** chapitre 2

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Je me suis apprêté, coiffé et chaussé. Je n'ai que cette combinaison kaki sur moi, c'est l'uniforme de la prison. J'aurais aimé être plus présentable devant la cour mais je n'ai pas le choix je fais avec les moyens de bord.

A l'époque je travaillais comme comptable dans une société pétrolière, je manipulais les chiffres avec habilité. J'étais la meilleure et était félicité de tous. Mes parents étaient fière de moi,mon homme était plus amoureux on projettais de se marié j'usqu'au jour J'ai été accusée à pour avoir tenté de détourner une forte somme d'argent, toute les preuves étaient contre moi, personne ne me croyait sauf mon avocate qui m'a été comis d'office.

Elle a tout fait pour que je sois libre mais rien n'a été comme on le voulait et voilà 3 ans que je suis dans cette prison, il me reste encore 3 ans à faire pour être totalement libre. Mais avec ce témoin mystère, j'espère sortir rapidement.  La gardienne vient me chercher pour le tribunal, elle me met des chaînes aux pieds pour m'empêcher de fuir, installé dans la fourgonnette je faisais ma prière intérieure.

30 minutes plus tard nous sommes arrivés je salue maître collins habillée dans un éléguant tailleur , elle me sourit pour me rassurer. Je lui dois beaucoup , elle m'explique encore une fois l'attitude à tenir, et me dit de parler avec mon coeur et de dire la vérité comme toujours et que si tout se passais comme elle avait souhaité je serais libre aujourd'hui. Une lueur d'espoir me ravie le coeur, le juge prend place et c'est partie pour des heures d'échange.

Après 2h environ le verdicte tombe, je suis enfin déclaré non coupable, j'enlace mon avocate de tout mon coeur et laisse couler des larmes de joie.

- Je vous l'avais dit ça prit du temps mais nous y sommes arrivées. Vous êtes libre vous réalisez?

- Non pas encore, je me crois dans un rêve il faut que je remercie le témoin. Je demande  en essuyant mes larmes du revers de la main.

- Elle ne veut pas qu'on lui pose beaucoup de question elle à dû faire un effort pour dénoncer son mari. Dit maître Collins

- Je vous en prie, juste la remercier.

- C'est compris, mais évitez de posez plusieurs questions à la fois.

- Je vous le promet. Dis je satisfaite

Elle me conduit dans une salle et je vois la silhouette de cette dame, je m'approche d'elle et  tente un dialogue.

- Bonjour madame, je peux vous parler s'il vous plaît.

Elle me regarde et me sourit tristement.

- Oui mais dépêchez vous je dois y aller dit-elle.

- Je voudrais vous remerciez pour ce geste, vous ne saviez pas comment je vous en suis reconnaissante. Je suis désolée pour votre mari, je loue votre courage. Je termine en larmes

- Je me devais de vous sortir de cet enfer, vous avez été une victime de plus dans les magouilles de mon mari, je vous demande pardon pour mon silence.

- Je vous pardonne madame merci infiniment pour tout, grâce à vous je suis libre.

- Je suis contente pour vous mademoiselle Lincol je dois partir, bonne chance à vous.

- Merci beaucoup.

Je retrouve mon avocate dehors,  signe des papiers administratifs pour ma liberté et part au toilettes me changer, maître Collins à acheter une tenue pour l'occasion elle était vraiment sûr que j'allais sortir aujourd'hui, je souris à cette idée. j'enfile le jeans, la chemise et les baskets qu'elle m'a acheté. Je la retrouve au parking oú elle m'attend adossé à la voiture.

- Ça vous change de votre uniforme kaki dit-elle en riant.

- Oui ce jean est trop beau et me vas bien, merci de m'avoir acheté ces beau vêtements. Dis je gênée

- Attend c'est pas tout, je vous en n'ai acheté quelques autres. Vous venez on n'y va je commence à avoir faim.

- je ne sais pas où vivre, et je n'ai pas d'argent pour le restaurant. Dis je

- Faîtes moi confiance, je vous expliquerez tout une fois au restaurant.

J'acquisse et  monte dans la voiture. Je regarde le paysage à travers la vitre, je suis tellement heureuse je revis une nouvelle fois. 3 ans enfermé ne m'a pas beaucoup aider, mais tout ceci est derrière moi. Je regarderais vers l'avenir dorénavant. Une main me ramène à la réalité.

- Nous sommes arrivés.

Je lui emboite le pas, puis on prend nos commandes. On bavarde un moment,  puis on se jette dessus sans attendre on mouraient vraiment de faim, le lève la tête et regarde maître Collins sourire, je dépose ma fourchette et j'éclate de rire.

- Pour la première fois je vous vois aussi contente.

- Oui, je l'avoue je suis heureuse, où est ce que je vais rester s'il vous plaît.

- Je me suis arangé, pour vous mettre dans un pensionnat pour femmes nouvellement sortie de prison, c'est pas grand mais vous y trouverez un bon accueil, la nourriture vous ai servi et pour le travail ça sera un peu compliqué vu votre casier judiciaire personne ne voudras vous embauché maintenant. Donc le pensionnat à des ateliers de couture, de coifure, et j'en passe les bénéfices sont pour vous, à vos 1 ans vous devez quitté le lieu parce que d'ici là, vous serez en mesure de vous prendre en charge. Termine t-elle avec un grand sourire

- Je vous remercie maître je vous le rendrez, tout ces efforts que vous faîtes pour moi, vous avez toujours cru en moi et ça me vas droit au coeur.

- Je n'ai fait que mon travail. Je vous enmène au pensionnat, vous avez fini?

- Oui, j'ai jamais aussi bien manger depuis longtemps. Dis je en riant.

On se met en route pour le pensionnat J'ai vraiment hâte d'y être.

Deuxième chanceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant