chapitre 12

3.7K 215 0
                                    

Je me réveille,le lendemain de meilleur humeur que la veille. Je me prépare à aller faire les magasins avec Christiane. Elle m'a envoyé un message plus tôt pour m'inviter. J'ai été surprise de savoir qu'elle avait mon numéro et  elle m'a expliqué que Louis lui avait donné avant de monter dans son avion pour Dubaï. Je suis encore assez énervée de savoir Sacha avec Louis pendant ces 3 semaines, mais j'essaie de pas trop y penser. Je m'habille ( multimédia) et je descend pour découvrir mon nouveau garde du corps : Henri devant une Mercedes S-63 coupée bleu foncée ou bleu nuit, bon c'est la même chose. Bon en un mot: "magnifique". Henri est en costard noir avec une cravate de la même couleur, qui mettait son corps d'athlète en valeur. De quoi je suis en train de parler. J'étais en train de le mater ? Je m'avance, quand j'ai repris de la constance.

Henri: bonjour madame, vous avez passé une bonne nuit j'espère, me dit-il en me souriant. Je lui souris également. Il m'ouvre la portière à l'arrière et va se mettre à côté du chauffeur. Où allons-nous ?

Je lui indique le lieu où nous nous rendons et le chauffeur démarre. Le trajet se fait dans le silence. Quand nous arrivons, il vient m'ouvrir et je descend. On avait rendez-vous avec Christiane dans la boutique Dior de l'avenue. Je m'y rend avec Henri sur mes traces ( c'est-à-dire qu'il me suivait).   J'entre dans la boutique, mais il reste à l'extérieur, et une jeune femme vient à mon encontre:

Vendeuse, d'un air dédaigneux: vous voulez que je vous aide, parce que je pense que vous vous êtes trompée de boutique ou carrément d'avenue.

Je la toise du regard, mais pour qui se prend-elle ? Je veux riposter, quand Christiane débarque dans le magasin et nous interrompt:

Christiane, radieuse: comment vas-tu, Anastasia ? Bonjour Léa, dit-elle en saluant la vendeuse. Elle semble choquée de voir que nous nous connaissons, voir même ahurie. Et bien oui, connasse !

Léa, choquée : vous vous connaissez ?

Christiane, lui répondant : oui bien sûr, c'est une amie à moi : Anastasia Édimbourg.

Léa, frissonnant et angoissée : Édimbourg ?

Christiane : oui Léa, c'est la femme de Louis.

Léa : le prince héritier, demande-t-elle sur le point de faire une crise. Christiane hoche la tête en affirmatif. Excusez-moi, pour mon comportement votre altesse, me dit-elle en s'inclinant. Je n'aurais jamais crue que Louis était aussi craint dans son pays.

Christiane, sans prêter plus d'attention à cette Léa : Prête à dévaliser les boutiques de cette rue et le compte en banque de Louis ? Je lui souris, il est parti sans moi, donc allons faire chauffer cette carte.

Pdv Louis

Je suis dans ma suite, quand je ressens un certain malaise. Hier quand je suis parti, elle dormait à poing fermé. Elle était à croquer donc je ne l'ai pas réveiller. Ce qui m'a le plus surpris, c'est ma réaction. En la voyant dormir, je n'ai pu m'empêcher de m'asseoir à côté d'elle pour la regarder. Elle semblait si bien dormir. Au bout d'un moment, sa servante Sarah est rentré dans la pièce.

Flashback hier soir

Sarah, s'inclinant : je ne savais pas que vous étiez là, votre altesse. J'étais venue réveiller ma dame pour qu'elle puisse vous dire au-revoir.

Moi, en remettant en place une mèche des cheveux de Anastasia: ne la réveillez pas, ce n'est pas nécessaire. J'ai laissé sur sa commode une carte de crédit, pour qu'elle puisse se défouler sur ça, et un mot avec mon numéro de Dubaï. Je lui fais une bise sur le front et me lève pour m'en aller.

Sous l'emprise d'un diableOù les histoires vivent. Découvrez maintenant