chapitre 20

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Pdv Claire

Je n'ai pas pu tenir une seconde de plus en regardant ce spectacle affligeant. Dès qu'il a pointé son arme sur mon papa et s'apprêtait à le tuer, je me suis ruée sur lui et j'ai posé ma lame sur sa clavicule.

Moi, d'une voix tendue : relâchez mon père ou je vous tue sur le champ. Vous devrez savoir que si je coupe votre artère, vous ne vivrez pas plus de quelques secondes. Donc je vous conseille d'obtempérer. J'ordonne. Jetez aussi votre arme. Il se met à rire. En quoi la situation est-elle marrante ?

Louis, calmant son fou rire : la situation n'est pas drôle mais très intéressante.

Lestor, me reconnaissant : Claire, tu aurais dû fuir. Cet homme est dangereux. Va-t-en et laisse moi ici.

Moi,les larmes aux yeux : je ne peux pas te laisser ici avec ce fou furieux. Je viens de vous dire de jeter votre arme, je lui ordonne à nouveau en rapprochant mon couteau de sa clavicule, d'une telle manière qu'il avait commencé à saigner.

Louis, se résignant : très bien. Il lève ses bras en l'air et descend verticalement et doucement ses bras et son arme. À mi chemin, il jette son arme et me donne un coup de coude sec, me faisant perdre mes appuis et tomber. Mais il me rattrape par la hanche et tient fermement ma main tenant le couteau, jusqu'à me le faire lâcher. Vous devriez faire plus attention à qui vous attaquer, miss Claire. Pendant tout ce temps, aucun des hommes présents ne bougent. Dès que nos regards se croisent je reçois une décharge, littéralement. Personne ne m'a dit que Lestor avait une aussi belle fille, s'écrie-t-il. Bon, mais j'avoue que votre petite attaque n'est pas vraiment à mon goût, mais ça se voit que vous avez un bon professeur. Vos mouvements sont très bons. Joachim ! Ce dernier s'approche. Prend la et emmène là à notre QG, le temps que je finisse ce que j'ai commencé ici. Joachim s'approche et pour toute tentative de défense, je me mets à le frapper et à le griffer. Ce qui n'est pas pour lui plaire.

Moi, essayant du mieux que je peux de me défendre: laissez moi, papa ! Je suis en pleurs. Joachim me soulève comme un sac à patate, me jetant sur son épaule et m'emmenant ailleurs. Ce satané bâtard reprend son arme, la pointe à nouveau sur mon père et l'abat calmement. Je vais te faire la peau, je vais te tuer et te faire souffrir, jusqu'à plus possible. De là où je suis, je peux le voir me sourire.

Louis, un grand sourire sur les lèvres : nous verrons bien, beauté.

Pdv Louis

Cette petite intermède n'a pas été pour me déplaire, vu surtout que cette femme est une vraie tentation. Des cheveux blonds, des yeux bleus foncés par la colère et la haine et un corps sculptural. En la rattrapant, j'ai bien pu constater que ce corps était fait que de muscles.

Moi, me tournant vers les partisans réunis de Lestor : bon revenons-en à nos moutons. Je m'assois de nouveau sur ma chaise. Qui veut s'opposer à moi, la prochaine fois ? Aucune réaction. J'espère que cette leçon, vous a été à tous profitable et que vous agirez de manière à ce que je ne doive pas venir moi-même une autre fois, faire le ménage chez vous. Demain, mes hommes vont feront parvenir des papiers pour que vous choisissiez : vous ranger ou mourir. Bonsoir messieurs. Je me lève et m'en vais. Jonas, s'il te plait, étant donné que Joachim est allé déposer la jeune fille au QG, peux-tu finir le boulot et nettoyer ici ? Il s'approche de moi et s'incline avant de retourner s'occuper de ce que je lui ai demandé. Bon, j'en ais fini ici. Il faut que je rentre m'occuper également d'un petit détail.

Sous l'emprise d'un diableOù les histoires vivent. Découvrez maintenant