Chapitre 37

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Pdv Anastasia

J'ai été légèrement consciente un instant : j'ai entendu la voix de Louis me dire de me réveiller et j'ai aperçu son visage ... J'ai essayé de m'excuser mais peut-être ne m'a-t-il pas entendu parce que je ne me souviens de rien après.... Ou peut-être ais-je tout simplement rêvée ??

Lorsque je me réveille, la personne à mes côtés est Sarah.

Sarah, visiblement soulagée : vous avez faim ??

Moi, essayant de vraiment me réveiller :  non pas vraiment mais soif, un peu.

Sarah, après être allée chercher un verre d'eau et m'en donné un peu : vous avez dormi longtemps... Le médecin va arriver... Mais dites-moi madame, qu'est-ce qui s'est passé avec monsieur ???

Moi, mal à l'aise :  nous avions une dispute quand j'ai été victime d'étourdissements.... Je n'ai pas vraiment compris...

Sarah, un sourire béat sur les lèvres : madame, vous êtes enceinte 😂😊,  elle crie comme une surexcitée. Vous n'êtes pas ravie ???

Moi, désabusée : si beaucoup, j'essaie de me rattraper.... Mais c'est si soudain....

Sarah : oui désormais vous portez la vie en vous, dit-elle en me touchant le ventre. En plus il s'agit de l'héritier de la monarchie anglaise et vu son père votre enfant sera beau comme un dieu, me dit-elle en me couvant de son regard maternelle.  Je vais voir si le médecin n'est pas arrivé....

Moi, après qu'elle soit sortie : merde je suis enceinte ??? De Louis... Ou... D...e Henry.... Je blemis. Mais normalement, je me suis toujours protégée avec Henry...

J'essaie de me convaincre, mais j'ai vraiment du mal. J'imagine aussi que Louis est au courant... Mais que va-t-on penser de moi si cet enfant n'est pas le sien ??? Et qu'est-il capable de faire pour conserver son image et de faire à cette vie pour se venger ???

Le médecin passe et me conseille de me reposer et de correctement me nourrir. Il ne veut plus que je sois sous stress et m'informe de la première date de consultation prénatale ou un truc comme ça.... J'anticipe vraiment ma futur rencontre avec Louis, bonjour le stress !

Sarah, en revenant après avoir raccompagné le médecin : maintenant, racontez-moi tout de suite ce qui vous est arrivée !!!

Son ton est intransigeant. Je sais que je n'y couperais pas. Je me mets donc à tout lui raconter. À force de tout lui dire, le remord me reprend violemment. Je me suis bernée d'illusion et cachée derrière cette soi-disant jalousie. Le ton sec de Sarah finit par m'achever :

Sarah, d'un ton dure : vous vous êtes vraiment mis dans de beaux draps.  Elle expire bruyamment. Je vous avais dit qu'il vous aimait, ou en tout cas qu'il avait commencé à ressentir des sentiments pour vous. Et dire que tout ceci s'est passé sans que je n'en sache rien.... Elle semble s'en vouloir. Peut-être aurais-je pu éviter que tout ceci se produise...

Louis, d'un ton calme : non tu ne pouvais rien faire, parce que ta maitresse est entêtée...

Sa voix nous fait toutes les deux sur sautées. Nous ne nous étions pas rendues compte de son arrivée dans la pièce.

Louis, d'un ton plein de reproche et de dégoût : Tu n'arrives plus à me regarder Anastasia ??? Je n'ose même pas, j'ai trop honte pour cela. Qu'a dit le médecin ??? Sarah lui reporte se rendant compte que je ne pourrais pas lui répondre moi-même. Bien, il en sera fait ainsi. Je préfère te dire maintenant que tu m'a profondément déçu Anastasia. À un point que tu ne pourrais jamais imaginer. J'ai décidé de te laisser rentrer chez toi... Tu prendras le vol pour ton pays quand tu voudras. Dès que ton enfant naîtra notre engagement sera rompu....

Moi, désespérée : que je parte ?? Je ne peux pas m'en aller... Je t'aime trop...

Louis : tu aurais dû y réfléchir avant d'agir de la sorte. Dire que comme un idiot, je commençais à ressentir quelque chose pour toi.... Tu dois cette décision, à la vie que tu portes en toi, qui n'est aucunement responsable de tes actes...

Moi, en me levant pour l'attraper : s'il te plait ne fais pas ça... Et si c'était....

Louis, avec un regard cynique : notre bébé ??? Quelle garantie as-tu de cela ???

Je n'en avais aucune, mais je l'esperais fortement... Je ne pouvais pas non plus lui mentir...

Louis : aucune n'est ce pas ??? Je ne rêve pas d'élever, un enfant autre que le mien et surtout celui né d'un adultère. Imagine à quel point, je me faisais une joie de te revoir, de replonger en toi et de me sentir en toi depuis tout ce mois d'abstinence.... Mais quelle ne fut pas ma surprise, de t'entendre gémir, prendre du plaisir et procurer tes soins au penis d'un autre que moi.... Mais tout ceci est terminé désormais. La vie vient encore de me montrer à quel point les  femmes sont méprisables.

Il sort sur ses mots, sans un regard pour moi. Je suis au sol complètement anéantie. Je cherche dans le regard de Sarah du soutien, mais elle me dépasse pour soi-disant aller ranger nos affaires. Je sais à quel point je l'ai déçu et comme une mère, elle n'a pas encore digéré cela. Mais je sais aussi que je pourrais toujours compter sur elle.

Je me recouche sur mon lit, en n'oubliant pas qu'une vie est en moi. Il faut que j'en prenne soin. Je m'endors brutalement. Je me réveille quelques heures plus tard, mais il fait déjà nuit. Je sors pour chercher un verre d'eau. Bonjour la galère... Moi dans ma nuisette à me promener dans les dédales de ce labyrinthe...

Soudainement j'entends des bruits de pas, dans le sens opposé, en train d'arriver vers moi. Je ne fais pas la maline d'essayer de voir qui c'est, et je me dépêche de retourner dans ma chambre et de me recoucher. Les bruits de pas rentrent dans ma chambre et se rapprochent dangereusement de mon lit. Je suis techniquement dans ma chambre et de ce fait, j'ais le droit de faire sortir la personne et au pire, si je suis en danger je n'aurais qu'à crier.... Techniquement... 

Moi, me levant pour observer la personne : Louis ????

Louis, caché en partie par l'obscurité de la pièce: Anastasia.... Ma tigresse... Pour....quoi ????

Je vois à son état qu'il est complètement souale. Mais le fait de l'entendre m'appeler de cette façon si sensuel qu'il a, m'obsède totalement. Le temps que je sorte de ma dormance, il est juste devant moi et me domine de sa carrure. Sans aucun ménagement, il me couche sur le lit et se pose sur moi. La tension entre nous à ce moment est à son summum. J'avais envie de lui et vu la manière dont il me dévorait de ses prunelles assombris, lui aussi.... Comme pour satisfaire ce besoin indescriptible, il m'a embrassé une fois, comme pour tester le milieu. Avant de commencer une valse incontrôlable entre nos corps, se demandant, se réclamant et criant notre désir l'un pour l'autre de la pire manière qu'il soit : le sexe. Sauvage, intense, bouillonnant... J'étais au paradis... Retrouver son corps sculpté, est un véritable plaisir. En moins de temps qu'il ne faut pour le dire, il est à moitié nu. Il me fait vibrer et me cambrer, par ses baisers déposés sur ma nuque, mon cou, ma poitrine, mes cuisses. Je jouis une première fois. Il ne s'arrête pas là, ne me laissant pas le temps de me reposer de ce premier orgasme. Il enfonce un doigt en moi, suivi d'un autre. Il les bouge lentement en moi. Le plaisir rejaillit, mais j'en veux plus. Je ne suis plus que gémissements sous lui. La deuxième fois ne tarde pas. Je n'ai jamais jouis autant depuis le début de ma vie sexuelle. Et c'est à ce moment là qu'il choisit de m'achever. Il me pénètre de toute sa longueur et de toute sa grosseur. Il me remplit entièrement et perfore mon utérus très loin à l'intérieur. La pièce se remplit de nos gémissements, des bruits de ses couilles qui claquent contre moi... Et la troisième fois, j'ai atteint le nirvana....

Sous l'emprise d'un diableOù les histoires vivent. Découvrez maintenant