CHAPITRE 8 - John

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Lorsque je me détache de la jeune femme, après avoir imprégné sa bouche de mon parfum gorgé de désir, je tends un bras et colle sa paume au tronc d'un arbre. Elle virevolte, en observant tout autour d'elle. Nous sommes tout au fond de ma propriété, camouflés dans le noir, et non, elle ne peut plus m'échapper, maintenant. Mes yeux s'acharnent sur sa silhouette qui brille dans la nuit, et je m'attarde sur la rondeur de sa poitrine, celle de ses hanches, et je peux presque la déshabiller du regard et entrevoir ses tétons et son mont de Vénus (Hé, là !) sous sa tunique quasiment transparente.

Isadora est d'une beauté sans pareille. Même comme ça, à moitié endormie, décoiffée, et vêtue d'un habit qui ne la met aucunement en valeur. Oui, elle est superbe. Je pourrais passer l'éternité à l'admirer.

— Non, sans rire... Qu'est-ce qu'on fait là ? Pourquoi tu m'as fait sortir ? Pouffe Isadora, m'interrompant dans mes pensées qui menaçaient de devenir plus obscures.

— Tu voulais sortir de ta chambre, alors ici, il n'y a plus aucun mur qui confine notre amour.

— Oh...

— Laissons-le se révéler au grand jour, cara, terminé-je dans un murmure pour faire grimper son excitation en flêche.

— Ou... À la grande nuit ? Plaisante-t-elle.

Je ris doucement, et me détache de l'arbre pour attraper sensuellement son visage entre mes mains.

— Tu sais cara, depuis le premier jour, j'ai su que tout serait différent avec toi.

— C'est une déclaration d'amour, ça ? Me provoque-t-elle, en affichant un regard mesquin visible sous le clair de lune.

— C'en est une, affirmé-je avant de laisser mes paroles l'envahir comme bon leur semble. Je t'aime, putain, qu'est-ce que je t'aime...

— Je t'aime tellement moi aussi, John...

— Maintenant, allonge-toi, ordonné-je. Car je compte te faire l'amour jusqu'au lever du jour.

— Non.

— Pardon ?!

— Je refuse, minaude-t-elle.

Tout dans le ton de sa voix m'indique qu'elle est prête à jouer. Alors, sans me faire attendre, je fonce une nouvelle fois sur elle et la bloque contre le tronc d'arbre qui se trouve derrière elle. Mais à la dernière minute, elle se retire et se retrouve derrière moi. Je grogne et, au moment où je me retourne enfin dans sa direction, elle est à genoux.

— Mais... Qu'est-ce que tu fais ?

— Qu'est-ce que tu fais ?

— Mmh... Ce que tu désireras.

— Tu me tentes... Rugis-je comme une bête sauvage.

— Approche...

J'effectue un petit pas en avant et me retrouve à quelques centimètres d'elle. Je sens déjà des ailes de papillons me lacérer le ventre et les griffes de mes démons se frayer un chemin jusqu'à elle. Je me humecte les lèvres en la regardant, à genoux, jambes écartées contre l'herbe fraîche. Comme elle ne porte rien sous sa tunique, j'imagine que les touffes humides caressent doucement l'intérieur de ses cuisses. Cela se confirme lorsqu'elle se déhanche légèrement.

— Suce ma queue.

— À tes ordres, Daddy... Souffle la jeune femme.

Un doux sourire aux lèvres, Isadora déboutonne mon pantalon et le tire vers le bas. Puis, elle en fait de même avec mon caleçon en se pinçant les lèvres dès l'instant où elle aperçoit ma queue puissante déjà gonflée à bloc. Je me demande encore comment elle peut supporter de l'avoir en elle, ses hanches sont si étroites, et sa chatte si jeune...

DADDY'S GIRL - TOME 2 - The GirlOù les histoires vivent. Découvrez maintenant