chapitre 31

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Pdv Claire

Cela fait environ 4 jours que Louis est parti et 3 jours que j'ai rencontré Andrés. Je suis un peu tendue ces temps-ci, puisque je n'ai reçu aucune nouvelle des deux. J'appelle Louis, mais il ne décroche pas et je n'ai aucun moyen de joindre Andrés. C'est extrêmement frustrant, en sachant qu'il contrôle une grande partie de mon avenir. J'ai totalement perdu le contrôle de cette collaboration. Soudain, j'entends un coup à la porte.

Moi : entrée.

Lucie : excusez-moi madame. Mais je vois que vous êtes assez tendue ces temps-ci. C'est pour cela que j'aimerais vous proposer d'aller au parc d'à côté et de marcher un peu vous changer les idées.

Moi, soupirant : ça ne me fera sûrement aucun mal. Allons-y. De toute manière, je n'ai pas grand chose à faire.

Nous étions en train de sortir quand Joachim nous arrête.

Joachim : où allez-vous toutes seules charmantes dames ? Tu sais très bien Lucie que le boss n'aime pas que sa petite blondinette se promène dehors sans escorte.

Lucie, d'une voix grave : je te pris de montrer plus de respect à madame premièrement et ensuite elle ne sort pas seule, je l'accompagne.

Joachim, sceptique : ouais... ouais...

Une homme derrière nous interpelle Joachim.

Joachim : excusez-moi madame (je sens directement l'ironie dans sa voix). Mais comme vous pouvez le voir le devoir  m'appelle. Passez une bonne matinée.

Il s'en va. Merci mon dieu. Qu'est-ce qu'il est saoulant ? Je n'en pouvais plus. Lucie et moi sortons de la propriété et nous dirigeons d'un pas tranquil vers le parc. Arrivées, nous marchons encore un peu avant de nous asseoir sur un banc.

Lucie, regardant de gauche à droite pour voir si nous étions suivies : nous voilà enfin en paix. C'est pas trop tôt. Je ne pouvais pas vous informer de ce qui se passait dans la maison. Il y'a de nombreuses caméras dans toutes les pièces. Ici nous sommes en paix. Bon revenons-en à nos moutons. J'ai reçu un message de lui. Il voulait te revoir pour mettre au clair 2 ou 3 petites choses, comme il le dit lui-même.

Moi : comment vous êtes-vous rencontrés ?

Lucie, un peu hésitante : j'étais sortie quand je me suis faite capturée par ses hommes.

Moi, surprise : toi si prudente, ça m'étonne ! Mais comment allons nous nous voir ?

..., dans mon dos : aussi simplement que cela.

Je me retourne brutalement pour tomber sur un jeune homme, aux yeux noirs et à la coupe afro. Il porte un jogging et un survêtement gris Nike basic. Mais à sa voix, je sais déjà que c'est Andrés.

Andrés, laissant trainer au sol un bout de papier que Lucie s'empresse de ramasser :  merci jeunes dames et encore désolé. Vous pouvez le jeter pour moi, dans la poubelle à côté ?

Il s'en va, me laissant et moi et Lucie complètement désemparée.

Lucie, surprise : quel étrange bonhomme n'est-ce pas ? Il semblait répondre à votre question.

Moi, me rappelant que Lucie ne l'a jamais rencontré : oui certes. Je baisse ma voix. C'est lui, c'est le chef de la mafia colombienne. Regarde le bout de papier qu'il a laissé tomber voir.

Lucie, après avoir lue ce qui était écrit : ce sont des instructions pour le rejoindre. Venez je vais vous montrer.

Nous nous levons, marchons ensemble jusqu'à une rue où se situe une manifestation et nous fondons dans la foule. Arrivées à une certaine ruelle, nous y entrons et découvrons un limousine noire stationnée avec des hommes en noires, des latinos pour la plupart, arrêtés à côté de la voiture. L'un deux, me propose de le suivre pour monter à l'intérieur sans Lucie, ordre de son boss.

Lucie, me poussant légèrement : allez-y. Nous sommes en territoire inconnue et encerclés d'hommes dangereux et armés. Vaut mieux jouer le jeu, parce que d'après ce que je sais les latinos appuient facilement sur la gâchette quel que soit les conséquences à subir plus tard. Donc allez-y. Je vous attends tranquillement ici.

Je la laisse donc pour suivre l'autre gars qui me conduit à la limousine et m'ouvre la portière.  J'y entre pour me retrouver face à Andrés. Bien sur, il avait enlevé son déguisement.

Andrés, un sourire au lèvres : bonjour Claire. Comment vas-tu ?

Moi, gardant un air impassible : j'avoue que pas très bien et c'est bien de votre faute, à me laisser sans nouvelles pendant autant de temps.

Andrés, se levant pour se mettre à côté de moi : t'aurais-je autant manquer ?

Moi, le repoussant : je vous prie de ne pas rester aussi proche de moi. Nous sommes juste associés dans un projet.

Andrés : que associés ? C'est bien dommage. J'aurais bien plus à t'apporter. Il pose sa main sur ma cuisse et me chuchote à l'oreille : beaucoup, beaucoup plus.

Moi, enlevant brutalement sa main et essayant de sortir du véhicule : si c'est tout ce que vous aviez à me dire, je préfère que nous en restions là....

Andrés, d'une voix froide et sans appel : si vous sortez de cette voiture, notre partenariat prendra instantanément fin.

Quand il m'a interpellé comme cela, on aurait dit Louis. Mais c'est impossible !

Moi, me r'asseyant : dites moi clairement ce que vous voulez ou attendez de moi.

Andrés, m'embrassant dans le cou : tu sais très bien ce que je veux. Il remonte doucement ma robe, tourne ma tête vers lui et m'embrasse de maniere si violente que je suis sur le point de défaillir quand il s'arrête, me laissant le temps de souffler, pour me dire : Disons que c'est un petit bonus, pour me donner du baume au cur pour mon petit travail.

Sous l'emprise d'un diableOù les histoires vivent. Découvrez maintenant