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Nina 

Après m'être vêtue du t-shirt, remise de mes émotions et de cette nouvelle, je serrai mes jambes pour lui cacher la vue de ma partie intime, le faisant sourire. 

"Bébé... Ne te cache pas de moi... C'est pas comme si je ne t'avais jamais vu. Sourit-il."

Je ne pus retenir ma main, qui heurta assez violemment son joli visage. Que dis-je? Je la retirai et ouvris ma bouche de stupéfaction, sa joue était rouge et ses lèvres entrouvertes sous l'effet de la surprise. Suivant le claquement de ma main, sa tête avait tourné et j'aurai préféré qu'il la garde ainsi. Son regard... Son regard, devenu noir, me fit encore plus pleurer. Mais de peur cette fois-ci. Que venais-je de faire? Je sais qu'il est violent, brusque et insultant, et moi que fais-je? Je le provoque. Quelle cruche, mon dieu. Je me tapais la tête mentalement et fermai les yeux le temps d'un instant. Je n'aurai pas dû... En une fraction de seconde, je me retrouvai jeter contre le mur à ma gauche, mon épaule le heurtant de plein fouet. Je couinai puis abaissai la manche du seul vêtement que je portais. Un gémissement étouffé sorti d'entre mes lèvres à la vue de la blessure. Je saignai et l'apparence d'un joli bleu commençait à prendre place sur le côté de mon épaule. Venait-il de me frapper? Oh mon dieu, je vais devoir me marier à un homme violent... Mais attendez, je ne suis pas obligée! Je peux en parler avec Père! Il n'acceptera jamais un homme comme lui en tant que beau-fils. Je suis sauvée... Par pour longtemps mais je respire mieux. Je soufflai de soulagement, mais Zayn dut prendre cela comme un signe qu'il pouvait sûrement continuer car il me releva et m'envoya son poing en plein sur ma pommette. J'allais retomber à terre mais il me tint assez fort pour m'éviter cela. Par contre sa force se marqua sur mon bras, près de l'endroit où je m'étais cognée plus tôt. J'ouvris la bouche de stupéfaction et posai ma main droite sur ma pommette gauche, comme si de faire cela allait enlever la douleur, mais elle ne fit qu'empirer. La pression plus le fait que j'allais sûrement me reprendre un coup, ne faisaient que faire battre mon cœur plus fort. Il lança son genou dans mon ventre au moment où je m'y attendais le moins et je tombai, cette fois-ci, lamentablement sur le sol. Je me recroquevillai rapidement, pensant que cela allait paraît ses attaques, alors que non, bien évidement. Il aurait continué si Kylie n'était pas entrée et n'avait pas crié, alertant tout le monde proche de la chambre pratiquement. Je n'osais même pas lever le regard vers elle, sentant ma pommette se transformait petit à petit. Je continuai seulement de pleurer, pleurer et encore pleurer, me demandant pourquoi tout cela me tombait dessus comme le mauvais sort tombe sur un mort, comme la mort frappe un soldat ou comme un soldat tue ses propres compatriotes, accaparé par l'argent facile. Je serrai davantage mes jambes contre ma poitrine à l'aide mes bras encerclant celles-ci, et posai mon front sur mes genoux, appréhendant le prochain coup. Mais rien ne vint. Pas un coup, pas un bruit, rien. C'était à se demander si je m'étais endormie, ou encore mieux, morte. Je serrai mes paupières, voulant effacer toutes les images qui défilaient toutes les secondes dans ma tête, tous les mouvements, tous les gestes, toutes les actions perpétrés par mon assaillant, me demandant si il l'aurait fait si je ne l'avais pas giflé. La réponse fut évidente: oui. C'est dans sa nature, il est comme cela. Il a besoin de maltraiter les gens, de leur faire subir des choses horribles pour se sentir bien et puissant, mais ce qu'il ne sait pas c'est que ce n'est pas comme cela qu'il arrivera à être heureux. Il ne connaîtra que malheur et regret si il continue dans cette voie-là. J'en suis sûre. Nous ne pouvons pas combler quelqu'un en le tapant ou encore mieux, en abusant d'elle. Ce n'est pas cela le bonheur. Ou enfin, comme je le conçois. Coupant mes pensées, deux bras vinrent m'encercler, me protégeant du danger qu'était Zayn il y a quelques instants - je crois. Je reconnus le parfum mais j'étais tellement sous le choc que je ne fis preuve d'aucune politesse. Même la douleur était bloquée. Je ne ressentais aucune des blessures infligées par le basané. Aucune. C'était à se demander si il m'avait touché, on aurait presque dit qu'il ne s'était rien passé. Puis les contractions dans mon ventre commencèrent et mon épaule chauffa d'un coup, me faisant crier et me tordre de douleur. Je n'aurai pas dû y penser, c'était une grosse erreur. D'y penser, mon cerveau a dû lancer des signaux à mes nerfs pour lui permettre d'établir les dégâts engendrés, me faisant souffrir énormément en cet instant. Vous allez sûrement vous dire que les femmes battues ou autre reçoivent plus et plus violemment, je suis complètement d'accord avec vous, mais la chose qui change c'est que d'une, il m'a fêlé l'épaule (ndlr: ça fait très mal pour ceux qui ne savent pas) et de deux, il m'a envoyé très fort son genoux dans le ventre et ayant mes règles, je pense que le besoin d'un dessin n'est pas nécessaire. Alors je sais que nous sommes différentes face à ce phénomène mais moi je suis le genre de filles à avoir besoin d'un médicament pour calmer le cycle perpétuel et extrêmement douloureux des parois de mon utérus en décomposition. Donc de m'être reçue des coups à ce niveau-là n'arrange en rien mes douleurs, au contraire, cela les empire considérablement. Je couinai puis me remis à crier quand la personne voulut me relever. Je ne voulais pas bouger, cela faisait trop mal. C'était affreux c'est comme si on prenait un couteau et qu'on me tailladait l'intérieur à multiples reprises, encore encore et encore. Qu'on retirait la lame pour la renfoncer pour ensuite entreprendre un mouvement différent, coupant dans le sens opposé. Je sais ceci est peut-être dégoûtant pour vous mais c'est exactement les sensations que j'ai. C'est horrible. 

"Il faut te relever, Aileen."

Je secouai vivement la tête, ayant trop mal pour bouger.

"- Tu l'as tant toucher que ça? S'exclama la voix.

- Non. Elle a ses règles c'est tout. Dit Zayn en haussant les épaules."

Son attitude va me faire devenir vulgaire si cela continue. 

"- Donc tu l'as pas...?

- Non. Souffle-t-il en passant ses mains sur son visage."

Comment le sait-elle? Je ne lui ai rien dit car je n'ai pas eu l'occasion de la voir depuis hier. Enfin, je crois que nous avons avancé d'un jour... Je suis totalement en décalage avec le monde extérieur, c'est vraiment frustrant. 

"- Merde alors... Zayn...

- C'est pas de ta faute, et c'est mieux ainsi faut que je la préserve jusqu'au mariage.

- Je sais. Maintenant, je vais l'emmener manger et prendre une douche.

- Donne-lui des... trucs pour ça. Fit-il dans un mouvement vague de la main."

Il apporta sa main à ma joue, me faisant me reculer le peu que je pouvais, le faisant sourire tendrement. Cela lui plait de me voir comme ça? Quel sans-cœur. Il me dégoûte. 

"- N'aie pas peur, je ne te toucherai plus... Chuchota-t-il en se redressant.

- Co-comment o-oses-tu me de-demander ce-cela? Dis-je entre deux sanglots.

- Parce que que tu aies peur ou pas, ça ne me freinera pas donc autant passer du bon temps ensemble non?

- Va crever."

Je regrettai instantanément ma réponse, le voyant se retourner et me jeter un regard noir. 

"- Sors.

- Pardon?

- Sors. Lui ordonna-t-il."

Elle se résigna et me laissa seule avec lui. Après avoir fermé la porte, il se dirigea vers moi, me prit sur son épaule et me balança sur mon lit. 

"Tu vas voir qui va crever dans cette histoire."

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Heyy! Un peu de sadisme on aime ça haha c'est pas si dur que ça enfaite d'en écrire... Fin c'est pas vraiment vraiment sadique ce que j'écris mais ça va ça passe dans ma tête :)

Alors... Première fois que Zayn lève la main sur la jolie Aileen? Ca sent pas bon la fin hein? Qu'en pensez-vous?

*Sinon, ce treizième chapitre vous a-t-il plu? Vos avis en bas en-dessous de la mise à jour!*

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Nina C-H.


My Dark Body Inside ~ZJMOù les histoires vivent. Découvrez maintenant