face au meutrier

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Clarke redécouvrait Polis, sa maison, son refuge. Du haut du cheval elle pouvait voir les visages de la population se changer de leurs réjouissements pour le retour de leur commandant, à une perplexité pour sa venue bien que prémédité, les gens s'inclinaient devant elle, tout le long du chemin jusqu'à la tour, le symbole de son retour.

Une fois les chevaux rangés au calme dans leurs stalles le temps était venu d'affronter les ambassadeurs tant redouter et le pire de tous le fleimkipa (gardiens des flammes), Titus. Clarke ne savait pas de quoi elle avait le plus peur qu'il lui saute dessus ou qu'elle lui saute dessus, les deux possibilités sont aussi probables l'une que l'autre.

Tous les étages avaient été montés et les portes de la salle du trône franchie mais n'était pas le même temps, donc Clarke n'avait pas de place pour elle, elle se sentait tous d'un coup comme une envahisseuse dans sa propre maison, elle hésita à se rapprocher de la brune qui avait le pouvoir ici sous tous les yeux des ambassadeurs.

Comprenant son malaise Lexa invita Clarke à venir près d'elle, mais au dernier moment elle lui attrapa le bras et la conduit sur ses propres genoux. La réunion commençât.

La tête que tirait Titus valais vraiment tout l'or du monde, on pourrait croire que ses yeux allaient se faire écraser par ses sourcils tellement ils étaient froncés.

Une fois que Clarke avait fini de se réjouir de la colère qu'elle provoquait dans la tête du conseillé, elle se concentra sur le discours de son amant.

-C'est pour cela que mon enfant à naître est aussi développé par rapport à sa récente conception, les temps sont assez incertains pour un enfant trop jeune, je compte bien garder la mère et l'enfant près de moi.

Elle avait dit cette dernière phrase en regardant Titus du coin du l'œil.

Clarke avait dû être dans ses petits nuages de vengeance plus longtemps qu'elle ne l'avait pensée, elle avait manqué une grande partie du discours, mais elle le connaissait déjà de toute manières.

Tous les regards étaient maintenant fixés vers elle.

-Dis quelque chose, lui glissa Lexa

-Tous ce que vous a dit votre Heda est vrai, je ne suis arrivée sur vos terres que depuis moins d'une moins mais depuis quelques jours je ne cesse de m'apercevoir que je connaissais des choses que je n'avais jamais apprise.

Titus parla de sa voix irritante pour la première fois et Clarke s'en serrais bien passée.

-Que savez-vous précisément ?

Il ne voulait vraiment pas lui faciliter la tâche.

-Tous d'abord je ne sais comment mais je comprends et parle couramment votre langage que je n'avais jamais entendus mais aussi beaucoup de choses sur votre passé comme vos religions, sur vos commandants et cela depuis le début et toutes vos guerres.

-Prouvez le !

Titus semblait être sur la défensive.

Lexa cria toute sa rage refoulée sur lui :

-Elle n'a pas à ce prouvez, je la crois.

-Non, laisse je vais me prouvez auprès de vous, faites vos tests.

Titus avait le même regard que si on lui avait donné l'autorisation de torturer Clarke, ce qui lui donna un léger frisson, Lexa compris tout de suite pourquoi elle frissonnait elle l'a serré vers elle de plus en plus tout le temps des tests.

Ces derniers n'avaient rien de compliqués quand on connaissait toutes les réponses, ce n'était que des questions sur leurs passés et bien-sûr le tout en Trigedasleng.

Au tout début Titus avait la foi dans sa version de l'histoire celle où la fille mentait et que son commandant retournait dans sa solitude où il pourrait facilement la contrôler. Mais au fur et à mesure des bonnes réponses que Clarke déversait telle une source infinie il fut forcé de déclarer :

-Cette jeune fille dit vrai, je pense qu'elle porte en elle l'esprit du bekka premheda autant sinon plus que Heda.

Tous les ambassadeurs était bouche-bée.

Clarke descendit des genoux de Lexa et lui demanda à voix basse si elle pouvait disposer pour se reposer.

Quel bonheur quand elle arriva dans la chambre de Lexa, qui bien évidemment était maintenant la sienne, elle ne retournerait pas dans l'ancienne, trop de mauvais souvenirs.

Aller un bain et coucher, Lexa arriva quand la blonde dormait déjà, elle se glissa dans son flan et comme un aimant Clarke se nichant dans le côté de Lexa, elle ne pouvait pas la quitter même inconsciente.

L'avenir allait être plus brillant, ce ne pouvait qu'être vrai.  

le temps d'une vieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant