Tu seras mien --- M/M 🔞

Chapitre VIII : La fièvre.

Il a inséré un... Non, deux doigts. Ma respiration s'accélère alors qu'il presse la même zone qu'il avait déjà touché la dernière fois, celle qui me donne tellement de plaisir. Je mords le coussin pour me retenir de gémir.

— Je veux t'entendre... murmure-t-il en venant déposer un baiser dans mon cou.

Je relâche le coussin. À quatre pattes sur le lit, les jambes écartées, je n'ose plus bouger. Il ne m'a pas attaché cette fois. Ses gestes sont doux. Ses doigts reprennent le va et vient, les irrésistibles pressions, les caresses sur mes tétons. Je laisse échapper un gémissement, parfaitement audible cette fois. Doucement, il retire ses doigts. Je le sens se redresser derrière moi et je risque un coup d'œil. Il a ôté sa chemise, dévoilant un corps parfait. Les muscles sont bien dessinés, sa peau est lisse... Un homme comme ça, je ne vois pas ce qu'il fait avec moi. Il pourrait avoir n'importe qui... Peut-être est-ce le cas d'ailleurs : en fait, si dans le contrat, il est prévu que je n'aille pas ouvrir les jambes ailleurs, rien n'était indiqué à son sujet. Mais je ne vais pas m'en plaindre. Je mentirais si je disais que je n'aime pas ce qu'il fait, et en plus de ça, il me paye. C'est gagnant-gagnant.

Mr Clock me sourit. Il vient de laisser tomber son pantalon et tient maintenant son sexe dans sa main, pour le frotter doucement contre moi. C'est énorme. J'appréhende, je ne vais pas mentir. Mais si je lui liste ça dans mes appréhensions, je crois que notre contrat se terminera beaucoup plus vite que prévu...

— Si c'est trop douloureux, dis-le-moi.

Je tourne un peu plus la tête, pour voir son visage. Il a une expression douce. Il me dévore du regard. Puis je sens qu'il écarte un peu mes fesses. Il a mis du lubrifiant sur son sexe. Il m'a préparé. Il n'y a pas de raison que...

Han !

Je me redresse brusquement et il vient tenir ma taille avec ses deux mains.

— Ne te contracte pas comme ça.

Il soupire et retire le peu qu'il avait rentré. Je rougis. J'ai honte. Si je ne supporte pas ça, il va tout de suite mettre un terme au contr...

— Tourne-toi... Ce sera peut-être plus facile comme ça.

Je me laisse tomber sur le côté, mais j'ai honte. J'ose à peine croiser son regard. Face à face, ça va être encore plus compliqué en fait...

Il vient se placer entre mes jambes et se penche sur moi. D'une main, il me lève le menton.

— Regarde-moi.

Je renonce à fermer les yeux et affronte son regard. Il ne semble pas en colère... Puis de nouveau, je le sens s'insérer. J'inspire un grand coup et m'efforce de rester détendu.

— Voilà, c'est bien. Comme ça...

Ce n'est pas si douloureux. Petit à petit, je le sens qui s'enfonce. Sa main libre vient caresser mon sexe. C'est plutôt agréable. Ma respiration s'accélère et je le vois sourire.

— Il suffisait de le dire, si tu préférais me voir.

Je rougis, et, par réflexe ou par pudeur, je sens que je me contracte. Son visage se tord.

— Doucement... Tu vas me la casser en deux... Détends-toi...

— Je suis désolé !

J'essaye de me relâcher. Bientôt, c'est chose faite, et je sens qu'il s'enfonce un peu plus. Il ne va quand même pas aller jusqu'au bout ? Son sexe est énorme, je ne marcherais plus jamais droit si...

— J'y suis presque... murmure-t-il à mon oreille.

Son visage est dans le creux de mon cou. Il est couché sur moi et a glissé ses doigts entre les miens. Je le sens s'enfoncer plus loin encore et il m'arrache un petit cri. Si, c'est douloureux en fait. C'est bien trop gros. Il continue encore un peu plus puis s'immobilise, et vient planter son regard dans le mien. Puis il commence se retirer un peu, puis de nouveau, me pénètre. J'ai mal, et en même temps...