Chapitre 32

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Pdv Louis (retour à la fin de la soirée)

La soirée est presque terminée et les derniers invités s'en vont. Je m'approche de Corellos.

Moi : votre soirée était merveilleuse. Mais si cela ne vous dérange pas, puis-je vous emprunter à vos invités un instant ?

Corellos : avec plaisir. Excusez nous, messieurs.

Nous nous dirigeons en silence vers son bureau. Il s'installe sur son fauteuil.

Corellos : je suppose que ce n'est pas pour admirer mon bureau que vous avez requis mon attention....

Soudain, des hommes rentrent en fracas dans le bureau et pointent leurs armes sur moi depuis mon dos.

Corellos : comme je vous l'ai dit plutôt, j'ai suivi avec intérêt votre prise de pouvoir à Paris. Mais ne pensez pas pouvoir faire la même chose sur mon territoire. Je pense qu'il vaudrait mieux que vous ne m'énerviez pas Louis.

Moi : est-ce une menace ?

Corellos, en riant : bien sûr que non. Nous sommes entre gens civilisés, disons juste un avertissement ou une mise ne garde si vous préférez.

Moi : si vous le dites, mais il y a une chose que j'ai voulu vous demander durant toute la soirée. Mais où est votre charmante épouse ?

Corellos, s'approchant brutalement de moi pour m'attraper au col violemment : je vous préviens de ne pas me chercher, sinon vous le paierez cher, espèce de gamin.

Moi, souriant de plus belle : un gamin, dites-vous. Je ne pense pas. Mais si j'ai un conseil pour vous, ce serait de me lâcher si vous ne voulez pas mourir.

Corellos, en riant : et qui pourrait bien me tuer ? Vous êtes sacrément drôle. Soudain les armes fixées sur moi se retournent contre lui. Mais qu'est-ce qui vous prend ? Aucune réponse de la part de ses soi-disant hommes, le font se rendre compte du pétrin dans lequel il se trouve. Il me lâche avant de reculer. Ne faites pas cela, je ne sais pas ce qu'il vous a promis, mais je peux vous en offrir beaucoup plus.

Moi, en remettant mon col à sa place : je suppose avec l'aide des russes.

Corellos, tremblant : comment êtes-vous au courant ? Il devient blanc comme un linge. ne me tuez pas s'il vous plait. Et ma femme ?

Moi : oui ne vous inquiétez pas. Je ne vais pas laisser une si charmante épouse veuve. Surtout après avoir autant et aussi bien parlé avec elle, l'avoir réconforté quand elle a su que vous aviez deux maitresses et une autre famille....

Corellos : vous êtes le diable incarné !

Moi, en sortant du bureau : vous avez sûrement raison. Mais ça me plait. Je vous attend demain à mon hôtel, ne soyez pas en retard. Et.... une dernière chose, votre bureau est splendide.

Sous l'emprise d'un diableOù les histoires vivent. Découvrez maintenant