu retenir ma langue .

Moi- T'ai-je blessé ou même contrarié ? *Dis-je donc la tête toujours baisser*

Akram- Pas du tout, c juste que j'avais besoin de prendre un peu l'air . Je ne me sentais pas très bien...

Je lève directement la tête quand il me dit sa .

Moi- Quoi ? Où as-tu mal ?

Akram- Au cœur...*En me fixant dans les yeux*

Je me stoppe donc dans mes gestes, les yeux plonger dans les siennes mais ce qui ne tarda pas.

Avais-je bien entendue ? Que peut il le rendre aussi malheureux pour qu'il me dise qu'il a mal au cœur.

Je n'ai même pas le temps de dire un mot, qu'il passe à côté de moi pour pouvoir gagner la salle de bain sans oublier de prendre une serviette .

Je reste un moment figée essayant de comprendre ce qui est entrain de se passer mais malheureusement les idées sont flous dans ma tête, je n'arrive pas à voir ce qui peut le rendre si triste...

Je lâche donc mon corps sur le lit, et m'assoie. Je serre mes points sur la couette et me met à pincée mes lèvres.

Suis-je une si mauvaise épouse ? Pourquoi je n'arrive pas à savoir ce qui arrive à mon mari ? C mon mari pourtant.

Je suis fatiguée, oui je suis épuisée de cette journée alors je préfère dormir tranquillement dans le lit .

Je pose une main sur la joue sur laquelle je dors et essaie de me vider la tête. Je dois me reposer car demain la journée risque d'être très longue...

PDV AKRAM ABDOUL HAQQ.

Quand je sors de la salle de bain avec ma serviette autour de mon cou je vois Aisha entrain de dormir sur le lit.

Elle m'a l'air tellement fatiguée, vous devez sûrement vous demandez pourquoi j'ai pris autant de temps pour rentrée chez moi ?

Bah comme je l'ai dis à Aisha, j'étais à la mosquée et quelque temps plus tard mon père c joint à moi pour faire sa salât Isha, une fois notre salât terminer, nous sommes restées un peu pour lire le coran et ensuite nous sommes rentrée avec la voiture de mon père car j'étais venue à pied .

Passer du temps avec mon père m'a permis de penser un peu à autre chose et cela m'a fais énormément de bien. Voilà.

Je dépose ma serviette et me pose ensuite sur le fauteuil avec un petit draps . Cette nuit je dormirai sur le fauteuil pour laisser le lit à Aisha .

Je respire un bon coup avant de venir fermer les yeux, et dès que je les fermes devinez qui je vois, Assia . Son si beau visage me manque...

Je suis sûrement entrain de devenir fou avec tout ce qui m'arrive je deviens fou...je suis fou.

Je ferme les yeux et repenses tout de suite à ce hadith qui m'apaise directement.

D'après Anas Ibn Malik (qu'Allah l'agrée), le Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) disait : « Ô Allah ! Je demande protection auprès de Toi contre l'anxiété, la tristesse, l'incapacité, la fainéantise, la lâcheté, l'avarice, la difficulté de la dette et la domination des hommes *.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6369)

Il est conseillé de le lire lorsque nous sentons que la tristesse ou même que l'anxiété nous envahie. Le lire nous fera le plus grand bien .

Voilà ce que cela donne en phonétique.

Allahoumma Inni A'oudhou Bika Minal Ham Wal Hazan Wal 'Ajz Wal Kasal Wal Joubn Wal Boukhl Wa Dala'i Dain Wa Ghalabati Rijal

Qu'Allah soulage toute nos peines et apaise nos cœurs, car certes en ce moment même je suis à un stade inimaginable...