Avancer ...

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Point de vu d'Antoine :

Voilà 3 semaines que le drame a eu lieu. Je n'ai pas joué depuis ! Nous sommes rentré à la maison j'ai condamné la porte de sa chambre. Je ne veux pas y retourner. Érika ne sort pas de notre lit, sa mère est là présente ne nous lâche pas. Je suis dans le canapé à regarder un documentaire quand le portail sonne. Je ne regarde même pas qui est là et sort quand la porte s'ouvre entièrement je tombe nez à nez avec Samuel. Le bras en écharpe des bleus sur le visage. Je le regarde et ma colère monte direct et je le cogne. Mon poing part dans son visage qui me dégoûte et me procure de la violence. Il se touche le nez qui maintenant saigne et me regarde les larmes aux yeux.

« Samuel : Cogne moi ! Tue moi meme je le mérite !
Moi : Ce que tu mérite de souffrir comme ta fille souffre en ce moment. Tu as gâché nos vies. Tu as retiré notre enfant. Tu as empêché ta fille de devenir maman. Tu as tue mon fils notre fils ! »

Le silence revient d'un coup et ma rage descend quand je sent la main d'erika sur mon épaule. Elle se met devant moi et face a son père. Elle le regarde sans rien dire ce silence en devient gênant. Je tourne la tête et je découvre ma belle mère regarder la scène.

« Érika : Je n'aurais jamais cru te dire ça un jour ! Mais je souhaiterais que tu sois à la place de notre bébé. Tu viens de me faire vivre la pire chose au monde. Celle de perdre son bébé. J'ai dû accouché naturellement et une fois qu'il est sortit on me l'a mis sur moi. Il était beau, petit mais sans vie ! Chaque jours depuis je regarde l'homme que j'aime sombrer dans la dépression alors que moi même j'y rentre ... J'avais un ventre avec la vie dedans, et du jour au lendemain on me l'a retiré ! Alors part, sort de nos vies. Bourre toi la gueule à en mourir je n'en est plus rien à faire ! »

Elle se retourne sans le regarder et me prends par la main pour me forcer à rentrer. Une fois dans la maison je craque la colère les nerfs le tout ... Érika a un geste envers moi qu'elle n'avait plus depuis le drame. Elle me prends dans ses bras et caresse l'arrière de ma tête. Je ferme les yeux elle est là dans mes bras.

1 mois plus tard :

J'ai repris les entraînements et les matchs. Érika n'a pas repris le boulot elle ne veut pas pour le moment sa mère est repartir depuis 1 semaine. Ca va aussi faire une semaine que je me renferme car chaque chose que je fais ou je dis elle s'agace ! Donc je ne dis rien plus rien. Je suis encore dans ma voiture à réfléchir. Je rentre ou pas. Je vois la silouhette d'Érika au niveau de la porte je n'ai plus le choix la. Je sort passe le seuil. Elle me regarde je ne la fixe pas. Depuis ce drame un truc est cassé en nous. Elle ne veut plus de mes bras, de mes mots. Je sais j'ai fais revenir son père dans nos vies résultats il les a détruite ... Je monte et m'enferme dans cette pièce je suis le seul à avoir les clés. Je me met contre le mur prends ce machin qui traîne sur le sol et me met à sangloter en silence. Je sert cette peluche que j'avais choisi il devait l'avoir à la maternité dans son berceau. Résultat il est dans mes mains entrain d'être inondé par mes larmes. Je lève le regard et tombe sur les devis je regarde chaque chose et une colère m'envahit je casse tout je jette au sol je hurle de rage je détruit ce truc qui devait l'aider à dormir. La porte s'ouvre et deux bras viennent entourer le haut de mon corps. Je me laisse tomber au sol et hurle de douleur. Je me sent être bercé. Je me calme doucement et cette personne vient en face de moi. Je vois Érika le visage noyé de larme. Elle me regarde n'ose pas me toucher. Mais je veux parler mais elle me stop en collant ses lèvres aux miennes. Je me remet à pleurer et m'écarte. Elle attrape mes mains et avec ses pouces les caresses. Je ne sais combien de temps nous restons au sol à nous regarder. Comme ci on se redécouvre.

« Érika : Tu as le droit d'être malheureux de pleurer d'être en colère. Mais parle moi ...
Moi : Je veux pas te faire souffrir
Érika : Te voir ainsi me fais souffrir ! Antoine je t'aime mais tu me repousse, tu parle pas j'ai des doutes moi !
Moi : Tu doute de quoi ?
Érika : Dans la souffrance on est faible on peux faire des conneries !
Moi : Je t'aime trop pour ça ! Mais tu ne voulais plus de mes geste vers toi et...
Érika : Je devais encaisser le fait que mon corps redevienne comme avant sans que notre bébé soit là ! Elle fait mine de réfléchir On va partir après la coupe du monde on part 3 semaines à deux en vacances on a besoin !
Moi : Mais...
Érika : Antoine je veux me retrouver avec toi et rien que toi. Nous devons avancer main dans la main à deux sans se lâcher. Guérir de ce chagrin que nous aurons à vie. Je veux être qu'avec toi. C'est avec toi que je veux finir ma vie, avec toi que je veux écrire de nouveau chapitre avec toi simplement toi ! »

L'amour ! Le vrais ..Où les histoires vivent. Découvrez maintenant