Aisha : Amatullah

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Quand elle s'éloigne de moi je me remet à respirer normalement. J'avais du mal à reprendre ma respiration.

Je recule tout en murmurant des choses que moi même je ne comprenais pas. J'avais les mains tremblais et mes yeux toujours aussi gros.

Je recule petit à petit et je suis même tomber sur l'un des fauteuils avant de me relever et de courir vers la cuisine. Je m'appuie contre le plan de travail, le cœur battant à une vitesse incroyable, j'avais même peur que mon cœur ne cesse de battre tellement il battait plus vite que d'habitude.

Je pose une main tremblante sur ma bouche recouverte de mon niqab et regarde de partout. Je ne sais même pas quoi faire...ce que je viens d'apprendre et complètement fou .

Là, je ne me retrouve plus avec un petit problème mais un gros problème qui peut nous emmener très loin.

Je me serre un verre d'eau mais tout l'eau coule à côté du verre tellement je tremblais. Je me ressaisit et me resserre à nouveau de l'eau et cette fois ci je le bois en levant un peu mon niqab.

Quand je me suis enfin calmée je souffle un bon coup avant de sortir de la cuisine pour monter en haut et chercher Abdoul Haqq, avec tous cela j'avais complètement oublier ce qui c'était passer un peu plus tôt.

Je le cherche partout mais vraiment partout avant de le trouver dans une chambre assis au bord du lit, les mains join. J'avais complètement oublier ma douleur aux genoux, la seule chose qui me préoccupait c'était l'état d'Abdoul Haqq.Je repense à tout ce que sa sœur a dit, "Tu sais pourquoi je veux autant Akram ? Parce que je l'aime..." ; "...je le veux comme époux." Tout ces paroles me reviennent en tête, je ferme les yeux pour essayer de les oublier. Je reste plantée là près de la porte à le regarder...Il ne sait pas tout cela, et je penses que c mieux comme sa. Je ne me vois pas lui dire une telle chose, de plus je n'ai pas de preuve, je ne peux me permettre d'accuser sa sœur, c sa sœur quand même.

Je m'avance vers lui tout doucement mais sûrement. Quand il sent une présence, il lève la tête et me regarde pendant un moment avant de rebaisser sa tête.

Je prends place juste à côté de lui et me met aussi à regarder le vide. Pensant à la vie, à ce que nous sommes entrain de vivre en ce  moment même.

Moi- Il n’y a pas de divinité en dehors d’Allah, l’Incommensurable, le Clément. Il n’y a pas de divinité en dehors d’Allah, le Maître de l’immense trône. Il n’y a pas de divinité en dehors d’Allah, le Maître des cieux, de la terre et du Noble trône. Ya Abdoul Haqq pardonne à ta sœur. *En tournant légèrement la tête vers lui*

Il ne me regarde pas mais prends tout de même la parole.

Akram- Comment pourrai je la pardonner de son péché ?

Moi- Si Allah le maître de l'univers peut pardonner alors pourquoi tu ne pourrai pas le faire Ya Abdoul Haqq ?

Akram- ...

Moi- Pardonne à ta sœur Abdoul Haqq, ton cœur sera apaiser et tu te sentiras beaucoup mieux.

Akram- T'as t-elle demander pardon ? *En tournant sa tête vers moi*

Je ne répond pas vue que je ne sais pas quoi dire.

Akram- T'as t-elle demander pardon Ô Aisha ? Si elle l'a fais alors je la pardonnerai et ne garderai plus rancune envers elle.

Je relève mes yeux intriguer par ce qu'il vient tous juste de dire. Alors je n'ai juste à dire "oui" pour qu'il la pardonne ?

Moi- Oui, elle m'a demandée pardon et je lui ai pardonnée car une servante d'Allah se doit de pardonner à ses frères et sœurs.