chapitre 18

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Pdv Claire

Je suis Claire Rossignol, la fille de Lestor Rossignol. Je vais fêter mes 18 ans ce soir et je suis extrêmement contente. Je porte une robe longue moulante noire.Pour ce jour, Papa a voulu faire grand, en organisant une fête dans le jardin de la villa. À cette fête sera présente les plus influentes personnes de la partie de la mafia qui est sous les ordres de mon père. J'ai entendu des hommes de la protection, qu'un certain jeune homme sera venu pour contrecarrer les projets de mon père et j'avoue que cette nouvelle ne me réjouis pas particulièrement. Je ne sais pas qui c'est mais il va vite regretter d'avoir défié mon père. Je finis de me préparer pour la fête et j'attends que l'on me fasse appeler pour faire une belle entrée. Je suis un peu stressée, mais je vais non je dois assurer, après tout je suis une Rossignol et nous sommes la crème de la crème dans ce milieu. J'entends soudainement des coups de feu dans le bâtiment principal, comme la fête bat son plein avec une musique assez assourdissante, je doute que quelqu'un est entendu quelque chose. Je sors discrètement de ma chambre et je me cache dans les coins sombres de la maison, avant que 2 hommes armés ne passent à côté de moi.

Homme armé 1 : tu sais si il reste quelqu'un ? Je crois qu'on a boucle tout le périmètre.

Homme armé 2: non je crois qu'il reste encore la fille de Lestor. Si on ne l'attrape pas Joachim va nous tuer. Joachim est l'un des hommes à la tête des détachements éclairs dirigés par Jonas. Si cet homme est ici, ce qui veut dire que Jonas n'est pas loin et donc également l'homme qu'ils soutiennent. J'entends des pas. Deux coups de feu. Du sang, partout des corps amoncelés. Bon finissons vite le travail, Joachim a dit pas de survivants du côté des domestiques. Il faut aussi absolument que nous retrouvions cette fille où je ne pense pas que nous nous en sortirons vivant. Son acolyte acquiesce et il se déplace. Quand je n'entends plus leur bruit de pas, je sors de ma cachette et me dirige vers la cuisine à la recherche d'une arme ou de quelques chose qui pourrait servir au même usage. Je trouve une couteau très aiguisé parfait. Je déchire et fais des fentes sur ma robe moulante pour avoir plus de liberté au niveau des jambes. Je sors discrètement pour me rendre au jardin et me cache derrière un buisson. Tout le périmètre est sous la supervision des hommes armés. Les gardes qui protègent la maison normalement, sont étendus sur le sol probablement déjà morts.

De mon buisson, je peux aisément voir ce qui se passe dans le jardin où il aurait dû y avoir la fête. Tous les hommes sont attachés et mon père également. Si je n'écoutais que mon coeur, je courerais pour essayer de le délivrer. Ces hommes présents sont tous les hommes de Jonas, la crème de la mafia, et je sais que ce ne sont pas des blagueurs. C'est grâce à leur réputation, que l'on peut tenir en distance les groupes italiens et ruisses, sans se faire annexer. Au bout d'un moment, un jeune homme s'avance. Il est grand, musclé avec des cheveux noirs et des yeux amandes et une bârbe de quelques jours. J'aurais pu rester encore un long moment à l'observer, mais je me rends compte que légèrement en arrière de lui se trouve Jonas. De plus à son approche, les hommes armés le saluent respectueusement. Je comprends tout maintenant, cet homme est Louis Édimbourg, l'homme qui réclame son autorité sur le clan et qui veut évincer papa. Je suis déstabilisée par sa beauté, sa force et sa virilité, mais une seule chose est sûre c'est que cet homme est mon ennemi et que je vais devoir tout faire pour sauver mon père, car le sourire sadique qu'il affiche sur son visage, ne me dit rien de bon.

Sous l'emprise d'un diableOù les histoires vivent. Découvrez maintenant