chapitre 26

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Pdv Claire

Je sors de la pièce, toute essoufflée. Je me rends dans ma chambre, sous les regards des gardes postés dans les couloirs. J'ai l'impression qu'ils savent ce qui s'est passé et me jugent du regard. C'est vraiment dérangeant. Qu'est-ce qui vient de se passer ? Ce n'est pas possible, ne me dites pas que je viens de l'embrasser ? Et j'étais toute chaude, en plus ? Merde. Qu'est-ce que je dois faire ? Je suis interrompue dans mes pensées, quand j'entends un coup de porte. Je vais ouvrir. C'est Lucie, merde. Qu'est-ce qu'elle me veut maintenant ?

Lucie, d'une voix calme et un sourire au lèvre : je vois que tu n'es pas si stupide que je le pensais. Laisse moi entrer. Je ne comprends pas ce qu'elle veut dire, mais je la laisse entrer. J'ai vu sur les vidéos surveillance, ce qui s'est passé. Je rougis de honte. Ne t'inquiète pas, j'ai fait supprimé la vidéo dès que je l'ai vu. Elle s'assoit sur mon lit. Bon passons à autre chose. Veux-tu que l'on passe à la suite ?

Moi, suspicieuse : qui êtes vous et que me voulez-vous ?

Elle, toute souriante : tu connais déjà mon nom, c'est Lucie. Mais mon vrai nom, c'est Laura. Son sourire disparaît brusquement. J'étais un agent de ton père, infiltrée dans le groupe de Jonas. Une larme coule sur sa joue. J'aimais vraiment ton père. Mais comme, je devais garder ma couverture. Je ne pouvais pas me permettre d'être trop familière avec toi.  Je commence à me rappeler. Mon père m'avait déjà parlé, d'une jeune femme infiltré dans le groupe ennemi, mais avec qui il avait perdu le contact. Maintenant que ton père est mort, je vais veiller sur toi. Je ne sais plus quoi dire et je me mets à pleurer. Elle ouvre grand ses bras et je me blottis à l'intérieur. Nous allons ensemble faire payer cet homme et je t'aiderais à l'avoir sous ton contrôle. Fais attention à toi Louis, car une femme c'est dangereux mais deux, c'est carrément fatale.

Pdv Louis

Je suis dans la voiture avec Jonas. On se rend dans l'un de nos entrepôts majeurs. On arrive, je descends et nous finissons les inspections. Le résultat est désastreux. Nous ne produisons pas assez de marchandises pour notre marché, qui soit dit en passant à diminuer de près de la moitié. Il faut premièrement, que je remette à jour les productions. Je donne certains ordres aux hommes sur place.  La journée passe très vite. Je suis d'humeur encore plus massacrante à la fin de l'inspection. Jonas s'en rend compte. J'ai fini par hurler sur tout le monde dans ce foutu entrepôt.

Moi, énervé et en criant : mais bougez-vous ! Bande d'escargots ! La livraison est en retard, grouillez ! Tout le monde sursaute, et la cadence s'accélère. C'est beaucoup mieux ! Mais vous n'avez pas intérêt à vous arrêter ! Je me retourne vers Jonas, qui se trouve dans mon dos. Nous partons Jonas. Je n'ai plus rien à faire ici. J'ai plein de choses à faire à la maison. Nous nous en allons. Nous montons dans la berline et prenons la route pour le retour.

Jonas : Boss, si vous me le permettez. Je crois savoir pourquoi vous êtes encore plus tendu que d'habitude.   Vous ne devriez pas vous inflammer pour cette fille. Il a raison. Comme d'habitude ou même comme toujours. Mais je ne comprends pas pourquoi depuis que je l'ai rencontré, j'agis de manière si émotionnel. Ça ne me ressemble pas, mais pas du tout. Nous ignorons encore si elle a d'autres plans en tête.

Moi, me ressaisissant : Merci pour tes conseils Jonas. Je vais faire attention désormais. Le silence s'installe dans la voiture jusqu'à notre arrivée. Il fait nuit noire quand nous arrivons, je suis crevé. Je me dirige vers ma chambre sans prendre de dîner. J'entre dans ma chambre, et j'aperçois une vision de rêve, étendue sur mon lit. Que fais-tu ici Claire ? Je déglutis péniblement. Elle se lève et s'approche de moi dangereusement. Elle porte la tenue rouge de la dernière fois. Oh my God ! Elle est tout simplement sexy et attirante. Et même mon membre est d'accord, car il commence à se dresser dans mon boxer.

Claire, juste devant moi : bienvenue à la maison, me chuchote-t-elle au creux de l'oreille. Je frémis instantanément.

Moi, d'une voix roque et les pupilles noircies par le désir : ne me tente pas jeune fille. Tu le regretterais amèrement. J'essaie de rester maître de mes moyens, mais c'est de plus en plus difficile. Cette femme est une vraie diablesse. Si je m'écoutais, je lui ferais l'amour comme une bête tout de suite.

Elle, d'une voix sulfureuse : mais moi je n'attends que ça. Elle défait ma chemise et me fait un suçon dans le creux du cou. Pourquoi je la laisse tant faire ce qu'elle veut ? Je n'ai jamais permis à une femme de me marquer, encore moins de me faire un suçon. Tu veux ton dessert avant ou après ?

Moi, la prenant par la taille : tu l'auras voulu. Je la soulève avant de la poser sur le lit et de monter sur elle. Et ce qui devait arriver, arriva.

Sous l'emprise d'un diableOù les histoires vivent. Découvrez maintenant