Docteurs Stylinson. {Terminée}

Chapitre 2.

Harry,

Après cette journée bien chargée, après m'être changé dans les vestiaires, j'attends Louis sur le parking, à côté de ma voiture. Nous serons à l'abri des regards, mais surtout parce que nous serons en dehors du cadre professionnel. Parfois, j'en ai assez de me cacher, de devoir attendre la fin de la journée pour le voir, de ne pas pouvoir manger et discuter avec lui à l'heure du déjeuné...
Lorsque nous pouvons nous voir dans notre temps de pause, nous passons ce temps dans une chambre de repos. Non loin que ça me déplaise, Louis fait l'amour comme un dieu, mais parfois, mais j'aimerais que nous fassions autre chose. Je sais que nous nous cachons pour le bien de notre carrière à l'hôpital, pour éviter les rumeurs et la jalousie.

- Salut Harry.
- Oh, salut Nick. Tu vas bien ?
- Super et toi ? Tu attends quelqu'un ?
- Un peu fatigué, mais ça va. Heum oui, j'attends Niall.
- Niall ? Il est parti, il y a un moment.
- Ah bon ?

Au même moment, je vois Louis arriver vers moi. Je lui fais les gros yeux pour lui dire d'attendre, mais il contracte sa mâchoire.
Louis déteste Nick pour la simple et bonne raison qu'il a des sentiments plus qu'amicaux envers moi et ça ne plaît pas à Louis.

- Oui, il a fini son service il y a une heure environ.
- Eh bien, j'ai dû me tromper de jour, ce n'est pas grave.
- Tu veux venir boire un verre ?
- Heum... Je...

Louis s'avance vers nous, les sourcils froncés et toujours la mâchoire contractée.

- Docteur Styles ?
- Ah, Docteur Tomlinson.
- Docteur Grimshaw... dit Louis en regardant Nick avec désintérêt.
- Docteur Tomlinson...
- Je vous cherchais, je voulais vous parler de l'opération de demain.
- Oui ? Il y a un problème ?
-  Oui. Il y a un problème. Pouvez-vous nous laisser Docteur Grimshaw ?
- Bien sûr. À demain Harry.
- À demain Nick.

Nick regarde Louis de haut en bas avant de s'éloigner. Je regarde Louis en le remerciant. J'aime bien Nick, mais il est vraiment collant et je déteste le fait de devoir lui mettre un râteau.

- Qu'est-ce qu'il te voulait ? Demande Louis, énervé.
- Il me demandait ce que je faisais tout seul ici. Pourquoi tu t'énerves Louis ?
- Je n'aime pas quand il te parle. Surtout, depuis que je sais ce qu'il ressent pour toi.
- On en a déjà parlé, c'est un ami. Rien d'autre.
- Je ne l'aime pas. Il m'insupporte.
- Ignore-le Louis...

Je l'embrasse tendrement pour qu'il se détende. Nous décidons de passer la soirée chez moi. Nous montons tous les deux dans ma voiture. Demain matin, nous partirons ensemble au travail et il récupérera sa voiture ce soir. C'est un principe que nous avons adopté au début de notre relation.

- Tu as passé une bonne journée ? Me demande-t-il.
- Débordante mais aussi passionnante que les autres et toi ?
- Semblables aux autres.
- Je déteste quand tu dis ça.
- Pourquoi ?
- Parce que j'adore mon métier et quand tu me dis ça, j'ai peur de le dire aussi un jour.
- Mais non amour. C'est juste qu'en dix ans de métier, tu as pratiquement tout vu dans le monde de la chirurgie. Il y a des choses que tu as vues et revues... Mais je suis toujours aussi passionné par mon métier.
- Hm... On en reparlera dans dix ans.

Louis rit doucement et caresse ma cuisse. Parfois, ça me fais bizarre de me dire que je sors avec l'homme que j'ai attendu pendant presque six ans... L'homme que j'ai tant admiré, désiré et parfois détesté. Mais aujourd'hui, il fait partie de ma vie et ceux depuis six mois. J'en suis très heureux.

Nous arrivons chez moi une dizaine de minutes plus tard. Je n'habite pas très loin de l'hôpital, c'est qui est pratique pour les urgences la nuit. Louis enlève sa veste pour l'accrocher au porte-manteau. Je retire mes chaussures et les range correctement à côté de la console dans l'entrée. Louis sait qu'il peut faire comme chez lui. Avec moi, il n'y a aucune gêne, et Louis n'a aucune gêne. D'ailleurs, il retire son tee-shirt et s'installe dans le canapé.

- On mange quoi ce soir ? Demande-t-il.
- Aucune idée et je n'ai pas envie de cuisiner, je suis claqué.
- On commande chinois ?
- On à déjà commandé chinois la semaine dernière...
- Bah alors des pizzas ?
- Okay. Prends une margarita.
- Débrouille-toi trou du cul. On est chez toi.

Je soupire en secouant la tête négativement. Louis est un inconditionnel "je m'en foutiste". J'attrape le téléphone de l'appartement et appelle notre pizzeria habituelle. Je commande deux pizzas. La pizza préférée de Louis et ma pizza préférée. Je pose ensuite le téléphone et m'assieds à côté de Louis. Je m'enroule dans mon plaid et me colle à mon copain.

- Fais-moi un câlin.
- Tu es collé à moi, c'est comme si je t'en faisais un.

Je souffle et me redresse. Louis rit et me tire vers lui. Je ris à mon tour en tombant doucement sur son torse. Il sort ses bras de sous le plaid pour me câliner. Il embrasse mon front, et je ferme les yeux. Je l'aime tellement...
Je pourrais rester des heures dans ses bras. J'embrasse son torse, ce qui le fait frissonner. J'aime savoir que je lui fais de l'effet rien qu'avec un baiser sur sa peau nue.
Je sens que l'on va passer une très bonne soirée, câlins, pizzas, film... Tout va être parfait.

~~~

Louis,

J'embrasse passionnément Harry. Ses mains caressent mon dos, je frémis et gémis une nouvelle fois. Après notre film, notre petit câlin s'est transformé en un moment d'amour, plein de tendresse.

- Awn Lou... chuchote Harry dans mon oreille, encore...

Mes cheveux humides tombent sur mon front. Je regarde Harry avec tout l'amour que je peux ressentir pour lui et l'embrasse passionnément. J'accélère encore un peu mes mouvements de bassin, ses ongles griffant ma cuisse et je mords fort ma lèvre inférieure. Je sens que je suis sur le point de venir lorsque je sens mon bas-ventre me chatouiller. Je gémis encore le prénom de mon copain, et c'est lorsque Harry se délivre entre nos deux corps chauds et humides en gémissant d'une voix rauque mon prénom que je viens à mon tour. Je me laisse tomber doucement sur Harry, essoufflé. Il me serre fort contre lui, essoufflé lui aussi. J'embrasse doucement son cou et caresse sa joue puis ses cheveux humides.
Après un doux câlin, nous nous levons pour prendre une douche, elle aussi pleine de tendresse. Une fois notre toilette faite, nous allons nous coucher l'un dans les bras de l'autre et nous nous laissons emporter dans les bras de Morphée.