Le lendemain matin, Théodora se rendit au lycée, l'esprit encore embrouillé par les événements récents. Le ciel était couvert, typique de Forks, et une légère bruine tombait, rendant l'air frais et humide. Chaque goutte de pluie qui s'écrasait sur le sol semblait amplifier l'atmosphère pesante qui pesait sur ses épaules. Le lycée, avec ses murs en briques et ses fenêtres embuées, paraissait encore plus sombre que d'habitude, comme si le bâtiment lui-même pressentait le danger imminent.
Une ombre s'étend, plus lourde, plus oppressante.
Les élèves se précipitaient pour entrer dans l'établissement, cherchant à éviter la pluie, tandis que Théodora s'éloigna un peu de la cohue, trouvant refuge près de la lisière de la forêt qui bordait le lycée. Cette forêt épaisse, dont les arbres élancés semblaient se dresser comme des gardiens silencieux, dégageait une étrange tranquillité. Elle espérait qu'un moment de solitude lui permettrait de calmer ses pensées, mais chaque bruissement de feuille, chaque craquement de branche, la maintenait en alerte, comme un avertissement silencieux.
L'air devient glacé, chaque souffle devient une menace.
Elle serra les bras autour d'elle pour se protéger du froid, observant la fine couche de brume qui se tordait autour des arbres, créant une atmosphère presque mystique. L'air frais mordait sa peau, la rendant plus consciente de chaque battement de son cœur, plus rapide à mesure que l'angoisse montait. Mais alors qu'elle se tenait là, perdue dans ses pensées, une sensation glaciale l'envahit. C'était comme si l'air lui-même avait soudainement changé, devenant plus dense, plus oppressant.
Une poigne invisible qui écrase le souffle.
Avant qu'elle n'ait le temps de réagir, une main d'une froideur terrifiante agrippa brutalement son poignet. Le contact était si brutal, si inattendu, que Théodora sentit son cœur rater un battement. Elle eut à peine le temps de pousser un cri de surprise qu'elle fut violemment tirée en arrière, ses pieds quittant presque le sol tant la force de la poigne était puissante. Son dos heurta l'écorce rugueuse d'un arbre, le choc lui coupant le souffle.
Le froid s'infiltre, déchirant tout sur son passage.
En une fraction de seconde, elle se retrouva face à face avec Maria. Le teint olive de la vampire contrastait étrangement avec ses yeux rouges, brûlants comme des braises, et un sourire cruel s'étirait sur ses lèvres, dévoilant des dents d'une blancheur éclatante. Son regard transperçait Théodora, l'immobilisant comme un animal pris au piège.
Le feu dans ses yeux brûle plus fort que la douleur.
"Ah, petite humaine," murmura Maria, son souffle glacial caressant la peau de Théodora. Chaque mot qu'elle prononçait semblait imprégner l'air d'une menace sourde. "Enfin seule. Tu as été une épine dans mon pied bien trop longtemps."
Le piège se referme, sans échappatoire.
La panique s'empara de Théodora. Son cœur battait si fort qu'elle pouvait l'entendre résonner dans ses oreilles, chaque battement semblant marteler sa poitrine avec une intensité douloureuse. "Qu'est-ce que tu veux ?" balbutia-t-elle, tentant de dégager son poignet de l'emprise de Maria, en vain. La poigne de la vampire était inhumaine, comme un étau d'acier froid.
Les chaînes invisibles serrent encore, sans répit.
"Toi, bien sûr," répondit Maria, son sourire s'élargissant, dévoilant davantage ses crocs. "Mais surtout, je veux voir Jasper souffrir. Et pour ça, tu es parfaite."
Le poison des mots s'insinue, lentement.
Un rire glacial résonna à ses oreilles, un son qui semblait se glisser sous sa peau, amplifiant la terreur qui la paralysait. Lorsqu'elle leva les yeux, elle aperçut une autre femme, au teint pâle et aux yeux noirs, se tenant à côté de Maria. "Rencontre ma fidèle alliée, Estrella," dit Maria d'un ton presque joyeux, comme si elle présentait une amie à une fête. "Elle a un don très... spécial."
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❝ 𝐋𝐔𝐌𝐈𝐍𝐄𝐒𝐂𝐄𝐍𝐂𝐄 ❞ ʲᵃˢᵖᵉʳ ʰᵃˡᵉ ( FR )
Fanfiction❝ L'amour, comme la luminescence, éclaire même les coins les plus sombres, révélant des beautés cachées que seul le cœur peut percevoir. ❞ À la tombée de la nuit, une lueur douce et mystérieuse émane des recoins obscurs. Ce n'est pas les étoiles, ni...
