Mouvement

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*ATTENTION ! CONTENU VIOLENT CAR SCÈNE DE TORTURE !!!*

-Tu n'aurais pas dû me manquer de respect comme cela devant mes ambassadeurs !

-Fais pas comme si c'était la première fois et tu dis ça juste parce que tu voulais le tuer sur place ! Mais devine quoi ?! C'est complètement idiot ! Tu ne peux pas le tuer ! Il est peut-être notre seule chance de guérir Allia !

-Ne me fais pas passer pour la méchante Clarke ! Tu sais que je ne veux que sa guérison, c'est ma fille aussi !

-Alors réfléchis merde ! Tu m'en veux parce que je t'ai empêché de défouler toute ta misère sur ce gars !

-Je ne t'en veux pas !

Lexa saute sur le canapé, épuisée de cette tension qui grandit de jours en jours entre elle et Clarke depuis trop longtemps maintenant. La blonde l'a rejoint plus doucement. Lexa n'avait jamais remarqué à qu'elle point sa femme avait changé depuis leur mariage. Physiquement, elle avait pris du muscle et maintenant avait des tresses dans les cheveux qu'elle gardait tous les jours. Son visage avait pris de légers plis. Elle avait changé mais elle était toujours aussi belle à ses yeux. Mais c'est mentalement qu'elle était la plus différente, son tempérament c'était calmé, ou du moins elle l'avait légèrement mis sur pause pour tenir son rôle de reine et de maman. Elle ne lui tenant même plus tête durant les réunions alors qu'elle savait que bien souvent la blonde n'était pas forcément d'accord avec tous ses décisions mais elle se taisait juste pour ne pas être mal vu des autres clans. Elle se contentait de lui parler franchement en priver, loin des regards.

-Tu sais que je ne t'en veux pas vraiment, je ne t'en voudrais jamais. Mais j'ai peur de ce que ces gens peuvent faire s'ils sont animés de la même haine que dans leurs anciennes vies. Aucun d'eux ne mérite de vivre sur mes terres.

-Je sais que tu veux être plus prévenante cette fois mais avoue que tu allais faire une erreur, au moins une fois dans ta vie.

La brune se releva pour continuer de faire les cent pas, une habitude qu'elle a développée dans cette vie.

-Je n'aurais pas dû sauter à la violence, mais j'avoue que jamais cru que tu le veuille autant que moi au vus de ses révélations.

-N'en soit pas si sûr...Je le veux autant que toi, mais je préfère penser aux fantastiques tortures qui lui feront sortir ses dents et la vérité par la même occasion. Wanheda n'est pas aussi compatissante.

Comprenant que sa femme avait eu le bon réflexe cette fois, elle s'avoua vaincu et laissa Clarke aller jouer avec sa nouvelle poupée. Revenons à Clarke qui descend encore les longs escaliers qui menait jusqu'à ses cachots personnels. Dedans, une dizaine de salles convertis en cellules pour son utilisation personnelle, très peu de personnes connaissaient son existence. A l'origine cet endroit lui servait uniquement à se défouler pendant sa période pleine de bizarreries et de pouvoirs en tout genre pendant sa grossesse mais maintenant que tous étaient redevenu normale... Elle ne se serais jamais vu comme quelqu'un qui avait besoin de faire du mal à autrui mais depuis la fin des guerres, son côté "maléfique" n'a cessé d'augmenter et d'hurler pour de la violence. Ces actions avaient souvent des conséquences de canaliser ce moi intérieur que la méditation ne pouvait plus contenir son pouvoir visiblement plus imprévisible et destructeur que celui de Heda. Elle avait donc besoin d'un lieu loin de tous pour extérioriser ses pêchés.

Elle arrive enfin à la petite porte, elle était peu visible dans la quasi-obscurité du couloir, il fallait vraiment savoir qu'elle était là. Dedans il n'y avait qu'un garde, ce dernier savait que si quelque chose sortait où rentrais sans un ordre direct d'elle ou de sa femme il serait le premier puni donc aucun besoin de dire que ce pauvre homme faisait tous pour éviter le moindre problème.

Elle n'avait pas beaucoup de prisonniers, seulement deux condamnés à mort devenu fou par l'isolement et bien sûr ce cher Sam. Elle s'avance sans peur jusqu'à la geôle. Le prisonnier était attaché par des liens de métal au niveau du cou et des poignets, ses jambes tombaient dans le vide comme s'il avait définitivement perdu l'envie de se tenir debout.

-Alors appréciez-vous Polis jusqu'ici ? lui lança-t-elle

Il releva douloureusement les yeux vers elle, les gardes avaient dû se donner beaucoup de plaisir à le torturer avant sa venue.

-Comment puis-je apprécier une ville pleine de sauvage ?!

Clarke haïssait ce mot "sauvage", comme si eux étaient civilisés ! Même pas capable de diriger un peuple en paix avec lui-même, depuis aussi loin qu'elle pouvait se souvenir l'Arche a toujours été en guerre civil.

-Si je suis une dite "sauvage" je vais me comporter avec une sauvage avec vous.

Il commence à trembler quand Clarke se dirigea vers la table dans un coin de la pièce avec dessus des armes de toutes tailles, certaines même était rougies par des charbons ardents. Rien ne semblait une meilleure option qu'une autre pour Sam. La blonde pris un petit poignard et d'un coup elle l'enfonça dans la cuisse de l'homme. Ce dernier poussa un cri des plus stridents qui à surement pu se faire entendre jusqu'à Flourkru.

-Est ce que tu te sens un peu plus bavard maintenant ?

Dès qu'il reprit ses esprits il lui cracha : - Je ne te dirais rien sale putain à Grounder ! Tu es aussi perdu que ces monstres qui pullulent sur MA planète !

-TA planète ! On l'a détruite cette planète par nos guerres et à peine vous avez mis un pied dessus que vous voulez en créer une autre.

-Parce que cette terre est trop bien pour vous.

-Rien ne vaut de tuer des innocents, souffla la déesse de la guerre.

Elle récupère le petit poignard de la cuisse de son ennemi et cette fois lui planta dans son abdomen à un endroit où elle savait qu'elle n'atteindrait aucun organe qui pourrais réduire la durée de vie de son jouet. Mais de cette façon il arrêterait de gesticuler et elle pourrait enfin commencer son œuvre d'art favoris.

Wanheda récupère une sorte de scalpel mais plus effilé et sans hésitation commença à lui découper chacun de ses ongles, soulevant délicatement chacun d'eux pour les tirer d'un coup sec par la suite. Elle s'arrêta néanmoins après les cinq premiers doigts et releva son regard vers le visage du prisonnier. Son visage défiguré par une grimace d'une douleur inimaginable et il pleurait ouvertement. Mais ne semblait pas vouloir dire quoi que ce soit de constructif du point de vue de Clarke. Sur un coup de tête elle lui coupa la main. Ses hurlements redoublèrent.

-Dis-moi comment guérir ma fille !

Il se contenta d'hurler 10 fois plus fort.

-Dis-moi si tu tiens à ta vie !

-Je ne veux pas mourir commença-t-il à pleurnicher

-Alors parle-moi !

-Je ne sais pas ....

-Ne me mens surtout pas !

Sam baissa les yeux vers le sol puis rejeta un regard à Clarke comme s'il était en pleine réflexion. Il finit par souffler tous l'air de ses poumons.

-Si je vous le dis il me tuera,

-Nous pouvons vous protéger si vous nous aider à comprendre contre qui ont se bat.

-Je veux juste vivre...

-Alors dit moi merde !

-On a commencé par //

le temps d'une vieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant