CHAPITRE 27 - John

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— Allez !!!

— Désolé de te contredire, mais non.

J'ai parfois le don de gâcher les moments les plus merveilleux de son existence, décidément. Cela dit, je baisse de nouveau la tête entre ses cuisses et sors ma langue pour laper son bourgeon gonflé. La jeune femme ondule des hanches au rythme de mon membre mouillé qui ne la ménage pas. Je suis né pour la rencontrer, pour lui donner du plaisir. Ma langue s'emboîte parfaitement dans son anatomie parfaite. Je lèche, lape, caresse, embrasse, frôle sa peau et ses muqueuses trempées sans m'arrêter, comme si ce mets délicieux était le seul en un millier d'années.

— Si... Rétorque-t-elle entre deux jouissements de bonheur.

— Si ! Rétorque-t-elle à brûle-pourpoint.

— Non ! Soufflé-je sur son anatomie.

Sans réfléchir, je remonte une main et la sors de l'eau. J'approche mon index de son vagin et m'y insère lentement. Comme elle est déjà ouverte pour moi, il entre entièrement, en laissant sur son passage une traînée de désirs inavoués. La jeune femme crie encore plus fort. Il n'existe rien de plus puissant que d'entendre les geignements d'une femme, et par-dessus tout, ceux que l'on provoque. Gonflé et dur comme un roc, je descends ma main libre et attrape mon membre, sur lequel j'ondule d'avant en arrière lentement pour y effectuer une pression plaisante. La sensation de l'eau qui serpente sur celui-ci me met peu à peu dans une transe de laquelle je ne ressortirai pas indemne.

— JOHN ! S'égosille-t-elle alors, en se hissant sur ses coudes pour croiser mon regard luxueux.

— Isadora... Gémis-je, le visage contre sa vulve.

Je ne lâcherai rien, même si effectivement, j'aurais envie que ça se passe comme cela également. Par pure conscience, j'en suis incapable. Je ne peux pas lui faire prendre ce risque.

Nous faire prendre ce risque.

Nous ne cessons plus de nous toiser l'un l'autre, admirant nos regards remplis de paillettes et vitreux, nos pupilles dilatées à l'extrême sous l'effet de l'excitation, les palpitations de nos cœurs à l'unisson, et les tremblements de nos corps ensuqués brillant sous les rayons du soleil. Nous sommes plus fiévreux que jamais de nous retrouver avec une nuit éloignés l'un de l'autre comme deux amants perdus dans les ténèbres. Mon index lui laisse peu à peu oublier cette nuit infernale, et continue de malmener l'intérieur de son corps en faisant pression sur son point G, en direction de son nombril. Elle se cambre toujours plus. Elle a envie de jouir, mais je sens qu'elle se retient en contractant ses muscles le plus possible.

— Pourquoi est-ce que tu te retiens, stellina ? Osé-je en relevant le nez.

— Je... J'ai envie... Se plaint-elle, en forçant dans le même temps sur son doigt pour qu'il atteigne le fond de son antre. De...

— Non...

Je m'amuse avec elle, je l'avoue. La voir me supplier de la pendre depuis de longues minutes me plaît beaucoup. Cela dit, je ne lâcherai toujours pas. D'une poigne de fer, tout en lui envoyant un dernier regard à la fois lubrique et menaçant, je retire lentement mon doigt et m'éloigne d'environ un mètre. Je continue de me branler, créant non seulement de l'excitation chez elle, mais également de la colère. C'est à cet instant qu'Isadora se redresse pour s'asseoir au bord de la piscine et referme les cuisses, comme si elle souhaitait empêcher sa sève de se laisser voir.

C'est certainement le cas.

— Bon... D'accord... Abdique la jeune femme en croisant aussitôt les bras sur la poitrine comme un enfant boudeur.

— Mmh mmh... Tu vois qu'on y arrive.

— Gneuh gneuh gneuh ! Se moque-t-elle en dodelinant.

— Arrête de faire l'enfant ! La corrigé-je, prenant pour quelques secondes le rôle de géniteur que je ne devrais pas avoir.

DADDY'S GIRL - TOME 2 - The GirlOù les histoires vivent. Découvrez maintenant