Chapitre 50 ( fin 2 )

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Pdv Anastasia

L'attente semble interminable. Je ferme les yeux de peur...

Louis : Ce n'est pas mon enfant...

Ces 5 mots résonnent dans le silence de la pièce. Personne ne fait le moindre geste et ne dit la moindre parole. On attend tous de voir la suite de la réaction de Louis. Je suis dévastée, mais aucune larme ne coule. Non seulement, je lui ais affirmée que j'étais certaine qu'il s'agissait de son enfant, mais en plus, je tremblais rien que d'imaginer ce qu'il risquait de faire à mon enfant et à moi...

Louis, calmement : Sortez, je vous prie mesdemoiselles.

Le ton est froid et tranchant. Je ne sais pas vraiment quoi faire à part lui obéir. Christiane me prend dans ses bras et nous sortons, suivie de Sarah. Je vois Christiane lancer un regard peiné à Mick, qui lui répond par un petit sourire d'encouragement pas très convainquant. Je suis tout aussi capable de traduire, lui même ne sait pas ce qui va se passer. Mais leur complicité fait plaisir à voir. En sortant, je lance un dernier regard en direction de Louis, qui me fait désormais dos. Je ne sais pas dans quel état, il se trouve... Mais je sais qu'il doit être très blessé, je le serais à sa place en tout cas. Sarah referme la porte derrière elle, et nous nous rendons dans mes appartements en silence.

Pdv omniprésent

Après le départ des demoiselles, les 4 hommes n'échangent aucun mot, pendant un temps, qui pourrait sembler très long. Aucun ne semble vouloir briser ce silence...

Andres, lassé : Allons-nous continuer cette mascarade encore longtemps ? Louis que comptes tu faire ?

L'homme au dos tourné aux autres, regarde dans le vide, cherchant des réponses dans le paysage qui s'étend au delà de son bureau. Le calme qui semble l'habiter n'est que le prélude d'une violent tempête. Déboussolé, attristé, blessé... Tous ces sentiments se mêlent à lui, avec rage et colère.

Mick, essayant de calmer le jeu : Peut-on envisager la situation avec plus de miséricorde ?

Louis, d'une voix grondante : Miséricorde dis-tu... Ce n'est pas le terme que j'emploirais...

Mick : Elle a fait une erreur...

Louis, glacialement : Une ?

Mick, accusant le coup : Des erreurs... Mais tu sais qu'elle t'aime et que tu l'aime aussi...Tu ne peux pas la traiter comme Claire, tu t'en mordrais encore les doigts et cette fois-ci, elle est officiellement ta femme. Tu ne pourras pas faire taire l'affaire aussi facilement que la dernière fois.  Ne lui fais pas de mal s'il te plait...

Louis, d'une voix rêveuse : Penses-tu que c'est le karma ? C'est une revanche de la vie pour toutes celles que j'ai prises, brisées et humiliées ?

Andrés, d'un ton détaché : Arrête de t'apitoyer comme un chiot. Quand tu as tué tous ces gens, tu l'as fait en toute consicence et avec calme. Tu savais ce que tu voulais et comment tu le voulais. Le passé est derrière, maintenant la question est de savoir comment tu vas gérer le présent. Moi je connais nos règles, elle mériterait de mourir dans d'horribles souffrances...

Un téléphone sonne, et cela interrompt la discussion qui était en cours entre les 3 jeunes hommes. Tous se tournent alors vers Andres, qui decrochent et se met à parler en Mexicain. La discussion avec son interlocuteur est rapide, mais un large sourire nait sur son visage. Ce sourire fait naitre l'interrogation chez les autres.

Louis, interrogatif : Une bonne nouvelle ?

Andrés, tout sourire : Et bien oui, il semblerait que mes hommes aient retrouvé une chose qui m'appartenait et qui se soit fait la mal pendant une de mes absences...

Sous l'emprise d'un diableOù les histoires vivent. Découvrez maintenant