Isadora et John continuent de vivre leur amour passionnel dans le dos de Constance, en se laissant doucement ronger par les remords de ce secret trop lourd à porter, sans se douter que cette dernière est déjà au courant.
Sa vengeance menace de les...
(Je vous ai posé la question... Et le verdict est le suivant : je joue les sadiques comme j'aime le faire. Ne venez donc pas chouiner à la sortie, pour celles qui l'ont demandé, HÉHÉHÉHÉHÉHÉ !!!! 😈😈😈 Pour celles et ceux qui ne se sentent pas assez courageux/courageuses pour continuer, restez-en au chapitre 43. Pour les masochistes, je vous souhaite une bonne lecture ! 😈🔥💥)
Lorsque je coupe le moteur, les papillons dans mon estomac percent leur chrysalide et s'envolent pour former des nuées d'amour dans mon enveloppe charnelle. Ma chair se met à vibrer, et mes membres, à frémir d'impatience. Garé juste devant l'entrée, dans mon immense cour, je ne peux m'empêcher de jeter un coup d'œil à la fenêtre de sa chambre, à l'étage. Est-elle en train de m'attendre bien sagement dans son lit ? Dans la baignoire à prendre un bain chaud et réconfortant ? A-t-elle piqué une tête dans la piscine, beaucoup plus fraîche ces temps-ci, ou encore mieux, dort-elle paisiblement, attendant que je la réveille doucement par un baiser gourmand ? Ou au contraire, est-elle en train de pleurer dans un coin du salon en attendant désespérément que je vienne la retrouver, suite à mon comportement de gros con ?
Cette dernière hypothèse me brise. Je serre toujours mes résultats d'analyse dans la main et déplie à nouveau le document. Je ne peux pas m'empêcher de relire encore et encore ces lignes qui changent ma vie :
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Je m'en détache au bout de quelques secondes et observe attentivement mon visage dans le rétroviseur central une dernière fois. Mon regard est sans équivoque. Au creux de mes prunelles scintillantes, je n'aperçois que le bonheur éternel. Tout le contraire de ce que j'ai éprouvé jusqu'ici. La promesse d'un destin plus qu'heureux aux côtés de celle qui fait battre mon cœur. Car oui, depuis que je l'ai aperçue pour la première fois, à la sortie de la gare, cette jeune femme d'à peine dix-huit ans, dont les cheveux volaient au vent et dont les yeux clairs m'embrochaient le cœur à chaque regard, mon âme ne cesse de chanter la mélodie de l'amour.
Après tant d'années à me faire des illusions sur la vie que j'avais réussi à construire, après avoir radié toute ma famille et mon entourage, elle m'a ouvert les yeux. Elle m'a fait découvrir un autre homme, celui qui s'était perdu dans le noir. Celui qui n'avait plus réussi à trouver son chemin et dont l'âme serait emprisonnée à jamais dans son propre purgatoire, si elle n'était pas intervenue.
Être avec cette personne, l'approcher, l'embrasser, la toucher.
Je suis tombé amoureux d'une étoile. Mon étoile. La mia stellina. Et aujourd'hui, cette petite étoile est devenue une galaxie, portant en elle un minuscule astre qui s'apprête à devenir un soleil irradiant toute notre existence. Je suffoquerais presque en me rappelant tous nos moments de complicité, avant même que nous entamions une relation. C'était beau. Merveilleux. Angoissant.
Aimer quelqu'un, c'est voir la personne que l'on voudrait être dans ses yeux.
J'avais peur, pour la première fois de mon existence. Peur de découvrir cette autre personne qu'elle a fait naître. Je revois ce soir-là, où j'ai compris que mes sentiments n'avaient rien à voir avec ceux que j'aurais normalement dû éprouver à l'égard de ma belle-fille. Ce jour où j'ai compris que j'étais véritablement tombé amoureux de cette femme merveilleuse.
