Plan

747 38 0
                                    


Cet homme m'intéresse malgré moi. Il est convaincu de ses idéaux malgré le fait qu'il n'est aucun argument pour les approuver. Il a eu le cerveau lessivé sans aucun doute. Je le plain sincèrement.

Je m'assois directement sur le sol, le sol calé contre un arbre non loin du point de ralliement.

- Tu penses à quoi ?

Lexa vient se glisser entre mon dos et l'arbre. Ses doigts commencent leurs danses habituelles sur ma nuque, son souffle frôle mon cou et m'envoi des frissons dans le dos. Inconsciemment je fonds en elle, je pourrais rester toute ma vie dans ses bras...

Plus rien ne semble durer, mais malheureusement pour mes tendres rêves, les hurlements de Sam me ramenèrent à la dure réalité et de mon cauchemar bien trop réel à mon goût.

Je n'avais pas remarqué au début que Lexa m'avait inconsciemment déplacé du côté de l'arbre qui restait invisible au prisonnier. Je me rappelais que ma brune m'avait posé une question.

- Je ne sais pas vraiment, à tout j'imagine, les derniers événements et comment diable nous allons pouvoir nous en sortir.

- Tu ne devrais pas être venus, je le savais.

Je cale ma tête contre son épaule pour pouvoir voir son visage et lui parler directement :

- Non, je devais venir, cela ne servirait à rien que je tourne en rond à la maison en m'inquiétant sans cesse. Au moins je sers à quelque chose ici. Je fais confiance à ma mère pour surveiller l'évolution d'Allia à ma place.

- Allia... J'ai l'impression que cela fait des années que je ne l'ai pas vu sourire ou juste entendu rire et courir dans tout Polis. Mes réunions sont tellement ennuyeuses quand je sais qu'elle ne viendra pas l'interrompre pour me raconter sa journée.

- Il ne faut pas penser à ce qui nous manque en tout cas, pas pour le moment. Nous devons plutôt imaginer tout ce que nous ferons quand nous la reverrons, une fois qu'elle sera guérie. Et surtout comme nous allons faire pour trouver ce fichu plant de verdure... Cela pourrait ressembler à n'importe quoi et être n'importe où.

- Cela doit être dans une pièce spécialisée et bien protégée s'ils ont le poison en leurs possession, mais bon ils sont surement idiots puisqu'ils ont laissé partir leurs espions sans réserve en plus. Nous apprenons à tous nos guerriers à avoir chaque remède de chaque poison sur eux. Depuis leur enfance, nous...

- Je n'aime pas partir à l'aveuglette.

Elle cessa de me regarder et concentra son regard sur l'horizon, loin devant nous comme concentrer sur un avenir qui n'existera peut-être jamais.

le temps d'une vieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant