chapitre 39

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* le média qui n'a aucun rapport mais Framal et Ken, Cendres et Flamme, on aime :3 *

- En plus, je n'aime pas les mariages, soupirai-je en jetant un coup d'œil dans le reflet que me renvoyait le miroir.

La robe rose poudré que j'avais emprunté à Cali ne m'allait pas trop mal. La couleur ressortait plutôt bien sur ma peau encore un peu bronzée, et même si elle m'allait presque aux genoux, le léger décolleté et la coupe parfaitement adapté à ma morphologie m'aidait à me sentir un peu mieux dans ma peau. De plus, celle-ci me permettait de garder le médaillon de ma mère - petite tâche d'or autour de mon cou que je portais toujours sur moi - sans que cela ne fasse étrange.
Pour une fois, mon trait de liner me satisfaisait amplement, et mes cheveux joliment bouclés puis coiffés par Cali ne me donnaient pas trop de fil à retordre. A première vue, tout semblait parfait, pourtant, je ne me sentais vraiment pas à l'aise. Quelque chose clochait, et je n'arrivais pas à savoir quoi.

- Je n'aimes pas ça non plus figure-toi. En plus, on a vus les mariés que quelques fois. Mais bon, on a accepté d'être les cavalières de ces messieurs, alors on va le faire sans rechigner, grommela la blonde en me faisant signe de m'approcher pour l'aider à attacher sa robe, qui se refermait à l'aide d'une fermeture dans son dos.

- Si j'avais sus que je ne serais plus en bons termes avec mon cavalier, et que je serais obligé de l'accompagner quand même, je me serais abstenue, fis-je avec une pointe de dédain qui n'était pas adressée à mon amie, tout en m'approchant d'elle pour l'aider. Non, mais sans rire, qui oblige encore les gens à venir à des mariages accompagnés ? On n'est plus au dix-neuvième siècle que je sache !

- Apparemment, les Italiens le sont encore.

A ces mots, elle se retourna vers moi et m'adressa un petit sourire pour me remercier de l'avoir aidé avec sa robe. Elle recula un peu, puis, tourna sur elle même pour me montrer le résultat. Elle était clairement magnifique. Le tissus bleuté épousait parfaitement ses formes, et ses grandes jambes étaient mises en valeurs pas les magnifiques chaussures à talons qu'elle portait. Même moi, qui m'étais pourtant mis sur mon trente-et-un, je me sentais ridicule et petite à côté d'une fille comme Cali.

- T'es ravissante, fis-je émerveillée.

- Tu t'es vue ? Je suis sûre que tu vas terminé la soirée avec un bel italien, répliqua-t-elle en riant.

Je levai les yeux au ciel en signe d'exaspération. Je n'étais pas certaine de vouloir finir la soirée dans les bras d'un homme, surtout après l'avoir passé au bras de mon ex-copain. J'étais clairement dépitée par la journée qui s'annonçait. Nous nous rendions au mariage de Syrine, l'un des amis aux garçons, que j'avais eu la chance de rencontrer quelque fois, avec une magnifique italienne dont je n'avais pas retenue le prénom puisque je ne l'avais vu qu'une seule fois. Je n'étais,de base, pas invitée à cet évènement, mais à l'époque où la liste des invités avaient été faite, Ken et moi étions encore ce que l'on pouvait appelé un couple, alors celui-ci avait insisté pour que je l'y accompagne. Si à l'époque, j'avais sus comment les choses se finiraient entre nous, et que j'aurais été obligée de l'accompagner sous peine capitale, je n'aurais sûrement pas accepté. Je me retrouvais maintenant obligée d'accompagner un garçon auquel je n'avais même plus envie d'adresser la parole.

- Allez, ne t'inquiètes pas, je dirais à Deen de danser avec toi pour que tu ne sois pas obligée d'être avec Ken, fit mon amie en espérant me redonner le sourire.

- T'es sûre que tu ne veux pas échanger ton cavalier avec le mien ? Je te promets que je ferais ce que tu veux après, la suppliai-je sachant déjà que sa réponse serait négative.

FlammeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant