Aisha : Amatullah

126

Dès que nous sommes rentrés à la maison, Abdoul Haqq est partis directement au lit et moi je suis partis faire à manger car il faut dire qu'avec la sortie à l'hôpital je n'avais pas eu le temps de faire à manger plus tôt.

Je laisse ma soupe cuire tranquillement et je monte dans la chambre pour aller prendre le panier à linge sale. Je l emmène avec moi et referme la porte car abdoul haqq dormait .

Je retourne en bas et met tous ces vêtements à la machine. Je les fais tourner pour au moins une heure de temps avant de sortir de la pièce, je pars ensuite au salon et j'ouvre les rideaux pour laisser passer la lumière par les baie vitres .

Ensuite, j'ouvre une baie vitre pour aller dans le jardin et je pars enlever les vêtement sec, je les pose dans un autre panier et je commence à les plier. Je devais faire vite car ma soupe était presque terminer.

Quand cela est fais, je laisse sa un côté et retourne à la cuisine pour éteindre le feu. Je prends un bol et le remplie de soupe avant de le poser dans un plateau que j'emmenerai en haut avec les médicaments d Abdoul haqq.

Quand c fais, je prends le plateau et le dépose en haut dans la chambre. Je prends le temps de réveillé akram et cette fois ci il accepte de manger un peu de soupe.
Je m'assoie près de lui et le nourri moi même pour l'embêter un peu. Il n'avait l'air pas si contre que sa hhh.

Je prends donc le temps de nourrir mon mari et de rigoler avec lui. Certes il n'est pas bien mais nous n'allons pas laisser tout sa nous atteindre, nous allons nous battre et puis je suis sûre que ce n'est rien de grave.

Quand il finit de manger, il boit un peu d'eau.

Abdoul haqq- wal Alhamdoulillah.

Moi- Alhamdoulillah rabbil ala'min...

Abdoul haqq- viens là ma petite que je te prenne dans mes bras.

Je ne perd pas une minute de plus et me faufile dans les bras de mon mari. سبحان الله, je me sens si bien dans les bras de mon époux. Je me sens si forte !

C'est lui qui me donne la force de continuer à me battre, c'est lui qui me donne le courage d affronter les difficultés de la vie.
Il est comme mon énergie, ma force. Je suis certes encore très jeune mais je suis rentrée dans la vie d'une femme mariée très tôt. On m'avait certes dit que sa ne serait pas facile mais je trouve que le mot "facile" est beaucoup trop "simple" pour décrire ce qu'une femme mariée peut subir. Mais je vous jure, par allah je ne vois pas mon mariage sans épreuve. J'ai besoin d'épreuve pour vivre...

C'est dans les bras de mon mari que je penses à tous cela. Je ferme les yeux et profite de cet instant là.

Après environs 10 minutes, nous nous séparons enfin et il me regarde avec sa mine toute fatigué. J'avais l'impression qu'il voulait me dire quelque chose mais je ne sais pas quoi exactement.

Moi- veux-tu me dire quelque chose akram?

Il ne me répond pas et se contente juste de me faire un petit sourire. Il dépose sa main sur la mienne et la serrre bien fort.

Abdoul haqq- oui...je voulais te dire que je t'aime Aisha. Je t'aime comme jamais je n ai aimée une femme, oui je n'ai jamais aimée Assia comme je t'aime toi pourtant elle a été ma première épouse et mon premier amour et elle le sera pour toujours.

Je continue de l'écouter tout en souriant, mon sourire était tout aussi invisible que celle d Akram.

Abdoul haqq- Tu es vraiment une jeune femme incroyable, une épouse incroyable et une servante incroyable. Qu'Allah te préserve et ne change pas.