chapitre 16

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Pdv Louis
Je  suis assis sur une chaise, la tête entre mes mains, à côté du lit dans lequel Anastasia est inconsciente. Mon dieu ! Qu'est-ce que j'ai encore fait ? Je lui refais la même chose qu'à Claire. Sauf que Claire, elle n'était pas...

Flashback

Dès qu'elle s'est évanouie, je l'ai fait amener dans sa chambre. Je fais appeler Sarah sa servante. Elle arrive extrêmement inquiète.

Sarah, inquiète : qu'est-ce qui s'est passé ? Je ne réponds rien. Elle ne demande pas plus. Je vais chercher un docteur, elle est vraiment livide.

Moi : j'ai déjà fait appeler un médecin. Il arrivera d'ici un instant. Je dis la gorge serrée. Ou j'espère pour lui qu'il arrivera rapidement, sinon je ne donne pas cher de lui. Savez-vous ce qu'il lui est probablement arrivé ?

Sarah, qui est allée chercher un bol d'eau et une serviette pour mouiller légèrement le front d'Anastasia : je me le demande aussi, dit-elle calmement, mais je sens qu'elle m'en veut. Attendons juste l'arrivée du médecin.

Je commence à tourner en rond dans la pièce et à faire les 100 pas dans la pièce. Je suis de plus en plus irrité. Au bout d'un moment, j'entends qu'on frappe à la porte. Je hurle d'entrer à en faire peur. Un petit homme chétif en blouse rentre dans la pièce, sûrement effrayé par mon aboiement.

Sarah, soulagée : heureusement, que vous êtes arrivé à temps. Madame ne s'est pas bien sentie et s'est évanouie.

Médecin, après l'avoir ausculter : je vous félicite votre altesse. Vous allez sûrement être très content.

Moi, surpris et voire même désorienté : je ne comprends pas trop. Mais je vous conseille de me dire ce qui l'en tient rapidement, parce que j'ai beaucoup de mal à garder ma politesse et mon calme.

Médecin, effrayé : ce que je voulais dire, c'est que votre femme est enceinte et attend un enfant, votre futur héritier.

Fin du flashback

Moi, essayant de sourire et de paraitre en joie : c'est vraiment une merveilleuse nouvelle. Oui ça l'aurait été si je ne doutais pas de la paternité de ce gosse. Est-ce mon fils ou l'enfant de l'enculé là ? Je vais vous raccompagner docteur. Suivez-moi.

Médecin : très bien mais une seconde, me dit-il. Il se retourne vers Sarah. Veillez à ce qu'elle s'alimente et s'hydrate énormément. Il faut aussi qu'elle dorme et qu'elle ne soit sujet d'aucun stress, quel qu'il soit. Et souhaitez mes meilleurs voeux à la future maman. Elle se réveillera d'ici peu. Mais si elle ne se réveille pas d'ici 1 à 2 heures, appelez-moi immédiatement. Sarah le remercie et nous quittons la pièce ensemble, laissant Anastasia en compagnie de Sarah. Arrivés à la porte du château donnant sur la cour de l'aile ouest :

Moi, lui donnant une forte et ferme poignée de main : merci pour ce que vous avez fait docteur. Je vous en suis très reconnaissant. Un silence. Mais j'aimerais que la nouvelle ne dépasse pas les portes de cette maison. Je suis sûr que vous comprenez et que vous obtempérez, je lui dis en le menaçant. Il acquiesce rapidement, tellement il est effrayé. Mes gardes vont vous raccompagner. Il sort. Janos ! Une ombre surgit dans mon dos. Je veux que tu fasses suivre cet homme. S'il ose ne serait-ce qu'ouvrir la bouche, occupe toi de lui. C'est vrai que j'ai dit à Anastasia que j'étais le dirigeant d'un groupe qui construisait des hôtels de 3 à 6 étoile, mais ce n'était que la moitié de la vérité. Je suis aussi à la tête du réseau mafieu français. Ma mère était le seul enfant du chef précédent. Et à sa mort, elle avait demandé dans son testament, à ce que je revendique mon autorité sur cette mafia qui était devenue l'ombre d'elle même et ne faisait plus le poids face aux mafias russe et italienne.

Sous l'emprise d'un diableOù les histoires vivent. Découvrez maintenant