chapitre 5

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On est arrivé dans la salle. Elle était époustouflante. J'étais abasourdie. Bon je vous passe la soirée. C'était assez ennuyant, mais bon il y avait le père de Louis qui de temps en temps, faisait de bonne blagues. La mère, elle me regardait avec mépris tout comme une autre fille, non pour elle c'est plutôt de la haine, sur la table : la fiancée de Clovis. Bon Clovis c'est le bon à rien askip de la famille. C'est le demi-frère de Louis. Il est beau mais rien de plus. Ce qui est bien c'est qu'il est vraiment gentil et semblait vraiment s'intéresser à ce que je disais contrairement à d'autres personnes. On a parlé ensemble un bon moment après le repas, pendant que Louis était allé régler un certain problème dans la cour. Louis, il est resté égal à lui même. Il ne m'a pas adressé la parole de toute la soirée. Mais il a fait des gestes pour me dire quand par exemple je parlais trop : il exerçait une forte pression sur ma cuisse. Quand je devais en dire un peu plus : il tapotait sur ma cuisse. Le repas c'est pas mal passé en général. Nous sommes partis en prétextant une fatigue de ma part, évidemment les hommes ne peuvent pas paraître si faible : maudite logique macho. Je suis un peu stressée quand nous arrivons à sa chambre. Il ouvre la porte, me laisse entrer et la referme. La chambre est très belle, mais la chose qui m'impressionne le plus c'est l'immense lit à balequin qui se trouve au centre de la pièce. De plus, il y a un grand balcon, d'où on a une vue magnifique de la propriété et d'un lac pas très loin du château. Louis rentre dans la salle de bain, pendant que je me déshabille et que je porte la nuisette qu'à préparer Sarah pour moi. Elle est encore plus échancrée que l'autre. J'en connais un qui je l'espère sera content. Je détache mes cheveux qui tombent en une cascade de boucles noires. Je me mets une couche d'eye-liner. Ce qui allonge mon regard et le rend plus sexy et provoquant. Je remercie intériorement Sarah pour avoir pensé à tout. Je m'allonge sur le lit, attendant qu'il sorte de la douche. Au bout d'un moment, il ressort de la douche, vêtu d'un simple jogging taille basse. Je commence à me mordre la lèvre devant son magnifique torse, ses pectoraux et abdominaux démentiels. Ils se sèche les cheveux avant de porter toute son attention sur moi.

Pdv de Louis

Je me sèche les cheveux rapidement avant de poser un regard sur elle. Je ne la vois plus sur le lit. Je sens alors un main qui se pose sur mon dos. Je me retourne brusquement avant de tomber sur ma "chère" épouse. Elle porte une nuisette encore plus sexy que celle de la veille et je sens que je vais bien m'amuser ce soir. Elle tout simplement à damner. Elle me lance des regards espiègles et charmeurs. Je lui répond avec un sourire carnassier. Elle sursaute légèrement. Je la plaque contre le mur, le plus proche. Je sussure dans le creux de son oreille :

Moi : vous êtes divine, diablement divine. Vous me tentez !

Elle : vous savez ce que vous voulez vous même, avec ou sans mon aide.

Je ris d'un rire franc. Elle a l'air surprise.

Moi : vous ne pensez quand même pas que je ne sais pas rire ? Je demande amusé.

Elle : non ... Mais comme vous êtes tout le temps froid envers moi.

Je la relâche. Je prends son bras et la tire jusqu'au lit. Je m'assois et lui propose de s'assoir sur moi. Au début elle semble douteuse et craintive.

Moi : je ne veux pas me répéter, Anastasia. Si je le dois vous aurez de sérieux problèmes.

Elle accourt et s'assoit sur mes jambes. Je sens que avec elle, ce sera surtout des menaces pour qu'elle fasse ce que je lui demande. J'avais demandé discrètement à ce qu'on nous apporte du vin, pour terminer la soirée. Je la regarde de plus près. Elle est vraiment très séduisante. Je touche ses longs cheveux. Finalement tant pis pour le vin, on commence sans. Je l'attire plus à moi et l'embrasse avec force. Au début elle résiste mais finalement me laisse sa bouche. Nos langues jouent ensemble jusqu'à ce que j'entende un coup à la porte. J'arrête et vais chercher ce que j'ai demandé. Elle n'arrive pas à retenir un petit gémissement. Et je la sens se frustrer quand j'arrête. Attends ma belle, attends seulement ce que j'ai prévu pour toi...

Pdv Anastasia

Quand il me laisse pour aller ouvrir la porte, je n'arrive pas à retenir un gémissement de frustration. Je suis sûre qu'il l'a entendu mais il n'en a rien fait. Pourquoi à chaque fois qu'il m'embrasse, je commence à sentir des vagues de chaleur au niveau du bas-ventre et je veux qu'il aille plus loin. Je le vois parler avec la personne à la porte. Je m'approche discrètement pour apercevoir l'autre pute d'hier soir : Madeleine, je crois. Elle est encore plus dessapée que la veille. Et l'autre, il en profite bien sans se préoccuper de moi. Je retourne dans le lit, je me couche et je mets la couverture sur moi avant de m'obliger à m'endormir. Il n'a qu'à aller continuer avec elle. Le Salop !

Pdv Louis

Je vais à la porte et j'ouvre pour voir Madeleine dans une tenue des plus échancrées. Cette fille est une vraie pute et ça je le savais depuis fort longtemps. Mais j'avoue qu'elle est super bonne au lit. J'aimerais bien qu'elle donne des cours à ma femme surtout au sujet de fellation, mais connaissant cette dernière c'est sûre que la réponse sera non.  Elle tient dans ses mains un plateau avec une bouteille de vin rouge et 2 verres. Je prends le tout et je m'apprête à retourner dans la chambre quand elle se colle à moi avec sa poitrine et me fait des yeux de biche.

Madeleine : je pense si vous me le permettez que vous passerez une meilleure nuit en ma compagnie, que en "sa" compagnie, dit-elle avec dégoût.

Moi : ça c'est à moi d'en juger, je lui réponds froidement. J'avoue que j'aime bien rabaisser les gens. Mais je n'accepterais jamais que qqun d'autre ose rabaisser ma femme. Car quoiqu'on dise cette femme et moi étions mariés. Sur ce Madeleine, bonne nuit.

Je lui claque au nez avant de revenir vers le lit avec ma femme couchée sous des couvertures.

Moi : que fais-tu ? La nuit vient à peine de commencer et nous allons bien nous amuser. Je vais rattraper le manque de la soirée d'hier, je lui souffle à l'oreille.

Je sens qu'elle frémit, elle n'est donc pas endormie. Mais elle ne fait aucun mouvement.

Moi : Anastasia, réveillez-vous tout de suite. Je n'aimerais pas que tout ne se passe pas comme je l'avais prévu. J'aime ça, j'aime contrôler. Aucun signe. Très bien. Je la soulève avant de la prendre pour l'emmener dans la douche

Anastasia : tu es fou, malade ? Lâche moi!

Moi : oh je pensais que tu dormais. Je fais demi-tour, puis la redépose sur le lit. Je lui frappe les fesses, elle laisse échapper un gémissement ( intéressant) et se retourne vers moi choquée.

Moi, je lui dis dans le creux de l'oreille : je t'avais bien dit que je  t'éduquerais. Et bien nous avons commencé.

Sous l'emprise d'un diableOù les histoires vivent. Découvrez maintenant