CHAPITRE 2 - John

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Il n'existe pas de meilleure sensation que celle d'entrer en elle, tout en embrassant ses lèvres si douces. Son dos blotti contre mon torse, je continue de lui faire l'amour comme le plus tendre des amants. Ce soir, elle ne mérite pas ma violence, ma vulgarité et mes coups de butoir amples. Elle mérite mon amour, la démonstration ultime de mes sentiments pour elle, une extase faite de baisers chastes et de danse imprégnée de nos émois.

Elle a le cœur déchiré.

Et je crois bien que le mien part en poussière également.

C'est fou comme on peut devenir dépendant de quelqu'un. Lorsque cette jeune femme n'est pas à mes côtés, tout mon corps se met à trembler face au manque de son parfum dans mes narines. Face à l'absence de cette douce cocaïne qui, lorsque je suis avec elle, me laisse m'envoler si haut que plus rien ne peut m'atteindre.

Je me souviens, jadis, des conversations interminables à ce sujet, lorsque j'étais jeune. On m'a toujours enseigné que l'amour et les émotions seraient à jamais mes pires ennemis.

C'est une des raisons pour lesquelles j'ai décidé de partir.

Pour m'éloigner de leur cœur de pierre qui ne laissait entrevoir que de la noirceur. Je me souviens de mon grand frère, cet être hors du commun, qui me disait que les sentiments, c'était pour les faibles. Qu'ils n'étaient voués qu'à nous arracher le peu de décence que nous avions en tant qu'être humain.

Quoi que, lui, était bien au-dessus de tout cela.

En un sens, il avait raison. J'étais une vraie fleur bleue à l'époque, butinant de fleurs en fleurs en me laissant porter par le vent. Alors oui, j'étais faible. J'irais même jusqu'à dire que j'étais sans nul doute le plus affaibli de notre grande famille. Je faisais simplement passer les autres avant moi. Combien de fois mon frère a-t-il dû régler les problèmes à ma place, étant jeune ? Combien de fois a-t-il dû rompre pour moi, quand je ne m'en sentais pas capable par simple peur de faire souffrir ?

Je ne compte plus.

Briser des cœurs a toujours été ma bête noire. Et chaque relation que j'entamais se terminait inexorablement comme tel.

Or, je commence à croire qu'il avait tort.

Depuis que j'ai rencontré Isadora, je me sens fort comme un roc. Prêt à tout braver pour elle. À traverser les flammes, braver les plus hautes montagnes, assécher les océans. Oui, car la voir sourire, cette femme de petite taille qui prend une si grande importance dans le creux de mon cœur, me donne tout le courage dont j'ai besoin pour regarder en face les blessures qui jonchent mon âme. Le courage se construit. Et aujourd'hui, je peux décemment dire que c'est Isadora, la pierre qui maintient les morceaux de mon âme en place. Alors oui, je suis convaincu que l'amour nous renforce lorsqu'il est vrai, lorsqu'il est sincère.

Si mon frère n'avait pas disparu...

Oui, il l'aurait constaté.

Cependant, un obstacle réside dans notre chemin vers le bonheur. Un immense tronc d'arbre tombé au milieu du sentier.

J'ai un choix difficile à faire. Mais je le ferai. Pour elle. Uniquement pour elle. Juste pour la voir heureuse et voir son sourire illuminer mon visage de ses rayons célestes.

Je t'aime si fort, ma petite étoile.

— John... Gémit alors la jeune femme sous mon corps.

— Oui, amore ?

— Fais-moi jouir... Supplie-t-elle.

Alors, sans réfléchir et éloignant mes pensées, je reviens à elle, à son corps et à son âme. Je dirige une main entre ses cuisses et cherche son clitoris et, lorsque je le sens sous la pulpe de mon majeur, effectue des petits cercles lents autour de lui. Isadora se cambre, rapprochant encore ses fesses rondes de mon bassin. Je bande toujours plus dur. J'ai moi aussi envie de jouir, maintenant, en la sentant inonder mon pénis de son nectar d'ambroisie.

DADDY'S GIRL - TOME 2 - The GirlOù les histoires vivent. Découvrez maintenant