Sous l'emprise d'un diable

chapitre 27

Pdv Claire

Depuis ce fameux jour, tout se passe plutôt bien avec Louis. Même très bien. Il s'ouvre de plus en plus à moi. Ça va bientôt faire 1 an, que nous nous sommes rencontrés. Ça va faire bientôt 1 an que j'ai eu 18 ans et que mon père est mort. Notre relation a bien évolué. Il a reconnu ma place et les gens de la mafia me doivent le respect. Je suis au courant des principals deals de la boîte. J'ai été aussi extrêmement surprise, voir agréablement surprise des évolutions positives survenues, suite aux changements faits pas Louis. Il a remis le groupe sur les rails. L'influence des mafias russe et italienne a même énormément reculée. La mafia est plus forte que jamais. Le jour où Louis m'a raconté le vrai pourquoi de son retour, j'avoue que j'ai vraiment ressenti de la tristesse et de la culpabilité. De la culpabilité pas seulement parce qu'il m'a traité avec beaucoup d gentillesse et d'amour, masi aussi parce que je pense être tombée amoureuse de lui.

Lucie, entrant dans ma chambre : je viens d'avoir une nouvelle fantastique. Le parrain de la mafia colombienne, veut bien faire de nous l'un des ses plus importants partenaires. Mais en échange, il veut posséder 55% du groupe. Soit il veut la tête du groupe.

Moi, suspicieuse : je ne pense plus qu'il soit judicieux de continuer ce que noua avons entrepris Laura. Bon oui je sais que c'est pas malin de l'appeler par son vrai nom dans le lieu où elle est infiltrée, mais bon. Louis semble prendre à cœur son rôle de chef du cartel. Le destituer et le tuer seraient infâmes. Regarde les progrès fulgurants qu'il a entraîné !

Lucie : ne remets pas en cause tout ce que nous avons fait pour ce grand jour. Tu as oublié pourquoi nous le faisons ? C'est pour venger ton père, qu'il a abattu froidement. Ou as-tu tout oublié depuis qu'il te traite avec un peu de gentillesse et de douceur ? Ou encore pire, serais-tu tombée amoureuse de lui. Je ne réponds rien. Sache quand même que malgré tous ses "progrès", le groupe est encore dans le gouffre et que le conseil des 10 pensent à dissoudre le groupe. Le seule moyen à mon avis de sauver le groupe est de conclure un pacte avec les colombiens. Le conseil des 10, est le groupe composé des 10 chefs à la tête des départements principaux du groupe. Ils n'obéissent qu'aux ordres du boss du cartel, dans ce cas Louis. Le leader de ce groupe est bien entendu Jonas. Si même eux pensent cela, c'est qu'on est vraiment au bord de la crise. Mais Louis ne m'en a rien dit, ou bien il pense que je ne suis pas digne de savoir ce qui se passe. Tous ces actes de soi-disant confiance ne seraient alors que du pipeau. Je suis énervée. Vous devriez bien réfléchir à ce que vous allez faire. De toute manière, je ne peux pas vous obliger à faire quelque chose que vous ne voulez pas. Mais sachez que la décision vous revient et j'espère que vous prendrez la bonne. Si c'est celle de départ que vous choisissez, je vous laisse une pochette avec toutes les infos nécessaires. Elle s'en va.

Moi, lorsqu'elle est sur le point de sortir : non attend. Tu as raison. Je vais rencontrer le mafieu colombien. J'ouvre la pochette et je lis ce qu'il y a d'écrit. Dis-lui que je le rencontrerais, dans deux jours dans la boutique Louis Vuitton des galeries Lafayette à Paris vers 17h. Qu'il nous dise quelle signe distinct il portera pour que nous nous reconnaissions. Dis-lui également que je porterais une ensemble et un chapeau noirs et une une pochette rouge sang. Il faut que je me reconcentre, je ne pourrais me reposer que lorsque nous en aurons terminé avec tout cela. Je soupire.

Lucie, reprenant sa pochette de mes mains, avant de la bruler dans la cheminée de la chambre : je lui ferais toutes vos recommandations. C'est à ce moment-là, que Louis rentre dans ma chambre et nous interrompt.

Louis, joyeux : comment vas-tu ma beauté ? Il salue Lucie de la tête au passage. Il s'approche de moi et m'embrasse fougueusement. J'arrête son élan, lui rappelant la présence de Lucie dans la pièce. Il se calme et s'assoit sur le lit à mes côtés. Je ne vous ai jamais vu aussi heureuse Lucie. Quelque chose de bien vous serait-il arrivée ? Je suis légèrement tendue à l'instant. Quand je m'en rends compte, je fais l'effort de me détendre rapidement pour ne pas l'alerter, car Louis est vif d'esprit et risque de se rendre compte que quelque chose se trame dans son dos.

Lucie, calmement : non monsieur, je suis juste contente que madame est pris la bonne décision. Elle me sourit.

Louis, curieux : et qu'est ce que c'est, lui demande-t-il.

Lucie, sournoise : vous lui demanderez vous même. Je prends congé de vous. J'ai beaucoup de choses à faire. Excusez-moi. Elle sort.

Louis, dont la curiosité a été encore plus éveillée : mais de quoi donc  parlait-elle ? Aurais-tu un quelconque soucis ? Tu peux m'en parler tu sais. Mais dans quel pétrin tu m'as encore fourré Lucie ?