chapitre 22

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Pdv Louis

Je viens de rentrer de chez Lestor. La soirée a été dense, épuisante mais surtout très satisfaisante et enrichissante. J'ai fait le ménage et je suis sûr que dès demain, je recevrais l'accord et le soutien de mes opposants. Il faudra alors que je convaincs les neutres. Je ne sais pas encore, si je vais appliquer la même méthode avec eux qu'avec Lestor. Bon j'y reflechirais plus tard. À part le fait d'avoir mené ma mission à terme et valider une grande partie de mes objectifs, le meilleur dans tout cela c'est la rencontre avec la fille de Lestor. C'est une petite warrior, une vraie sauvageonne d'après ce que m'a raconté Joachim de leur retour. Je vais voir où elles en sont avec Lucie, quand je me rappelle que j'ai un appel de la plus haute importance à passer. Après avoir laissé le reste entre les mains de Jonas, je suis monté au bureau de Lestor et j'ai trouvé des documents qui ne me disent rien de bon. Il faut que je vérifie un truc, avant de commencer ma purge, restructuration et rénovation de la mafia. Dans beaucoup de domaines, nous sommes devancés par les italiens et les russes sur notre propre territoire, ce qui n'est pas du tout tolérable. Je m'arrête à une fenêtre, attiré par du bruit. C'est Joachim et ses hommes qui fêtent leur succès dans le jardin. Je devrais normalement être avec eux, mais je suis fatigué et donc sûrement pas de très bonne compagnie. Ah merde, avant que j'oublie, il faut que j'aille passer mon coup de fil. Je me dirige dans mon bureau. Arrivé, je me sers un verre de whisky et je m'installe dans mon fauteuil. Je souffle un gros coup. Je compose un certain numéro et je suis sûr le point de lancer mon appel, quand on cogne à ma porte. Je crie un "entrez" avant de couper mon appel. C'est Lucie, la gouvernante de la maison et celle qui s'occupe d'organiser mes rendez-vous et de régler 2 ou 3 trucs, comme de me dégoter des filles pour la nuit. Je sais, ce n'est pas l'une des fonctions les plus honorables et compliquées, mais sans le savoir cette femme facilite ma vie à un point qu'elle ne pourrait imaginer. Elle ressemble énormément à Suzanne, ma gouvernante, sauf qu'elle est moins aimable et accueillante avec d'autres personnes.

Moi, chaleureux : que puis-je faire pour toi Lucie ? Approche et assied-toi dans l'un des fauteuils. Elle s'exécute et me regarde avec tendresse et douceur.

Lucie, assise : je ne voulais pas te déranger. C'était juste pour te féliciter pour ta réussite de ce soir et te dire que j'ai fini d'apprêter la jeune femme et qu'elle est dans ta chambre.

Moi, surpris : dans ma chambre ? Pourquoi ?

Lucie, décontenancée : tu n'avais pas demandé à ce que je te la prépare pour ce soir ? C'est ce que m'a dit Joachim en me la confiant. Si tu veux, je la déplace dans une des chambres de prisonnier de la maison.

Moi, soupirant : ce n'est pas ce que je lui ais demandé, mais laisse tomber, je me débrouillerais comme je pourrais. Joachim, Joachim toujours essayant d'imaginer ce que je veux. Il veut juste se la faire également, mais comme je l'ai mise sous mon autorité, il est bloqué et attend que je me lasse d'elle pour la récupérer. Cest quelque chose de standard dans ce monde. Lorsque le boss a fini de goûter à quelque chose, le reste du groupe peut aussi y goûter comme ils veulent. De toute manière, laissons-lui au moins cette nuit, dormir dans cette chambre. Elle a vécu une expérience assez traumatisante. Elle a vu toute sa famille se faire abattre le jour de son 18 ème anniversaire. Et bien oui, j'avais fait quelques infos sur cette jeune femme. Dis-moi une chose, comment as-tu fait pour qu'elle t'écoute ?

Lucie, calmement : je l'ai drogué au calmant pour qu'elle se détende et fasse ce que je voulais. J'espère que ça ne vous dérange pas, car sinon je n'aurais pu rien faire d'elle.

Moi, songeur : non ne t'inquiète pas, c'était juste pour savoir. Merci. Je voudrais passer un coup de fil, pourrais-tu me laisser seul ? Elle acquiesce, se lève et sort de la pièce. Je ne fais que réfléchir depuis son départ, au point que j'en ai oublié de passer mon coup de fil. Je ne faisais que penser à elle et de comment j'allais la traiter et réagir en face d'elle, quand je la verrais ce soir. Ma petite sauvage, je vais te dresser jusqu'à ce que tu m'appartienne et ne jure que par moi. Claire !

Sous l'emprise d'un diableOù les histoires vivent. Découvrez maintenant