CHAPITRE 10 - Constance

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— Oui... Oh ! Oui !

— Prépare-toi ! Car demain, ta sortie avec ta mère risque de piquer, ma belle !

— Je ne demande que ça !

Ils sont là, au fond du jardin. Lorsque je les ai entendus passer devant la porte, je n'ai pas pu m'empêcher de rejoindre la salle de bain, qui présente une fenêtre de laquelle je peux les regarder en toute discrétion. Je n'ai pas entendu ce qu'ils se disaient avant cela, sous les rayons de la lune. Toutefois, je peux voir leurs deux corps au loin, contre l'herbe fraîche, qui s'apprêtent à s'unir encore une fois. Cela fait longtemps qu'ils sont à l'extérieur, et que mes orteils supportent mon poids. Malgré ma corpulence fine, rester sur la pointe des pieds pendant près d'une heure devient difficile à supporter. Cela dit, c'est assez intéressant pour que je reste.

John est penché au-dessus d'Isadora, qui est, est à quatre pattes, le cul relevé dans sa direction. Elle se fait doigter l'anus de plus en plus vite, de plus en plus fort. Je sais que je ne devrais pas les regarder. D'ailleurs, je n'ai jamais tenu à voir ma fille nue. Or, mon intérêt pour cette scène digne d'un film pornographique grandit à mesure que la situation s'enflamme :

— Défonce-moi, John !!! Supplie ma progéniture.

Je me demande vraiment ce qu'il peut trouver à cette petite effrontée. Certes, elle aime se faire défoncer la rondelle, mais il faut rappeler que j'offre également mon cul à John sur un plateau doré, et ce, depuis des années. Pourquoi en vouloir plus ?

— Parce que c'est un homme, marmonné-je dans ma barbe pour répondre à ma propre question. Minable.

Je continue de les observer quand, tout à coup, les deux amants s'allongent complètement contre le sol, tandis que John continue de dévorer sa nuque. John se place entre les jambes largement écartées de cette petite pétasse. Son corps est si massif comparé au sien que je ne la vois presque plus.

C'est glauque.

Si tu savais, cher mari...

— Mmh... Pour lui, tu es de toute fraîcheur, ma chère fille ! Pouffé-je. Mais crois-moi, ça ne dure pas !

— Défonce-moi, mon amour... J'ai envie de toi...

— Ah, oui ? Comment ?! Dis-le moi, cara ! Dis-le ! Insiste alors mon mari, en roulant des hanches contre les fesses de sa petite pute.

Il saisit alors sa chevelure et tire son cou en arrière pour la soumettre à ses désirs. Exactement comme il me le fait, à moi. Je devrais être là, allongée contre l'herbe qui me chatouillerait la peau du ventre, les cuisses et les mamelons. Je devrais être écrasée par son torse large, tenue par ses mains massives, emprisonnée par son corps bouillonnant de désirs dépravés.

— Mets-la-moi dans le cul... Supplie-t-elle de nouveau. Vas-y, John...

— Putain, salope...

Évidemment, je suis trop loin pour voir clairement ce qu'il se produit, mais juste à entendre les sons gutturaux qui émanent de la gorge de ma fille, je sais qu'il lui enfonce son pénis dans le rectum, sans la moindre préparation.

— Espèce de petite salope, ah ça, c'est clair, il a bien choisi ton surnom ! Songé-je le plus silencieusement possible pour ne pas me faire repérer.

S'il y a une chose que j'ai bien comprise, c'est que la nuit, tous les volumes sonores sont décuplés. Je ne peux donc pas risquer de parler trop fort, au risque de faire foirer tous mes plans. Visiblement, eux, ne le savent pas, puisqu'ils risquent de se faire repérer à chaque instant.

DADDY'S GIRL - TOME 2 - The GirlOù les histoires vivent. Découvrez maintenant