Chapitre 49

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Je vais écrire 2 fins, n'hésitez pas à me dire laquelle vous avez préféré.

Pdv Anastasia

Le jour fatidique est enfin arrivé. Je suis terriblement stressée. Louis est rentré hier soir très tard et nous ne sommes pas encore vus. Les résultats arrivent dans quelques heures. Je suis avec Christiane, elle essaye de son mieux de me détendre, mais j'avoue que ce n'est pas une tâche facile. Je suis vraiment sous tension. Le plus grave c'est que ce n'est pas bon pour le bébé. Il faut que je me calme. J'espère vraiment que c'est l'enfant de Louis, je le sens. Elle ou il est aussi énergétique que son père, elle ou il s'amuse à me donner des coups de pieds. Bref, j'ai une préférence pour une fille, mais un garçon aussi mignon que son père ne me dérangerait pas. Je suis complètement perdue dans mes pensées, quand Sarah débarque comme une folle dans la pièce, avec une lettre. Savez-vous à quel point c'est frustrant de savoir que mon avenir et sûrement celui de mon enfant sont enfermés dans une simple bout de papier. Sarah est aussi tendue que je le suis. Son regard me sonde, je sais qu'elle se pose la même question que moi. Devons nous l'ouvrir maintenant ou attendre le repas de ce soir, où tout doit se jouer. J'ai très envie de savoir pour me préparer mentalement, mais si je l'ouvre sans la présence de Louis, je pourrais très bien être traitée de falsificatrice et énerver Louis pour rien.

Moi : Attendons...

Christiane : Mais non, on veut tous savoir, qu'on le sache en premier, ne changera rien... Et en attendant, que les autres n'arrivent, on va mourir d'hypertension, elle me dit, à la limite d'arracher l'enveloppe des mains de Sarah.

Sa remarque me fait sourire. Je comprends parfaitement ce qu'elle essaie de me dire, mais je suis encore indécise.

Sarah, calmement : Bon faisons un compromis, dit-elle avec maturité. Elle a toujours de bonnes idées. Appelons le prince, et expliquons lui que les résultats sont arrivés et que nous souhaiterions l'ouvrir en petit comité en premier, avant de le faire savoir au reste de la famille. Si il a un peu de compassion à votre égard, il dira oui, sinon vous serez tous fixés ce soir.

Moi : je suis d'accord.

Christiane, calmée : Moi aussi. C'est mature et plus simple. Je l'appelle ?

Sarah, intransigeante : Non c'est à mademoiselle de le faire. Nous ne devrions même pas être là, lorsqu'ils feront face à leur relation.

Moi, en les suppliant du regard : Non, non.... J'aurais besoin de vous deux à chaque étape.

Je leur souris tendrement. C'est vraiment dans les moments difficiles, que l'on reconnait ses vrais amis. Ce dicton n'a jamais été aussi vrai pour elles. Elles étaient avec moi et même si elles m'ont fait la morale, elles ne m'ont jamais abandonné, rien. Toujours fidèles au poste.

Je respire un bon coup, avant de passet le coup de fil. Je suis vraiment sur le point de péter un cable, même le temps d'attente au téléphone me paraît infini et je suis aussi super stressée. J'ai juste envie de raccrocher. Je suis sur le point, quand il décroche enfin.

Louis, grognon : Al... Allo...

Sa voix endormie me fait de l'effet. Elle est rauque comme je l'aime. Je dois me reprendre, sinon je n'y arriverai pas.

Moi, en me détendant : Louis, c'est moi.... Les résultats sont arrivés....

Je ne sais pas trop quoi dire de plus et j'espère vraiment, qu'il va enrichir la conversation. Mais rien, il attend que je finisse de parler.

Moi : Je voudrais savoir si on peut ouvrir l'enveloppe en catimini, avant ce soir devant toute ta famille...

Lui, d'une voix douce : J'arrive, je vais prendre une douche. Ne stresse pas à ce point, c'est mauvais pour le bébé.

Il raccroche brutalement suite à ces mots. Son attitude contraste totalement avec la manière dont il m'a parlé. Mais il a raison, je dois prendre soin de moi et de mon bébé.

Christiane, inquiète : Il a répondu quoi ?

Moi, un peu plus détendue : Il est d'accord. Il prend une douche et il arrive.

Christiane : Ohhh le connard ! Sarah et moi, nous la regardons surprises. Elle rougit timidement. C'est trop candide. Pardon, mais il pourrait prendre sa douche après non ?

On finit par éclater de rire, ce qui a pour bon effet de détendre l'atmosphère. Je vous passe les 15 minutes suivantes. Je reçois un message de Louis, me disant de le rejoindre dans son bureau. Limite, on dirait que nous partons toutes les 3 en guerre et en territoire ennemie. Je suis en position de faiblesse, même si ça ne me plait pas tant que cela, je ne veux pas plus l'énerver.

Nous arrivons un peu au pas de course. Bizarrement, tout le couloir est vide. C'est vraiment étrange et au regard que me lance Sarah, elle même semble dubitative. J'espère qu'il ne va pas me refaire le coup du collier. Je serre fortement sa main pour me donner du courage. Je suis sur le point de taper à la porte, quand elle s'ouvre devant nous. Un homme que je n'ai jamais vu, nous l'a ouverte. Je recule spontanément de peur.

Lui, d'une voix douce : N'ayez pas peur, Monsieur m'avait prévenu de votre arrivée. Bonjour mademoiselle Christiane.

Christiane, un sourire au lèvre : Bonjour Jonas, ça faisait un moment.

Je regarde les deux, espérant y comprendre quelque chose.

Christiane : C'est comme le majordome de Louis, il est son ombre : invisible et efficace.

Jonas, avec un sourire discret : Vos mots me comblent de joie, mademoiselle et je n'en mérite pas tant. Entrez, les messieurs arrivent d'une minute à l'autre...

Moi, à Christiane discrètement : Peut-on lui faire confiance ?

Christiane, en murmurant : Il est muet comme une tombe, mais je ne pourrais te dire si il est de notre côté ou pas...

Les messieurs ? De qui parlait-il ? On s'installe tranquillement dans un canapé. Jonas nous propose des rafraîchissement. C'est à ce moment que les hommes débarquent : Mick, Louis et Andrés...

Moi, sèche : Pourquoi est-il là ?

Louis, avec le sourire : Bonjour à toi aussi ma belle... Finissons en, dit-il en s'asseyant à son bureau, tandis que les 2 autres restent débout dans la pièce. L'enveloppe...

Sarah la lui remet. La tension est à son comble, chaque groupe sur la défensive. Christiane me serre la main, et fusille Mick du regard. Elle ne devait pas être au courant de sa présence. Lui ne louche même pas, conservant un visage impassible. Je n'imagine même pas à quel point sa situation doit être difficile. Andres, me fait dos et regarde par la fenêtre les jardins, comme si la situation ne l'intéressait aucunement. Louis et moi on se fixe fortement. Après cette joute mentale, il se décide à ouvrir cette maudite enveloppe.

Louis : .....

Sous l'emprise d'un diableOù les histoires vivent. Découvrez maintenant