Confrontation directe

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Le soir même je montais les quelques escaliers qui séparait mon palier aux appartements royaux. Je n'en revenais toujours pas que ma propre fille faisait maintenant partie de la famille royale la plus puissante du monde ou du moins du monde connu et surement encore vivable, qui peut bien savoir ce qui se passe de l'autre côté de la planète.

J'arrivais devant la porte d'Allia, frapper fut plus compliqué mentalement que ce que j'avais pensé à l'origine.

Ce ne fut ni une des filles ni la petite qui ouvrit mais une jeune femme que je n'avais jamais vue ici.

-Qui êtes-vous ? Me demanda-t-elle timidement

-Abby, je viens voir la princesse.

Elle me regarda soudainement suspicieuse.

-Je ne pense pas que vous avez le droit sans la présence de Heda ou de la Queen.

-Je suis sûr que vos Hedas ne seront pas offensées de ma visite, j'ai leurs autorisations. De toute manière je suis la mère de Clarke, c'est donc ma petite fille dans cette pièce.

-Je vais devoir en parler avec elles, je reviens. Ne bougez pas d'ici.

Elle partit d'un pas pressé, je compris rapidement comment les 100 avaient pu trouver du plaisir à ne pas respecter les règles. Je poussais la porte.

Ce que je vis dans la pièce fut indescriptible, Allia couchée sur le ventre au milieu de la pièce entourée de cartes et griffonnant sur une autre qui représentait le continent mais avec pleins de lignes et de flèches qui s'entrecroisaient de plusieurs couleurs différentes.

Une stratégie de guerre.

Comment à un si jeune âge peut-on réfléchir au meilleur moyen le plus efficace de tuer le plus de monde possible ?

J'apprécie beaucoup moins ma nouvelle belle-fille tout d'un coup. Sa manière d'élever ma petite fille surtout.

Je m'approche doucement d'elle :

- Coucou chérie.

Elle ne relève même pas la tête, comme si je n'étais pas dans la pièce avec elle. Puis elle laissa échapper un léger :

- Je ne vous aime pas, vous êtes un mirage de quelque chose que je ne pourrais jamais avoir.

Bon, elle était directe, mais je peux l'être aussi.

- Pourquoi ? Je ne t'ai rien fait à ce que je sache.

- Pas encore.

Elle ne me regarde toujours pas et continu de griffonner, on aurait dit que je n'avais même pas parlé.

-Comment ça ?

-Votre peuple est idiot et irrespectueux, vous avez déjà commencés à étendre votre territoire sur des terres qui ne vous appartiennent même pas.

-Nous ne pouvions pas allez autre pars.

Elle releva doucement la tête et me lança un sourire sarcastique.

-Vous n'avez pas pensé à la zone morte, un grand désert plein d'espace pour nous laisser en paix.

-Comment peut tu penser çà ?!

Elle recommença à tracer des lignes sur sa carte.

-Ou tout simplement faire comme ma mère et son clan et vous intéresser à notre culture au lieu de directement nous classer comme sauvages juste parce qu'ont à pas besoin d'électricité pour vivre.

-Nous ne pensons pas cela du tout de vous, vous êtes juste très différents de nous, tentais-je de me défendre.

J'hallucine cette enfant est vraiment terrible quand elle le veut !

Je continuais de la regarder griffonner pas prête du tout à me déclarer vaincue, mais elle semblait être inconsciente de ma présence. Je commençais donc à lire sur l'origine des Grounders empruntée à Clarke, leurs origines sont très intéressantes, commencées juste après la fin des bombes même quand les radiations étaient encore présentes dans l'air.

D'un coup j'entendis un léger boom, je vis Allia allonger sur le sol près des cartes. Rien n'aurait pu me mettre la puce à l'oreille sur un quelconque si le teint de l'enfant n'était pas de couleur écrevisse.

Je me dépêche d'approcher, elle est bouillante, même si le feu dans l'âtre est presque éteint. Je cours d'un côté de la pièce à l'autre pour enfin me retrouver dans les appartements de ses mères en criant ma panique.

En moins de 5 minutes tout le monde était dans la chambre de la princesse, que ce ne soit ses mères ou bien ses tantes ou même quelques servantes courageuses mais trop curieuses. Cela faisait beaucoup trop de personnes en même temps dans la chambre d'un malade aussi royal puisse t'il être. L'instinct de médecin pris le dessus.

-Tout le monde sort de cette pièce, vous être trop !

Tous les visages se tournèrent vers moi et beaucoup reflétaient de la colère, de la rancœur ou juste de l'anxiété et de l'angoisse.

le temps d'une vieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant