conversation tendue

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Dès que Clarke entra dans sa tente pour faire son sac, Octavia déboula en exigeant de savoir pourquoi elle avait reçu l'ordre de rester au camp au lieu de partir avec eux en mission.

-Tu ne peux pas venir parce que tu n'es pas une Trikru.

-Mais j'en suis une, rétorqua-elle.

-Pas dans cette dimension, essaya de se rattraper Clarke, dans l'ancien futur tu étais une Trikru car tu avais réussi à t'intégrer dans le camp mais ici, ils ne savent pas que tu es des leurs et qu'ils peuvent te faire confiance.

-Alors laisse-moi l'occasion de leurs montrer que je suis digne d'être des leurs.

Clarke devait avouer que cette raison était pour le moins valable, elle ne pouvait pas empêcher Octavia de retrouver son peuple, elle n'avait jamais été du peuple du ciel mais elle avait trouvé une maison ici sur Terre plus qu'aucun Arkers ou même membres des cent ne pourrais trouver ailleurs, c'était sa place.

-Bon d'accord, tu viens, et demande à Indra de venir je ne veux pas avoir à te surveiller.

-Merci, elle se dirigea vers la porte mais se stoppa.

-Pourquoi ils te suivent toi, tu n'es pas une Trikru, ils te suivent comme une des leurs ?

Clarke aurait pu croire que cette question était une sorte de vengeance puérile, mais elle avait capté le sous-entendu douloureux qu'elle dissimulait "Pourquoi ils t'on directement accepter alors que moi non ?"

-Je ne sais pas, depuis que tout le monde a appris pour le bébé, ils se voient tous comme dans l'obligation d'être dans mes faveurs comme si j'étais...non pas leurs Heda....mais une sorte de reine et ça me met mal à l'aise et de toute façon pour l'instant le plus important c'est de retrouver Lexa et pas de se disputer.

-Je sais je ne veux pas que le fait que ma rancœur ne t'empêche de sauver Lexa;

-Que nous sauvions Lexa si tenter qu'elle ne soit pas juste partie d'elle-même.

-Non, elle ne faisait pas ça, elle t'aime trop pour partir.

-Non, je le sais, je suis juste paranoïaque, tu m'aide à faire mon package, je ne sais pas quoi prendre, la dernière fois que je suis resté en forêt j'étais en mode survivant toute seule plutôt que confort entourée de plein de garde.

-Si tu veux.

Octavia avait beau sourire, Clarke avait compris que son amie était vexée d'être mise de côté malgré toutes ses connaissances sur les Grounders et que ses derniers la préfèrent seulement à cause de son bébé.

-Tu sais que je n'ai pas chercher toute cette attention de ton peuple.

-Je le sais mais ça fait toujours mal malgré tout.

-Tout ce que je voulais c'était Lexa et au finale tout le monde me voit comme la femme de Heda et la personne qui porte un bébé magique miracle qui risque de devenir le prochain commandant s'il est un night Blood, ce dont je ne doute pas pour le moment. Moi je voulais juste avoir ma famille, Lexa et mon bébé qui pourrait aussi devenir un guérisseur qui n'aurait jamais à prendre la vie de quelqu'un mais qui passerais sa vie à en sauver, donc oui pour l'instant je suis un peu sur les nerfs car ma copine à disparue.

-Je ne t'en veux pas, t'inquiète mais mon neveu juste un peu.

-EH !!!

-Ça fait du bien de tout lâcher sans se retenir.

-Trop !!!

Elles se serrent dans une étreinte comme les deux sœurs qu'elle était devenue.

-Tu sais bébé commandant doit avoir un drôle d'humour.

-Le même que sa mère....

-Le commandant a de l'humour, attend que je reprenne mais esprits, je suis choquée !

-T'es pas drôle toi par contre.

Parler de Lexa donna envie à Clarke de courir dans la forêt et la retrouver seule s'il le fallait.

Octavia avait capté l'émotion de Clarke.

-T'inquiète pas on va la retrouver, mais en attendais il faut que nous fessions ton sac, il te faut une couverture, des armes, un pot de peinture de guerre prend celui de Lexa au pire, et te connaissant un calepin à dessin et des craies de charbon.

O la connaissait plus qu'elle ne le croyait cela la fit sourire.

-Bon voilà, on se voit demain, bonne nuit.

Clarke remarquait dans un coin de sa tête que O n'avait pas de tente personnelle.

-Bonne nuit à toi et profite de Lincoln mais ne me réveille pas.

O lui tira la langue comme une enfant et sort de la tente.

le temps d'une vieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant