Chapitre 30

2.4K 130 0
                                    

Pdv Louis pendant ce temps

Nous sommes à Lyon, pour une rencontre importante. Je n'ai pas voulu emmener Claire à cause de son caractère ou plutôt parce que je ne veux pas qu'elle rencontre “ces personnes”.

Jonas, entrant dans mon bureau: Monsieur. Les recherches arriveront demain.

Moi, soupirant : tu penses vraiment qu'il soit nécessaire que tu fasses des recherches sur Lucie ? Elle est fiable, je pense. De toute manière, tu devais la connaitre bien mieux que moi. Elle était dans le réseau bien avant que j'arrive.

Jonas, s'asseyant sur un des dossiers en face de mon bureau: certes.... Mais j'ai toujours eu des retenues à son sujet. Elle est arrivée environ 2 semaines avant que nous ne nous retrouvions en situation critique. Elle a demandé à bosser et elle a commencé à grimper les échelons suite à de très bonnes performances. Mais comme je gardais toujours certains doutes à son sujet et comme je ne pouvais pas immédiatement m'en occuper, je l'ai garé dans la maison. Mais maintenant que vous êtes de retour, j'ai eu plus de travail et moins de temps pour la gérer. Une dernière chose monsieur, je suppose que vous savez qu'“il” est ici ?

Moi, dégouté : malheureusement oui. Je vais sûrement “le” rencontrer à cette soirée. Mais je n'ai pas vraiment le choix, je te rappelle. J'agirai de manière professionnel et je serais cordial au maximum. Ne t'inquiète pas.

Jonas, dit-il en sortant : Très bien.
La journée passe radicalement vite. Je n'ai pas appelé Claire de la journée, je crois que je préfère la laisser tranquille un moment. De toute manière, me connaissant je risque juste de la stresser et cela finira en dispute. Je  m'apprête tranquillement en costard.

Jonas, entrant dans ma chambre : Nous allons devoir y aller monsieur.

Moi, me retournant pour le regarder : As-tu fait ce que j'ai dit ?

Jonas : évidemment. Nous y allons avec une unité composé de nos meilleurs hommes et une autre unité restera en standby au cas où. Mais je ne comprends pas pourquoi prendre autant de précaution pour une petite soirée de rien du tout. Vous avez déjà assisté à bien pire.

Moi, assez angoissé : je sais mais jamais avec “lui” compris. Tu me comprendras quand nous nous y rendrons.

Nous nous rendons à la soirée. C'est dans la maison de l'un des dirigeants les plus influents de la pègre française. Le baron de la dope : Corellos. Arrivés,

Corellos, s'approchant pour m'accueillir : je suis ravi de vous recevoir ici. Bonsoir Jonas.

Jonas : montre un peu plus de respect envers le boss, Corellos.

Moi, lui tendant une poignée de main ferme : nous aurons tout le temps de faire le point et de régler cela plus tard,(sourire sadique) n'est-ce pas Corellos ? .

Corellos, en souriant : c'est un réel plaisir de vous recevoir, boss. On m'avait dit que c'était un jeunot qui allait nous diriger. J'ai suivi vos exploits de loin. J'en ai été très surpris et admiratif. Ce n'était qu'un petit test. Veuillez m'en excuser. La soirée va commencer, rendons nous dans le salon.

Je le suis, toujours accompagné de Jonas qui se rapproche de moi pour me parler discrètement.

Jonas, à voix basse : c'est un très bon début, mais avec Corellos, on ne peut pas se fier totalement. Donc restez sur vos gardes. Mais je vois qu'il vous a en respect.

Moi, calmement : très bien.

Corellos : Je dois vous laisser pour m'occuper de 2 ou 3 petites choses. Profitez pleinement de cette soirée.

Je passe une bonne heure, pour réaliser toutes les mondanités nécessaires. J'entends une personne dans mon dos, m'appeler. Je me retourne et évidemment je tombe sur “lui”.

.... : bonsoir Louis. C'est un réel plaisir de te voir.

Moi : bonsoir Andrés. Le plaisir est très peu partagé, mais nous sommes en société donc je ferais un effort pour ce soir. Laisse moi te présenter mon bras-droit : Jonas. Et à toi Jonas, voici Andrés Mercado, le parrain de la mafia colombienne.

Jonas : c'est un plaisir monsieur. Mais si vous me permettez mon indiscrétion, que faites-vous aussi loin de chez vous ? Parce que du peu que je sais des mafias sud-américaines, leurs influences ne s'étendent pas jusqu'en Europe.

Andrés : certes, mais je suis ici pour affaires.

Moi : des affaires reluisantes je suppose vu que tu t'es déplacé personnellement.

Andrés : il est vrai que ces affaires m'apporteront énormément, vraiment beaucoup. Au plaisir de te revoir.

Moi : si tu le dis.

Andrés, en s'en allant : ah ! Avant que j'oublie, ta femme est sublime.

Le temps que je me retourne, il a déjà disparu dans la masse.

Moi, en sifflant dans ma barbe : merde !

La soirée passe de manière ennuyante à parler de tout et de rien avec ses gens ennuyant qui constituent le monde influent de cette ville, même parfois de ce pays. Je n'arrive même pas à mettre la main sur Andrés. Je reprends mes esprits quand j'entends un bruit de verre. C'est Corellos qui s'apprête à prendre la parole.

Corellos : mesdames et messieurs, je suis extrêmement ravi que vous ayez pu vous libérer malgré vos emplois du temps surchargés pour venir à ma petite réception. J'espère qu'elle vous plait et je ne gaspille pas une minute de plus de votre temps, mais j'aimerais vous présenter : un homme de renommé tout nouveau dans notre cercle et sûrement qui deviendra omniprésent : monsieur Louis Édimbourg.

Je suis furieux, moi qui pensais faire une apparition brève et discrète. Et maintenant voilà que cet idiot me met au centre de l'attention. Si ce n'était pas à cause du monde autour de nous, je lui aurais déjà mis une balle en pleine tête. J'expire discrètement et je souris avant de me diriger vers lui, une coupe de champagne à la main.

Moi, arrivant près de lui, lui tendant un poignée ferme et lui disant doucement de manière à ce que personne ne s'en rende compte: je vous jure que vous allez me le payer Corellos. Je me retourne vers l'auditoire. Monsieur Corellos est un hôte farceur, mais comme vous pourrez tous le remarquer : un charmant hôte. J'espère qu'il vivra longtemps pour organiser d'autres fêtes de ce genre. Merci.

Moi, m'étant suffisamment éloigné : Jonas j'espère que je n'ai pas besoin de te demander ou de te dire comment réagir maintenant.

Jonas : non monsieur, tout sera fait d'ici la fin de la soirée.

Moi, un vrai sourire au lèvre : parfait, vraiment parfait.

Sous l'emprise d'un diableOù les histoires vivent. Découvrez maintenant