Le destin nous a choisis

Chapitre 57

Info à ne pas louper en bas 👇🏼

Santa Ana

Salle de boxe

                                                                      ♡♡

Le centre-ville de Santa Ana est plutôt mignon, de grands arbres bordent les rues, mais ils détonnent parmi les palmiers qui jonchent les axes principaux. Il y a pas mal de monde qui marchent à pied avec des sacs à la main, j'aurais plutôt pensé que les gens seraient dans des espaces fermés à cette époque de l'année. Même s'il est vrai que pour la mi-février, il ne fait pas froid. Un léger soleil brille recouvert de temps en temps par des nuages blancs. Je flâne d'abord de boutique en boutique pour voir ce qu'elles proposent, mais rien n'est très différent de ce qu'il y a à Santa Monica, toujours les mêmes bibelots et vêtements, mais avec des teintes différentes. En revanche, je fais une halte plutôt longue dans une librairie qui fait également salon de thé. La décoration est entièrement rose du sol au plafond, même les boissons qu'ils servent sont rose. Je prends une photo de la boutique et l'envoie à Hannah qui j'en suis certaine adorera autant que moi l'ambiance chaleureuse de ce lieu. J'en ai profité également pour goûter leur chocolat rose avec des paillettes qui était jolie à voir, mais plutôt imbuvable.

Le temps a filé plus vite que je ne l'aurais cru, une file de gens patientent déjà devant la porte de la salle quand j'arrive. Un coup d'œil en avant me permet de voir la source du problème : un agent de la sécurité munie d'une petite lampe fouille chaque sac avant de laisser rentrer chaque personne. La dame de l'accueil m'avait prévenu, mais j'ai pensé qu'elle dramatisait la situation, car après, tout ce ne sont que des combats régionaux.

Dans mon esprit, nous allons être une trentaine à peine à venir ce soir, c'est pourquoi je ne m'attendais pas à ça.
J'aurais du moins traîner à boire la boisson imbuvable à paillettes qui m'a coûté six dollars et me dépêcher de venir ici.

Le souci, c'est que les accompagnateurs ne sont pas autorisés à aller dans les vestiaires après dix-neuf trente ça ne concerne pas les coachs évidemment, mais ça me concerne moi et voyant l'heure qu'affiche mon téléphone il ne me reste que vingt minutes. Il y a quinze personnes devant moi donc ça devrait le faire, sauf si le monsieur de la sécurité décide de passer plus d'une minute pour fouiller un sac et là ça va être compliqué.

Mon impatience doit se lire sur mon visage, ou alors c'est le fait que je me penche toutes les vingt secondes pour vérifier si la file avance, quoiqu'il en soit mon ange gardien (la dame de l'accueil) me reconnaît et dit quelque chose au vigile qui me fait signe de dépasser les cinq personnes qui restaient devant moi.

— Vous avez un sac ? demande-t-il quand j'arrive à sa hauteur.

J'ouvre mes bras pour lui montrer que je n'en ai pas.

– Bien, allez-y.

La dame de l'accueil m'adresse un sourire complice.

— Dépêchez-vous, vous avez encore quelques minutes pour le voir avant le début. 

— Merci beaucoup, dis-je en la dépassant en courant.

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Dans les vestiaires avant le combat

— Je vais essayer d'éviter les coups au visage ce soir, ce serait dommage pour ton premier combat que je reparte avec un œil au beurre noir, non ?

Il me prend dans ses bras et pose son menton sur le haut de mon crâne.