Chapitre 11

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PDV : Maya

Les mots résonnent dans le silence, faisant naître en moi une angoisse indescriptible. Je reste figée, pétrifiée par la terreur qui m'envahit. Les battements de mon cœur se mêlent aux échos lointains, comme si j'étais plongée dans un monde parallèle, isolée de tout. Les voix autour de moi se perdent dans le néant, inaudibles et insignifiantes.

Pourquoi devrait-il jouir d'une existence paisible, lui qui a détruit la mienne ? C'est une injustice insupportable. Je suis là, toujours présente, solitaire, pleurant l'absence de mon amie, tandis qu'il peut se permettre de rire et de sourire. Je suis contrainte de me rappeler de cette nuit douloureuse, cette nuit qui me consume de l'intérieur. Vivre avec ce fardeau est un supplice, une lente agonie.

— Hayden tu marche trop rapidement... Hein mais c'est Maya ?! Alors comment ça va depuis hier ? Mayaaaaaa ! Tu m'entends ?!!

— Hein ? Dis-je avant de reprendre mes esprit.

— Oui, oui ça va Elisa.

— Tant mieux j'ai plein de trucs à te raconter, mais avant... je te présente Hayden hier je n'est pas pu te le présenter correctement puisque tu étais malade, il nous viens de L.A c'est génial non ?

Génial ? Certainement pas. Il incarne le pire cauchemar qui ait jamais assombri ma vie. La haine que je ressens à son égard est dévorante, me répugnant jusqu'au plus profond de mon être.

Ça me donne des nausées insupportable, et de constater son bonheur, alors que je suis impuissante, incapable de faire quoi que ce soit pour entraver sa vie. Je voudrais vomir face à cette réalité, mais je ne possède aucune preuve tangible pour détruire son masque trompeur.

J'aimerais le dénoncer aux autorités, le livrer à la police et exposer ses méfaits. Mais il me considère déjà comme une folle, une dérangée. Et une traumatisé devant être suivi par une psy.

— Ouais c'est super cool Elisa...

— Maya, Hayden je vais devoir vous laisser je dois allez récupérer mon certificat de scolarité à l'administration, attendez-moi devant la classe j'arrive !

— Hein quoi ?! Attends je t'accompagne.

— Non c'est bon ne t'inquiète pas. Et puis tu seras en bonne compagnie avec Hayden tu verras il est super drôle.

" Bonne compagnie. " ," Super drôle."
Quelle ironie superbe Elisa. Pour un assassin en liberté.

— Tu ne m'a toujours pas répondu, alors je reformule qu'est-ce que j'ai fais pour que tu es peur de moi Maya ?

Pourquoi cette peur s'insinue en moi à chaque fois que je croise son regard ? Pourquoi suis-je paralysée, incapable de lui faire face ? Peut-être est-ce parce qu'il a détruit ma vie, semant les graines de mes problèmes. Peut-être est-ce parce que chaque fois que je croise son chemin, je me retrouve face à la dure réalité de tout ce qu'il m'a pris.

Je détourne le regard, cherchant à éviter cette confrontation qui me glace le sang. Une partie de moi voudrait lui faire face, lui dire tout ce que je ressens, mais quelque chose me retient, me maintient prisonnière de cette peur dévorante.

Qu'est-ce qui cloche chez moi ? Pourquoi suis-je incapable de lui tenir tête ? Ces questions tourbillonnent dans mon esprit, me rongeant de l'intérieur. Je me sens faible, impuissante, comme si mon courage avait été aspiré par le vortex des souvenirs douloureux.

— Je... je ne sais pas. Dis-je d'une voix tremblante.

Je suis vraiment pitoyable.
Pardonne-moi Amy.

— T'es vraiment trop bizarre comme fille, je me barre. Si tu revois Elisa dis lui que je l'attends au cinéma ce soir à 19h avec Liam et Ashley.
Rajoute Hayden avant de partir.

— Attends ! M'échappa instinctivement.

 L'ombre du ParapluieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant