My Dark Body Inside ~ZJM

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Je traversai la pièce sans un seul regard aux personnes à l'intérieur, et sortis. Je marchai à travers les couloirs jusqu'à atteindre la porte principale quand une main saisit mon avant-bras et me fit pivoter vers l'arrière.
Harry.
N'a-t-il pas compris ce que je lui ai dit tout à l'heure? Ne compte-t-il pas me lâcher maintenant? N'ai-je pas été assez claire?

"- Que me veux-tu encore, Harry? Soufflais-je.

- Je ne peux pas te laisser partir sans que tu ne répondes à ce que je t'ai dit plus tôt.

- Je ne pars pas, je vais juste rencontrer ma famille donc, lâche-moi tout de suite.

- Ah."

Il s'exécuta, sûrement content que j'allais revenir, me faisant le détester seulement un peu plus. Je le fusillai du regard puis m'avançai avant d'être coupée une seconde fois. Qu'ont-ils tous aujourd'hui?

"- Aileen?

- Oui, Zayn? Fis-je ne me retournant.

- Es-tu prête?

- Cela ne se voit pas?"

Il ne répliqua pas, trouvant sûrement sa question bête.

"- Tu ne t'es pas changée.

- Peu importe. Je n'ai jamais fait attention à comment j'étais face à Maman. Répondis-je d'un ton dur et accusateur.

- Bien."

Bonjour parole qui ne sert à rien.
Il passa devant moi, ouvrit la porte, me fit signe de passer, puis ferma derrière lui. Plaçant sa main dans le bas de mon dos, il me fit parvenir à la voiture et embarquer. Le basané mit le contact, démarra puis quitta sa demeure, en direction de chez moi.

Le trajet se fit silencieusement, me permettant de me remémorer tout ce que j'avais vécu depuis le mariage de mon géniteur. Mon visage se ferma et aucune larme ne voulut couler. J'étais devenue une jeune femme plus forte. Et pas seulement en apparence. Je souris par la suite en imaginant ma petite sœur courant dehors sous le soleil et allant cueillir des fleurs pour en faire un bouquet à ramener à Maman. Ceci était ce que j'aurai dû accomplir avec elle, mais maintenant? Maman s'en occupe-t-elle bien? Est-elle plus ou moins heureuse que je ne sois plus dans son entourage? Cette pensée serra mon cœur, mais encore une fois, aucune larme ne coula.
Arrivés devant ma maison - ma vraie, mon chez-moi - j'eus un immense sourire et sortis instinctivement du véhicule. J'accourus jusqu'à la porte et tapai, tapai et tapai jusqu'à ce que quelqu'un vienne ouvrir. Mon souffle se coupa de suite.

Doux Jésus.