Aisha : Amatullah

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Après notre petite séance de câlin je suis sortie de la chambre d'abd haqq car l'infirmière devais a nouveau lui faire des examen.

Je suis donc sortie en lui faisant un bisous sur le haut de son front. Je déteste tellement laisser mon mari seul, je veux rester à ses côtés et le rassurer...
Mais kheir inshallah

Je suis actuellement dans le couloir de ce grand hôpital. Le couloir était vide mais très lumineux. Je n'étais pas assis cette fois ci, juste appuyer contre le mure entrain de fixer le mure juste devant moi.

Le voir en larme quand je suis rentré m'avais tellement briser le cœur. Je ne supporte pas voir les gens ainsi, sans espoir...

Bref, demain akram commence sa séance de chimio. Cela me fais terriblement mal de le dire mais سبحان الله je n'imagine même pas comment vont réagir les parents d akram...

Et surtout une personne...

Sa sœur.

Elle risque de devenir folle en l'apprenant. J'ai tellement peur de devoir lui annoncer une telle chose. Son cœur risque de faire terriblement mal, et je ne pourrai rien y faire malheureusement.
Je vais être impuissante face à cela, seul Allah peut apaiser le cœur de ses serviteurs.

1h plus tard...

Akram à terminer sa séance d'examen et nous rentrons à la maison car il est déjà 10h52. J'aide akram à entrer dans le taxis et nous partons directement à la maison.

Finalement j'aii décider de changer de plan et de demander à mes beaux parents de venir à la maison car akram est très épuisé et j'ai peur de lui demander de faire trop d'effort. Je demanderai à toute la famille de venir à la maison.

Je prends donc mon téléphone et envoie donc un message à baba et je lui demande également de demander à houssam de venir à la maison avec le reste de la famille. Ils sont frère et son frère mérite de savoir ce qui arrive à son autre frère. C comme sa .

Je dépose ensuite mon téléphone dans mon sac à main et me retourne pour regarde le visage de mon mari tout fatiguer. Il dormait comme un bébé...

Je repose donc mon visage vers la vue par la fenêtre, et laisse donc le trajet se faire dans le plus grand des calmes.

En rentrant à la maison...

J'aide akram à enlever ses chaussures et nous montons à l'étage dans le lit. Il faut qu'il se repose car il est très épuisé. Je rabat la couverture du lit sur lui et lui fais un bisou sur le front avant de m'en aller...

Mais au même moment il me tient par le poignet, ce qui me pousse à me retourner pour savoir ce qui le preoccupe autant. Je l'interroge donc du regard .

Abd haqq- Réveil moi a l'heure de la salât min fadlik.

Moi- kheir je te réveillerai avec la permission d'Allah. Repose toi en attendant.

Abd haqq- amin mais aisha, dans la voiture je te voyais écrire à quelqu'un...tu parlais à qui par message ?

Ah, alors il ne dormait pas totalement à ce que je vois. Je le regarde un moment avant de me poser sur le rebord du lit tout en lui tenant la main.

Moi- Je parlais à ton père. Je vais leur dire tout akram. Ta famille doit être mise au courant.

Il ne dit rien et se contente de souffler tout en fermant ses yeux avant de les ouvrir à nouveau.