Je me réveille difficilement et je remarque que je suis dans le lit dans ma chambre. J'ai des douleurs de partout. J'ai sûrement des côtes cassées vu comment il m'a frappé hier. Bon j'exagère un peu mais j'ai vraiment très mal. Sarah entre dans la pièce avec Suzanne
Sarah : vous allez mieux ?
Moi : oui un peu. Bonjour Suzanne.
Suzanne : bonjour à vous madame.
Moi : Sarah j'ai faim est-ce qu'il y aurait qqch à manger ?
Sarah : je vais aller vous chercher à manger. Elle sort.
Suzanne : je suis vraiment désolée de ce qui vous est arrivée mais je vous avait dit de faire profil bas devant lui et de ne pas le défier.
Moi : je sais mais est-il fou au point de me frapper de la sorte. Surtout qu'il est en tord dans cette situation.
Suzanne : vous êtes sa femme mais sans enfant vous n'êtes pas légitime. Il a toujours vécu libre de faire ce qu'il voulait mais avec une forte pression en tant qu'héritier qui fait qu'il s'est recroquevillé sur lui-même, en cachant à tous son vrai visage. Je vous conseillerais de le brosser dans le sens du poil jusqu'au moment où vous serez enceinte...
C'est à ce moment que Louis rentre dans la chambre. Suzanne, s'incline légèrement devant lui. Il lui sourit d'un sourire complice sans porter son attention sur moi.
Louis : je ne savais pas que vous vous connaissiez.
Suzanne : votre père le roi, m'a demandé d'accueillir madame votre femme et de veiller à satisfaire tout ses besoins.
Louis : je comprends mais je ne t'ai jamais vu t'attacher à une en particulier.
Moi : je vous rappelle que je ne suis pas l'une d'entre plusieurs mais je suis votre femme, je dis tout cela sèchement.
Louis, se retourne non plus avec le regard amusé de tout à l'heure mais avec un regard noir qui me fait regretter ce que je viens de dire dès l'instant.
Louis : vous n'avez toujours pas retenu la leçon à ce que je vois et les coups n'ont pas suffit. Nous avons tout le temps d'y remédier. Suzanne occupez vous bien d'elle pour qu'elle soit présentable pour le dîner de ce soir. Mère ne supporterait sûrement pas qu'elle n'y assiste pas et lui fasse faux bond. Et essayez de cacher ses bleus et de mettre des couleurs sur son visage.
Il sort de la pièce rapidement. Je bouillonne de rage. Comment peut-il être aussi complaisant et méprisant ? J'ai voulu rétorquer mais Suzanne m'a lancé le regard du genre : je vais m'occuper de tout et toi tu te tais. C'est alors que Sarah rentre dans la pièce avec un plateau remplis de bonnes choses à manger.
Sarah : voilà votre repas. Une des servantes de la reine m'a informé du dîner de ce soir. Il faut que vous fassiez forte impression et vous rattrapiez pour l'erreur de la veille. De plus vous ne m'aviez pas raconté toute l'histoire en oubliant de dire que vous étiez descendue à la salle des banquets en petite tenue. C'est une véritable honte. Mais j'avoue que ça a eu l'effet escompté car tous les hommes présents ne font qu'en parler. Je vais vous trouver qqch de plus provoquant pour ce soir.
Elle est vraiment folle, mais je suis pas mieux non plus puisque je me mets à rire comme une idiote. C'est pourquoi je l'adore elle trouve toujours un moyen de détendre l'atmosphère comme par magie. Même si parfois elle peut-être très distante et froide. Je mange, je me douche et révise un peu les bases de comment se comporter en digne princesse pour pas me foutre la honte là-bas. À 19h, Suzanne vient me chercher pour me conduire jusqu'à un grand bureau avec une bibliothèque
Suzanne : c'est le bureau de son altesse, le prince. Il va arriver. Je vous laisse.
Je commence à contempler les livres de la bibliothèque avec envie et admiration. Bon j'adore lire. Je prend un livre d'un certain Alfred Musset . je m'assois dans un fauteil et je me plonge dans ma lecture. Si bien que je n'entends pas que quelqu'un est rentré dans la pièce et s'approche de moi. Je sens un souffle chaud dans ma nuque, je me retourne effrayée.
Moi : ce n'est que vous. J'ai eu peur.
Louis : que moi ? Vous étiez très concentrée. Vous aimez lire ?
Moi : énormément. Ne devrions-nous pas nous diriger vers la salle du dîner ?
Louis : tu peux me tutoyer si tu veux ? De toute manière tu l'avais déjà fait quand nous étions sortis de l'église.
Moi : j'étais vraiment vexé et je te rappelle que c'est toi qui a commencé.
Louis : c'est pas faux. Tu es différentes des autres, intéressant même très intéressant. Tu es très belle aussi, me souffle-t-il à l'oreille.
Moi : merci, je réponds d'une voix assez mal assurée.
Louis : à propos de quoi étais tu fâchée ?
Moi : quand je suis arrivée à l'église vous m'avez regardée comme un objet sans valeur. Vous ne m'avez pas embrassé à la fin de la cérémonie, je dis d'une voix énervée.
Louis : donc c'est le baiser qui t'a frustrée ? Me demande-t-il en souriant. Il s'approche de moi lentement.
Moi : non je n'étais pas frustrée. C'est faux, je réponds rapidement pour me défendre et aussi parce que je suis assez gênée. Ce que je voulais....
C'est à ce moment que me coupant la parole, il m'embrasse sauvagement et langoureusement. Tellement que je n'ai pas le temps de réfléchir. Il force le barrage de mes lèvres pour y introduire la sienne et jouer avec la mienne. Il me soulève et me pose sur son bureau sans arrêter de m'embrasser. Il commence à m'embrasser, à me mordiller et à me sucer doucement la peau du cou et des oreilles. Je me cambre et je commence à produire des sons bizarres : oh mon dieu je gémis ! Il est de plus en plus content de lui et continue à me titiller. J'en veux plus ! Mais qu'est-ce que je suis en train de me dire dans ma tête. Il faut que je lui dise d'arrêter. Mais je n'y arrive pas, mon corps me le refuse.
Moi : Louis.... On devrait se ..... rendre à table.... tes parents doivent.... Ah !
Je ne comprends pas pourquoi ses petits gestes, me font me sentir si bien. Je suis sur le point de jouir, lorsqu'on entend qqun frapper à la porte.
Suzanne : Mr, le roi et la reine vous attendent tous les deux pour dîner.
Louis : merde! On arrive Suzanne. Merci. Nous devons y aller Anastasia.
Il se releve. Je remets en place rapidement mon col. Et j'essaie de défroisser ma robe. Je descend de son bureau le souffle court mais avec autre chose en plus : je ne suis pas satisfaite et mon corps en veut plus. Il me sourit de manière coquine, me prend la main avant d'ajouter
Louis : ne t'inquiète pas je finirais ce que j'ai commencé cette nuit. Je ne vais pas te laisser sur ta fin, ce ne serait pas très galant.
Je rougis, je me sens tellement honteuse. Je ne comprends pas comment, il a fait pour s'en rendre compte. Je devrais lui demander après. Mais son visage est redevenue de marbre et nous sommes allés à la salle du dîner, bras sous bras.
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Sous l'emprise d'un diable
Casuale"BEAU. SEXY. VANTARD. CONNARD. ORGUEILLEUX. POSSESSIF. DIABOLIQUE. SALAUD. Tous ces mots pourraient définir cet homme ou ce diable." "Mais pourquoi ? D'après ce que je sais de lui ne devrait-il pas être le mari parfait ? " "Laisse...