Peut-être

1.1K 53 3
                                    


A ce moment-là je vis Abby se dirigée doucement mais surement vers nous. Elle triturait ses mains, un signe évident de sa nervosité. Je crus au début que c'était à cause de moi et de mes manières d'enseignements culturelles mais ses yeux fixaient la petite tête blonde dans mes bras.

Malgré ce que devait penser cette femme, je ne comptais pas la séparer de sa propre fille de sa petite fille, mon seul est de rester en paix, cette paix si durement acquise avec en la vie de beaucoup trop de personnes.

Quand elle fut à notre niveau, j'eu la gentillesse de lui offrir une perche.

- Bonjour Madame Griffin.

Sans même quitter Allia des yeux elle me répondit vaguement.

-Appelle moi Abby...

-Maman tu te sens bien ? demanda Clarke pas très sûr de la santé mentale de sa mère.

Abby releva doucement la tête et lui sourit d'un sourire hésitant.

-Oui, c'est jusque que ça fait étrange de découvrir que mon bébé a eu un bébé.

-J'imagine, rigolais-je.

Abby me regarda cette fois-ci d'un regard vengeur qui se transforma rapidement en un beaucoup plus doux et me dit doucement :

-Je sais que vous aimez ma fille, mais je vous avoue que je ne sais toujours pas quoi penser de vous. Mais pour le bien de ma relation avec ma famille je vous donne une chance.

-Merci Abby, cela vaut vraiment le monde pour Clarke et moi. Et puisque tout est ok, je peux...

Je descendis Allia de ma cuisse d'où elle était perchée depuis le début de la conversation à écouter, mais contrairement à d'habitude elle partit se cacher derrière mes jambes. Clarke se baissa à sa hauteur pour la rassurer.

-Tu peut y aller ma chérie, personne ne te veut du mal ici.

Sa voix était toujours douce quand elle parlait à Allia, mais tout ce que-elle eu en réponse fut que la petite leva doucement son bras et pointa du doigt Abby, comme si cette dernière était un fantôme sortit tout droit d'un de ses cauchemars.

Abby rejoint les côtés de Clarke comprenant qu'elle était la raison de la peur de l'enfant.

-Je ne te veux pas de mal Allia, je suis ta grand-mère.

Allia sortit de sa cachette et son visage qui quelques secondes avant était celui de la peur était fermé tel celui de sa mère après des heures de querelles incessantes avec certains ambassadeurs. Elle se tenait beaucoup trop droite pour une enfant de son âge, et sa voix était froide quand elle lui répondit :

-Je sais qui vous êtes, Nomon me là déjà dit, mais je vous est vue être emportée dehors par certains de nos gardes. Donc pour moi en suivant une certaine logique, vous êtes mauvaises, donc vous êtes un ennemi de mon Heda.

Abby était choquée de la façon de parler de cette jeune enfant d'à peine 2 ans.

Voyant que les propos de sa princesse commençaient à devenir plus...politique que familiales, elle voulut la réprimander mais Clarke fut plus rapide.

-Allia votre grand-mère n'est pas une ennemie de l'esprit ! Vous lu devez autant de respect qu'à nous !

Allia baissa la tête vaincue.

-Je suis désolé, j'ai tirée des conclusions beaucoup trop vite.

Elle se retourne vers sa mère et lui demande :

-Puis-je retourner m'entraîner avec Aden et les nightblood ?

-Oui mais demande à Samil de t'accompagner à travers la ville jusqu'au terrains près de la cascade.

Elle partit assez triste.

-Je suis désolé elle n'est pas comme cela d'habitude, essaya de la rassurer Clarke.

Abby se tourna vers l'endroit où avait disparu Allia.

-Puis-je essayer de lui parler plus tard ?

Clarke et Lexa se regardèrent pas très sûr de savoir quoi répondre.

-Si vous voulez.

le temps d'une vieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant