CHAPITRE 31 - Isadora

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(Bon bah... On avait pas fini notre petite scène de cul. Donc... La musique était la suivante : « S&M instrumental slowed ». Bon courage à vous MOUAHAHAHAHA !!! Je vais vraiment me prendre des foudres plein la tronche mais voyez-vous... J'adore ça !)


— Sois sage, réitère-t-il son ordre en abandonnant mon mamelon avide de ses caresses violentes.

Je ne sens que la marque de son désir sur moi. Que la froideur douloureuse de son absence. Je ne vois que du noir tout autour de moi. Uniquement une obscurité propice à l'expression explosive de mes plus bas instincts. John éveille mes sens comme jamais il n'avait encore osé le faire. Je me laisse aller, en le laissant me prendre la main et me faire dévaler les escaliers qui mènent à ses fantasmes les plus singuliers. Loin de toute conscience et de toute morale. L'humidité de ma féminité contraste avec la sécheresse désertique de ma gorge, qui ne demande qu'à se laisser envahir par le nectar sucré de son membre tumescent. Je peux sentir d'ici les relents délicieux de son désir, et son regard lourd peser sur mon corps comme s'il était effectivement au-dessus de moi à me baiser.

— Daddy...

— J'espère que tu es prête ? Demande ce dernier.

— Oui...

— Que tu mouilles pour moi ? Continue-t-il d'une voix suave qui provoque l'accélération de mes battements de coeur.

— Oui... Seigneur, oui...

— Que ton cul est assez dilaté pour m'accueillir... Termine-t-il en me flanquant une claque sur la cuisse qui provoque des milliers de frissons sur mon épiderme.

— Anh ! Crié-je en réaction à son coup, sans pouvoir l'anticiper. Oui !

J'entends soudain un déchirement quelconque, tout proche de mon oreille. Je me doute que John a ramené des objets qu'il ne m'a pas encore montrés, comme le sextoy de la fois dernière, lorsque nous sommes allés au restaurant avec Constance.

Quand j'y pense...

C'était culotté !

Il semble déballer quelque chose, et il me tarde de savoir de quoi il s'agit. La seconde suivante, je sens le matelas s'aplatir au niveau de mes chevilles, et John les saisir pour les écarter et les placer de chaque côté du sommier. Même si elles sont libres de leurs mouvements, je décide de me laisser mener à la baguette. Ma respiration est affreusement endiablée. Mes muscles sont contractés à l'extrême, dans l'attente de subir mon sort. Comme je ne vois rien, je ne peux qu'imaginer son corps puissant dominer l'espace et surtout, me dominer moi. Je suis incapable de résister à son appel. À ses envies. Prête à tout endurer. À rencontrer des sensations qui l'étaient, jusqu'alors, inconnues. Simplement parce que c'est lui. Parce que tout se passe à ses côtés.

— Oh ! Hoqueté-je tout à coup, en sentant une vague de fraîcheur parcourir mes lèvres, puis s'insérer entre elles. John !

— Shhht... Tais-toi, ou je te bâillonne !

Je rapproche mes lèvres, et les serre le plus possible pour ne pas le provoquer. Dans le même moment, je sens qu'il force sur mes cuisses à l'aide de ses larges mains, pour les écarter plus largement. Afin de l'aider et lui offrir mon tapis de mousse (j'avais trop besoin d'utiliser ce terme de merde, pardon), je remonte légèrement mes genoux en direction du plafond. Les paumes de John contre ma peau, je sens son épiderme enflammé, Son épiderme est enflammé, contre le mien dont les pores laissent s'échapper quelques micro gouttes de sueur à l'odeur de mes phéromones. Je sens que ça n'est pas lui. Je reconnaîtrais son pénis entre mille : il est large, long, et surtout, d'une chaleur incontestable qui pourrait assécher les océans lorsqu'il entre en moi. Non, c'est autre chose. Et je le constate rapidement, lorsque mon amant enfonce l'objet dans mon vagin, de quelques centimètres seulement.

DADDY'S GIRL - TOME 2 - The GirlOù les histoires vivent. Découvrez maintenant