Pdv d'Anastasia
Je suis encore abasourdie par la nouvelle que je viens d'apprendre. Ils sont frère ? Ils savaient pour Louis, mais il a quand-même osé me faire une telle demande.
Moi, un peu sur le cul : Mais... Pourquoi me proposer de faire notre vie ensemble....
Lui, tout sourire : Mon frère a toujours eu le meilleur goût pour les femmes. Je savais que cela le blesserait, parce que cet idiot est tombé amoureux de toi, même s'il ne veut pas le reconnaitre....
Louis, énervé : Espèce de connard...
Moi, sur le point de m'effondrer : donc.... Tu... ne... m'aimais pas ?
Andrés : Tu es certes un bien belle femme, avec de nombreuses qualités. Mais l'idée de me venger de lui était trop tentante et sûrement ce qui m'a poussé à m'approcher de toi et à t'aider dans ton entreprise. Je ne vais pas dire que c'est l'amour transit qui m'a fait faire tout cela. J'espérais juste que le temps, qu'il se décide à réagir, j'aurais eu le temps de te mettre dans mon lit...
Louis, en criant : Arrête !!!! Tout de suite !!!!
Je suis brisée, humiliée. Voilà donc ses véritables intentions. Dire que j'avais commencé à ressentir quelque chose pour lui. Je sens le monde autour de moi, chavirer. Je ne sais pas ce qu'il se passe.
Ellipse et trou noir
Je me réveille difficilement. Je regarde un peu partout pour me rendre compte que je suis dans ma chambre. Je me relève doucement et à mes côtés, assis sur une chaise près de mon lit, Louis dort profondément. Mais depuis quand est-il là ? Combien de temps j'ai dormi ? Qu'est-ce qui m'est arrivé ? C'est à ce moment, qu'il se réveille.
Louis, venant d'immerger : Salut ma belle. Ça va ? Tu as fait un malaise.
Moi, apeurée : Et mon bébé ?
Louis, en souriant : Tu es vraiment un cas ma tigresse... Au lieu de te préoccuper de ton état... Mais bon ne t'inquiète pas, le médecin t'a ausculté pendant que tu dormais. Il m'a dit qu'il allait bien. Ne t'inquiète pas de cela...
Je ne sais pas quoi dire. Certes je suis soulagée, mais d'un autre côté. Cette vision est trop surréaliste pour moi. Le voir à mes côtés, s'inquiétant réellement pour moi.
Moi, troublée : Pourquoi ?
Lui : Pourquoi quoi ?
Moi, sur la même lancée : Je pensais que l'on ne devait se revoir que pour signer les papiers du divorce. C'est ce que tu es venu m'apporter ?
Lui, plongeant ses yeux dans les miens : Je venais de base, m'assurer de ton bonheur Si j'en avais la confirmation, te remettre du même coup les papiers. Mais ce n'est pas la première fois que je viens. Je n'ai jamais vraiment eu le courage de te donner ces papiers.
J'en étais sûre : l'ombre de la dernière fois, c'était bien lui.
Moi : Pourquoi ? Tu as quand même eu le courage de me chasser comme une mal propre après avoir baisé avec moi, comme l'une de tes putes.
Louis, confus : Je sais que mon comportement était vraiment inadmissible. Mais mets-toi à ma place. Imagine que j'enceinte une fille que je t'impose sa présence.
Moi : Certes j'admets que ce que j'ai fait n'était pas bien. Que j'ai déconné, mais tu m'avais abandonné. Allant passer tes journées, avec l'autre : la femme de ton frère.
Lui : Il ne s'est rien passé entre elle et moi. Je lui ai apporté mon aide, tout simplement. Mais j'aurais dû t'emmener avec moi.
Moi, un peu soulagée d'avoir enfin eu cette discussion : Bon... Et ton frère ?
Louis, aussi soulagé que moi à mon avis : Clovis est...
Moi, le coupant : Je ne parle pas de Clovis, mais d'Andres. Ne fait pas comme si tu ne savais pas.
Lui, le regard assombrit par la rage : Il est parti, après que tu te sois évanouie. De toute façon, je m'occuperai de lui personnellement plus tard.
Moi, avec calme : S'il te plait raconte moi de quoi tu parlais quand tu parlais d'une certaine Claire. De quoi il parlait que comme quoi il est ton demi-frère. Et pourquoi il voulait tellement te faire souffrir?
Lui, en colère, mais essayant de se maîtriser : Je ne veux pas en parler !
Moi, en essayant de l'adoucir : S'il te plait... Si tu ressens encore quelque chose pour moi. J'ai besoin de savoir...
Lui, s'avouant vaincu : Tu sais vraiment comment me faire capituler...
Moi, me moquant : Toi capituler ? On doit pas parler de la même personne. Vous ne pouvez pas être mon mari...
Lui, s'attendrissant à ce mot : Si tu me prends par ce bout là, ma tigresse. Je vais tout te raconter.
Il me raconte l'histoire avec Claire et l'implication qu'a eu Andrés dans la fin de cette jeune femme. Mais quel homme dégoûtant. Il me parle de l'origine de sa mère, de son activité en tant que boss d'un des réseaux mafieux les plus influents de France, de sa pensée que son père était à l'origine de la mort de sa mère ou du moins y avait joué un rôle. Plus j'en apprends, plus je me rends compte d'à quel point, je ne connaissais pas l'homme avec qui je devais partager ma vie.
Moi, tracassée par un dernier détail : Mais quelle est cette histoire de demi-frère ?
Lui, en soupirant bruyamment : J'ai appris par Jonas, que ma mère s'était un jour confié à lui, lui parlant d'une des tromperies de mon père, qui avait conduit à une grossesse. Cette fois, c'était une servante. Mais normalement, il existe un protocole pour ce genre de situation. Le souverain ne peut avoir des enfants hors-mariages, comme cela. Ma mère s'est occupée de la situation. C'est à dire, qu'elle l'a renvoyée et l'a rapatriée. Elle lui a permis de garder son bébé, mais elle n'allait quand-même pas la supporter constamment dans le château comme cela. Surtout qu'à ce moment, elle était enceinte de moi. Donc elle n'a plus jamais eu de nouvelles de cette jeune femme. Mais quelques années plus tard, je devais avoir 20 ans ou peut-être moins, il est venu à une fête, qu'on organisait au palais. Sur le moment, nous nous sommes très bien entendus. J'ai fait des recherches peu approfondis sur lui, juste le minimum. À cette époque, dès que j'ai appris qu'il était le fils d'une servante. Je n'en suis pas très fier, mais je l'ai publiquement humilié...
Moi, choquée par cette révélation : Pourquoi et comment tu as pu faire cela ? Tu aurais pu être à sa place. Après tu t'étonnes qu'il t'en veuille. Mais d'un autre côté, une telle vengeance pour une seule humiliation. C'est assez disproportionné. Tu ne me dis pas tout...
Lui, mal à l'aise : Suite à cette humiliation, il a perdu tout. Nos amis en contact, son travail chez l'un de mes potes. Il est même rentré en Colombie, le pays d'origine de sa mère. Le reste, tu le connais déjà...
Moi, triste : Tu as été dur avec lui. Tu ne veux pas en parler avec lui ?
Lui, submergé par son égo : Et puis quoi encore ? Même pas en rêve, ma tigresse. Je pense que j'ai assez donné comme cela, j'ai assez perdu. Regarde ce qu'il t'a fait...
Moi, en essayant de le raisonner : Mais ça nous a permis de nous retrouver !
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Sous l'emprise d'un diable
Random"BEAU. SEXY. VANTARD. CONNARD. ORGUEILLEUX. POSSESSIF. DIABOLIQUE. SALAUD. Tous ces mots pourraient définir cet homme ou ce diable." "Mais pourquoi ? D'après ce que je sais de lui ne devrait-il pas être le mari parfait ? " "Laisse...