Chapitre II : L'artiste.

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(TW : 🌶️🌶️🌶️)


Mon sexe tressaute sous la robe. La dentelle me sert. Il s'approche d'un pas lent, me dévore du regard. Je déglutis.

- Lève-toi.

J'obéis. Je me lève et me retiens de lisser la robe sous laquelle une bosse importante s'est formée. Il regarde très précisément cet endroit.

- Tourne-toi.

Je ne sais pas si son nouvel objectif, c'est de me faire jouir sans même me toucher, mais si c'est le cas, il est vraiment près du but.

- Penche-toi...

Je pose les mains, bras tendu devant moi, sur le matelas. Il s'approche encore, j'entends ses pas derrière moi.

Sa main effleure mon dos. Une légère pression. Puis plus forte.

Je me laisse tomber sur mes coudes. J'écarte un peu mes jambes tendues pour garder l'équilibre et...

- Parfait... Ne bouge plus.

J'ai dû mal à retenir un gémissement.

Il prend le coffre et j'entends ses pas s'éloigner. Le bruit d'une chaise qui râcle le sol. Il s'assoit. Il ouvre... J'essaye de deviner son expression.

Soudain un *clic* résonne. Il s'est accompagné d'un flash et je me redresse brusquement.

Il est assis sur sa chaise, un polaroïd entre les mains. Je vois l'image encore blanche sortir de l'objet, il l'attrape du bout des doigts et la secoue un peu.

- Je t'avais dit de ne plus bouger...

Il se lève, pose son appareil sur l'étagère à côté du lit, dépose la photo à côté.

- Adrian, tu m'as pris en photo ?

Il esquisse un sourire. D'un signe du doigt, il m'ordonne de reprendre position sur le lit. Je m'exécute. Il fouille de nouveau dans son coffre, puis s'approche de moi, et me fourre une boule dans la bouche avant de venir attacher la ficelle de cuir qui l'y maintiendra. Ça étouffe mon gémissement.

Il se redresse ensuite et vient doucement caresser mes fesses. Il tire un peu sur la ficelle du string, passe la main dedans, vient toucher chaque centimètre de ma peau. Il donne un petit coup sur mes bourses et je serre les jambes par réflexe.

- Tiens-toi tranquille, vilaine fille.

Il me met une petite fessée. La dentelle est déjà toute mouillée, je n'arrive pas à me retenir.

- Tourne-toi. Mets-toi sur le dos, et tiens tes jambes avec tes mains... Voilà, écarte.

Il s'éloigne, va chercher son appareil. Il prend son temps aujourd'hui... Il revient, soulève mon tablier et la robe. Mon membre est à moitié sorti du string, la dentelle ne peut plus le retenir. Il a récupéré le polaroïd. Il se place devant moi alors que je me tiens comme ça, mes talons aiguilles en l'air, toujours muselé.

Deuxième photo.

Il repose son appareil, puis retourne à son coffre.

Il revient avec des sortes de lanière de cuir et... une sorte de petit objet, qui me fait d'abord penser à un ouvre-bouteille... Ça ne doit pas être ça, mais je ne sais pas ce que c'est. Je sens que je ne vais pas tarder à le découvrir de toute manière.

- Dans l'autre sens. Sur les genoux.

J'obéis. Il se met derrière moi, appuie une nouvelle fois sur mon dos. Je me penche. Il vient récupérer mes bras et les aligne au niveau de mes chevilles. Je le sens serrer ses lanières de cuir autour. Là, je ne peux plus bouger du tout. Je suis complètement à sa merci, et je sens mon sexe s'impatienter alors qu'il bondit entre mes cuisses et mon ventre. Il s'approche de mon visage.

- Ça, Sacha...

Il me montre son étrange objet.

- C'est un stimulateur de prostate. Tu connais ?

J'arrive à peine à faire « non » de la tête. Il a un grand sourire.

- Je vais te montrer comment ça s'utilise...

Il a murmuré dans mon oreille et je sens un frisson parcourir ma peau. Il se redresse et revient se placer derrière moi. Il baisse mon string. Puis il s'éloigne, j'entends le bruit d'une bouteille qu'on déclipse. Il revient. L'objet vient doucement s'insérer en moi. Il l'a recouvert de gel, c'est humide, je le sens... Il l'enfonce jusqu'à l'endroit qui me fait tellement de bien à chaque fois. Puis une fois que c'est installé, il remet mon string. Ce n'est pas aussi incroyable que ce à quoi je m'attendais. J'essaye de bouger un peu, pour mieux sentir...

- Chut, ça arrive.

Qu'est-ce qui arrive ?

Il vient s'assoir devant moi. Il a posé un petit objet ovale sur le lit, puis je le vois descendre son pantalon. Il a une sacrée érection... Mon dieu je voudrais qu'il me la mette tout de suite. Je lui lance un regard interrogateur comme je peux, mais j'ai du mal à lever les yeux pour voir son visage. Il m'attrape alors le menton et me lève la tête. Dans son autre main, il a le petit objet ovale. Il a un sourire mystérieux, et je le vois alors cliquer sur un bouton que je n'avais pas vu...

Aah !

L'objet... Il s'est mis à vibrer. Je gémis, je me tortille... Oh mon dieu je vais...

Adrian resserre la pression sur mon menton. Sa main a lâché l'ovale et il commence à se caresser. Il veut jouir son mon visage. Je gémis encore. L'objet entre mes fesses me procure un plaisir inimaginable. Je vais venir dans moins de dix secondes, c'est évident. Et le voir se masturber doucement devant moi n'arrange rien. Je suis tellement impuissant, il va me faire mourir de plaisir.

Je viens. Je pousse une plainte à peine étouffée par le bâillon dans ma bouche.

Je jette un regard suppliant à Adrian. Il continue de tenir mon visage fermement. Il continue de se masturber, lentement. J'essaye de parler mais je ne peux pas. Je suis trempé. Je viens, encore.

Pendant de longues minutes, il se touche en me regardant être torturé de plaisir. Je tire sur mes liens, j'essaye de bouger... Impossible, je ne peux rien faire. J'essaye de faire abstraction de l'objet en moi... Impossible, ça aussi. Il va me vider complètement.

Je suis au bord de l'évanouissement quand il accélère enfin le rythme de sa main. L'expression de son visage est intense, il me fixe presque sans ciller. J'ai de plus en plus de mal à respirer...

Je reçois une giclée chaude sur le visage. Il pousse un gémissement soulagé qui me fait venir une nouvelle fois... Puis enfin, les vibrations cessent. Il repose délicatement mon visage couvert de sa semence sur le lit.

Il s'éloigne. Il revient avec le polaroïd. Je suis en transe. Il prend mon visage en photo... Il passe derrière moi et le flash survient encore... Il détache mes poignets de mes chevilles avant de les lier de nouveau dans mon dos et me fait basculer sur le côté. Il prend une nouvelle photo, de mes cuisses sur lesquelles a coulé ma propre semence.

Il va reposer son appareil et les photos sur l'étagère, revient vers moi, détache mon bâillon. Ma respiration est saccadée.

- C'est bien... Tu es un bon garçon...

Il m'embrasse doucement.

- J'ai... cru... m'évanouir...

Je n'arrive pas à respirer correctement. Il sourit.

- Pour si peu ? Mais la nuit est encore jeune...

Tu seras mien --- M/M 🔞Où les histoires vivent. Découvrez maintenant