chapitre 24

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Pdv Louis

J'ai dû dormir dans une des nombreuses chambres de la villa, comme j'ai laissé ma chambre à Claire. Ah! Je soupire. Cette femme me mènera la vie dure. Mais elle a ce quelque chose de si captivant et de si attirant. Je suis dans mon bureau de retour, d'une inspection d'un de nos dépôts de drogue, quand je reçois un appel de mon père. C'est vraiment pas l'appel dont j'avais besoin ce matin. Je décroche.

Moi : allô ? Oui papa ?

Père : comment tu vas, mon fils ? C'est bien l'une  des premières fois qu'il me demande si je vais bien, il y a forcément anguille sous roche ( ça veut dire qu'il y a un truc louche ). Tu comptes rester encore longtemps à Paris ?

Moi, je sens qu'il a préparé un truc : oui, un bon moment. Pourquoi ?

Père, déception dans la voix : ohh, non non pour rien du tout. Voix tendue : tu as trouvé des informations au sujet de la mort de ta mère ? J'ai des doutes, quand au niveau d'implication de mon père dans la mort de ma mère. Et cela depuis son enterrement quand je l'ai entendus dire :

Flashback de 2 mois.

Ma mère vient de mourir et je me rends dans le bureau de mon père pour lui parler de ma rencontre avec Jonas. Je l'entends au téléphone. J'entre discrètement, sans faire de bruit et attends qu'il est fini son appel. Il ne s'est pas encore rendu compte de ma présence.

Père, dos à moi : dis à notre homme, que son travail était très bien fait. Nous en avons fini avec elle. Personne ne saura jamais rien. Il raccroche, se retourne et semble surpris quand il remarque ma présence. Mais il se reprend rapidement pour ne plus rien laisser paraître. Ne t'ais-je pas déjà dit de cogner avant d'entrer dans mon bureau ? Tu es là depuis longtemps ?

Moi, calmement : non, je viens à peine d'arriver.  La porte était légèrement ouverte quand je suis arrivé et je me suis dit que toi si précautionneux d'habitude l'avait laissé exprès comme cela.  Donc je n'ais pas vu l'utilité de cogner. De qui parlais tu au téléphone ?

Père, un peu tendu : d'une affaire sans importance avec un ami. Tu le connais, il s'agit du duc de Seattle. Les insectes sont ils partis ? Il fait référence aux gens, venus nous souhaiter leurs "condoléances". Nous savons tous les deux, qu'ils font tous semblant. Mais le monde d'aujourd'hui n'est-il pas le même partout ? Donc nous aussi nous jouons notre rôle d'hôte serviable et nous recevons gracieusement ces mensonges.

Sous l'emprise d'un diableOù les histoires vivent. Découvrez maintenant