Aisha : Amatullah

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Appel entrant :

Moi :
As Salam alaykoum baba, comment sa va? Vous allez bien et ummi ?

Baba :
Wa alaykoum Salam wa rahmatoullah, tous le monde va bien grâce à Allah mon enfant et vous ?

Moi :
Wal Lillahi hamd.

Baba :
Tu m'as appeler ma fille ? Avais-tu besoin de quelque chose ou autre ?

Moi :
Oui, je vous ai appeler. Enfaîte, je voulais prendre un peu de vos nouvelles et ensuite bah je n ai pas rappelais pensant sûrement que vous êtes occupé.

Baba :
Ma fille tu me vouvoie ? *Dit il en rigolant*

Moi :
Hhh, excuse moi Baba....noor aussi se porte bien j'espère ?

Baba :
Wal الحمد لله ! Ma fille je te trouves bizarre...tu es sûre que sa va mon enfant ?

Moi :
Allah n'impose à aucune âme une charge supérieure à sa capacité Baba. N'oubliez jamais cette phrase.

Baba :
Tu as raison ma fille mais dois-je comprendre par là qu'il y a un problème ?

Moi :
Les problèmes n'existe pas pour moi. J'appelle cela des épreuves, des épreuves venant d'Allah. Et Baba tu sais très bien que derrière chaque épreuve se trouve un kheir hein ?

Baba :
Naam ma fille tu as tout à fais raison...

Moi :
Prenons donc l'exemple de la maladie. Cette maladie nous fais certes du mal et nous fais souffrir mais elle nous fais également du bien. Pourquoi ? Parce qu'elle nous permet de nous remettre en question et aussi d'expier tout nos petits péchés. Vous voyez, ce sont des choses invisible au yeux de l'être humain mais bien visible aux yeux d'Allah. Allahu akbar.

Baba :
Baaraka'Allahu fiki ma fille, tu dis vrai.

Moi :
Baba je te laisse, je ne veux pas te déranger plus que sa. Passez mon Salam à la famille et on se voit bientôt Insha'Allah. Prenez soin de vous.
As Salam alaykoum

Baba :
D'accord mon enfant. Prenez soin de vous aussi et n hésite pas à m'appeler en cas de soucis .
Wa alaykoum Salam wa rahmatoullah

Fin d appel.

Je raccroche et ferme les yeux pour pouvoir repenser à tous ce que j ai dis à beau papa. Pourquoi j ai dis tout sa ?

Conscience : Pour le préparer mentalement ...

Mais on n'a pas encore les résultats. Je m en veux tellement de penser aussi négativement سبحان الله. Qu الله me pardonne mais je me sens tellement mal.

Je range mon téléphone et je recommence à faire du dhikr. Il n'y a que sa qui puisse m'apaiser pour le moment .

[...]

30 minutes plus tard...

Abdoul haqq sort enfin de cette salle et je me lève pour me diriger vers lui. Le médecin venait également vers nous.

Docteur- Voilà, les test sont fais. Nous auront les résultats dans pas longtemps d'ici demain sûrement jusque là portez vous bien.

Abdoul haqq- merci beaucoup docteu, merci pour tout . *En lui serrant la main*

Docteur- je vous en pris.

Il nous passe le salam et nous répondons à nouveau.
Après sa, nous quittons donc cet hôpital. J'avais énormément de question qui se multiplier dans mon petit coco.

Moi- abd haqq comment c passé tes examens ?

Abdoul haqq- wal Alhamdoulillah. On m'a dit de bien me reposer le temps qu'on a les résultats et ensuite nous verrons bi idhni llah.

Moi- Mais on ne t'a pas donner de médicament pour tes douleurs?

Abdoul haqq- Le médecin ne peux pas me donner de traitement spécifique sans savoir ce que j'ai réellement...on doit attendre les résultats des test.

Moi- Insha'Allah sa va aller...

Je repasse vers l'acceuil pour prendre la carte vital d'akram et ensuite je pars rejoindre akram devant la sortie.
On descend les grands escaliers et entrons dans le taxi qui nous attendais toujours depuis tout ce temps.
Qu'Allah le récompense en tout cas.

Moi- Akram sa va bientôt être l'heure de la salât dohr, allons la faire à la mosquée profitons le fais d'être dans le taxi.

Akram hoche la tête et parle donc avec le chauffeur en arabe pour lui dire de nous emmener à la mosquée.
Après sa, plus personne ne parle mais je serre tout de même la main de mon mari pour le réconforter car je voyais très bien le stress en lui.

Quand nous arrivons à la mosquée, nous sortons de la voiture et abdoul haqq paie le chauffeur avant qu'il ne s'en aille.

Moi- Mais tu aurais pu me laisser faire c moi qui l'ai appeler .

Abdoul haqq- je suis ton mari alors c moi qui paie. Ne gaspille pas ton argent pour sa Aisha.

Moi- Baaraka'Allahu fik mais c'était pas obligé.

Abdoul haqq lève les yeux au ciel avant de faire un petit sourire.

Abdoul haqq- ne boude pas ma petite, ce n'est rien je te dis.

Moi- jamais je ne te bouderai ya Abdoul haqq !

Abdoul haqq- jamais ? *En levant un sourcil*

Moi- jamais *Dis je sûre de moi*

Abdoul haqq- Insha'Allah *rigole*

On part donc vers l'entrée de la mosquée et chacun pars de son côté pour faire sa salât.
Une fois ma salât terminer, je retourne vite vers l'entrée et attends impatiemment qu'akram revienne .

Quand il revient, je lui fais signe de la main et je le vois donc arrivé vers moi. Je sourie et nous partons main dans la main vers la maison et cette fois ci à pied .