Harry et Louis se connaissent depuis huit ans. Mais depuis seulement six mois ils entretiennent une relation secrète au sein de l'hôpital. Pourquoi ? Demandez à Louis.
Couverture de @Ellysabellassia
Harry, (le lendemain de leur dispute dans l'ascenseur.)
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J'ouvre doucement les yeux, je sens l'étreinte de Louis autour de moi. Je sens son souffle doux, lent et régulier contre mon cou, je frissonne. Louis a débarqué chez moi vers minuit, il frappait à la porte comme un dingue et il n'arrêtait pas de sonner. Je ne dormais pas encore, alors je lui ai ouvert. J'avais peur de faire face à sa colère. Quand j'ai ouvert la porte, il est entré en furie, j'ai reculé par peur. Il a fermé la porte en la claquant et on s'est disputé. Fort. Très fort. Je crois que l'on ne s'est jamais disputé aussi fort qu'hier soir. Je suis comme éteint à l'intérieur de moi, je n'arrive pas à me remettre de cette annonce, je n'arrive plus à le cacher à Louis. Ça me fait beaucoup trop mal. Alors quand je me suis laissé tomber par terre d'un coup et que j'ai explosé en sanglot, Louis s'est précipité vers moi. Il a entouré mon corps de ses bras et m'a serré fort. Il a enfin compris que j'allais mal et que j'avais besoin de lui.
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Je me suis accroché à lui et il m'a porté jusqu'à ma chambre. Il s'est assis sur mon lit et il m'a bercé contre lui tout en continuant de me serrer fort. Il m'a demandé plusieurs fois ce que j'avais, pourquoi j'allais mal, qu'est-ce qu'il se passait en ce moment pour que je sois comme ça, mais j'étais incapable de répondre. J'avais besoin de pleurer, j'avais besoin d'évacuer toute cette peine. Je n'avais pas pleuré depuis l'annonce de mon médecin. Enfin si, une fois, après ma dispute avec Louis dans l'ascenseur, mais pas autant que cette nuit. Louis m'a encouragé à pleurer, parce que c'est vrai, parfois ça fait du bien de pleurer, mais là, ça n'allait pas arranger ce que je devais dire à Louis. Quand je me suis calmé, Louis a embrassé mon front et on s'est regardé longuement dans les yeux. Il s'est excusé de s'être autant énervé, mais que c'était parce qu'il s'inquiétait pour moi. Je lui ai dit que c'était moi qui étais désolé pour mon comportement ces dernières semaines. Louis n'a pas prononcé un mot de plus, et quand j'ai senti qu'il allait partir, je lui ai timidement demandé de rester dormir avec moi. Alors il s'est déshabillé et je me suis allongé dans mon lit. Sur le côté. Je sais qu'il a vu mon pansement, c'était inévitable, mais il n'a rien dit. J'ai fermé les yeux et il s'est allongé à côté de moi, et il m'a câliné. Puis nous nous sommes endormis.
