le temps d'une vie

La face sombre

Le temps que je fasse une première auscultation de l'enfant qui devenait de plus en plus chaude Clarke était déjà revenu avec tout mon matériel. Mais son expression tomba encore plus quand elle m'entendit soupirer "la fièvre de l'espace..."

-C'est aussi grave que cela cette fièvre ? demanda-t-elle incertaine.

-Je ne connais pas les conséquences que la fièvre aura sur elle. La fièvre est une maladie qui est survenue sur l'arche quelque temps avant notre descente sur Terre. Sur le système des arkiens je sais que cela entraîne des vomissements, de la fièvre, des convulsions, des problèmes oculaires, mais sur elle avec son sang si spécial et son ascendance terrienne, je ne sais vraiment pas.

-Crois-tu qu'elle l'ai attrapée au contact d'un des rescapés ?

-Non, je ne pense pas, c'est une maladie dût au manque d'oxygène sur une longue durée...

-Alors quoi ?! s'énerva Clarke.

-Calme toi ! Ne t'énerver ne lui viendra pas en aide !

Clarke souffla un bon coup et se retourna vers sa petite fille. Allongée dans son grand lit, elle avait l'air encore plus fragile.

-Je sais mais je m'inquiète tellement pour elle, elle est surement le seul enfant que je n'aurais jamais...

-Pourquoi tu ne pourrais pas en avoir d'avoir d'autre ?

-Car ce genre de conception "magique" est vraiment rare, ce n'est arrivée qu'avec le premier commandant.

-Fait confiance à l'avenir pour cela et est confiance en moi pour sauver ta fille.

Pov Clarke

Elle à l'air si fragile et immobile, elle qui court toujours dans tous les sens en riant. Je donnerais n'importe quoi pour pouvoir avoir la chance d'essayer de la mettre au lit encore au moins une fois et je ne m'en plaindrais plus jamais.

Comment annoncer à Lexa que je ne sais pas ce que sa fille a, et que donc je ne peux pas la guérir efficacement. Elle va être déçue et énervée. J'entrouvre la porte de notre chambre et la vois sur le canapé, la tête dans les mains. Elle se relève rapidement quand elle sent ma présence dans la salle. La petite étincelle d'espoir dans ses yeux s'éteint quand elle vit les quelques larmes sur mon visage. Et au contraire de la colère que je m'attendais à devoir subir, elle me prit dans ses bras. Nous nous rassurions l'une l'autre. Elle est ma bouée et je suis la sienne dans cette mer de doute et de peur.

Pov Lexa

J'avais eu de l'espoir, beaucoup trop peut-être, car je savais qu'Allia n'avais jamais été malade une seule fois depuis sa naissance, ce que je pensais être une grâce des dieux. Mais maintenant je sais que cela n'était que la face brillante d'une pièce de monnaie et que nous devons maintenant faire face à son côté le plus sombre. La balance universelle nous juge toujours qui que nous soyons. Pour que cette maladie est pu percer les défenses de mon bébé, elle ne devait certainement pas être si banale qu'un rhume.

Mais tout l'espoir que j'avais en moi disparut devant le visage baigné de larme de ma femme, de mon ange déchut.