Pdv Louis
Je n'en disconviens pas, mais je ne le conçois pas encore. Je n'y arrive pas. La rancœur me consume littéralement, mais je peux aisément lire l'espoir de Anastasia, dans ces yeux.
Moi, calmement : Je ne te promets rien, mais je ferais des efforts.
Je la vois sourire, ça me fait plaisir. J'aime vraiment cette fille.
Elle, inquiète : Qu'est ce que l'on fait ?
Nous revoilà au deuxième sujet tendu. Mais on ne peut pas y échapper.
Moi, sincèrement : Je t'aime et j'adorerai avoir des enfants avec toi. Je veux que l'on fasse un test de paternité. Si c'est mon enfant, c'est une bonne chose, mais...
Elle : Tu n'as pas encore réfléchi à l'autre possibilité.
Moi : Une personne m'a dit d'espérer la situation la plus arrangeante et de ne pas tout le temps broyer du noir. J'espère fortement, parce que si il n'est pas de moi, il n'a plus de père.
Elle, choquée : Tu l'as tué ? Henri....
Moi, cynique : Que devais-je faire ? Le décorer pour t'avoir baisé pendant mon absence ? Sa chance est que ce fut rapide et que ce soit quelqu'un qui l'eût tué au lieu de moi. Je peux te dire que j'aurais été impitoyable et que je l'aurais fait souffrir.
Elle est glacée. Elle découvre une partie très sombre de ma personnalité. Mais je dois marquer son esprit, je ne tolèrerai pas une seconde erreur comme celle-là.
Moi, en continuant plus calmement : Ensuite, tu peux rentrer quand tu le souhaites, mais pour éviter tout soucis durant ta grossesse, nous ferons chambre à part. J'ai appris pour ton père, le stress n'est ni bon pour lui, ni bon pour toi. Christiane s'inquiète pour toi, du coup, c'est un bon compromis. Je vais laisser dès demain de quoi réaliser le test, et dès que tu voudras, tu le feras avant de rentrer.
Elle, résolue : Je veux rentrer dès demain ! On recevra le test là-bas.
Moi : Comme tu le souhaites. Mais, une dernière chose, mes parents seront mis au courant, dès notre arrivée. Prépare toi mentalement à leur réaction, même si je leur dirai de prendre en compte ton état, avant de réagir.
Elle : Je comprends. Tu ne m'as toujours pas pardonnée ?
Moi, en lui caressant la joue du bout des doigts : Non, je ne peux pas. C'est encore trop présent et trop visible pour moi, en parlant de mes souvenirs et du ventre rond, du même coup du bébé de ce chien. Je reconnais que je t'aime, mais je ne peux pas oublier ta trahison et il me faudra du temps, avant de pouvoir à nouveau te faire confiance.
Elle, déçue : Je comprends, même si j'aurais espéré mieux. Mais je ferais tout pour que tu me refasses à nouveau confiance et que l'on soit heureux.
Moi : Bon, je vais parler à ton père, avant de rentrer. Je dois passer à Tottenham , régler des affaires avant de rentrer. Je serai donc en retard. Mais tu verra sûrement Christiane, le lendemain de ton arrivée.
J'espère ne pas avoir été trop froid avec elle, ni lui avoir donné trop d'espoirs. Il serait méchant de ma part de lui dire que le fait que je reconnaisse mes sentiments à son égard, suffisent pour disculper ma déception, ma tristesse et ma colère vis à vis de son tromperie.
Le plus grave, c'est qu'elle ne peut imaginer, ce qui a entraîné la mort de son amant. Ma possessivité. Je ne vous cache pas que j'ai été déçu de la coupe, que j'ai demandé à faire de lui. Aucun talent pour la torture, je devrais me rappeler du lui donner un cours sur son propre corps. Découper l'appareil génital d'un homme, sans qu'il ne se vide complètement de son sang, n'a rien de compliqué surtout avec une lame chauffée. C'en est totalement décevant. Bref...
Je me reconcentre avant d'aller voir mon beau-père, que je n'ai plus revue depuis le mariage, ce qui va bientôt faire 6 mois. Le temps passe si vite. Je vous passe les formalités de la rencontre, même si sans mentir, j'ai ressenti un peu de pitié pour cet homme qui semble perdre en vigueur et en masculinité. La maladie est vraiment un des pires ennemis des hommes. Je lui ai assuré que je prendrais soin de sa fille, ce qui est vrai et je lui ai assuré de veiller sur l'enfant, ce qui l'est moins.
Je passe à la clinique déposer de quoi réaliser le test. C'est rapide et je prends le jet pour un allé à Tottenham, retrouver une connaissance à mon père.
Moi, au téléphone : Oui allo, Jonas... Je suis dans le vol, j'arrive dans 2 heures. Tu es déjà sur le terrain ?
Lui, assez excité : Oui monsieur. Le projet se met petit à petit en forme devant mes yeux. Joachim a formé son équipe, ils sont très bons. On a attendu longtemps pour ce jour.
Moi, content : Très longtemps. Ce n'est que maintenant, que ma vengeance va commencer et le Comte de Seattle est l'avant dernier sur ma liste.
Note de l'auteur :
Bon, me revoilà. À la demande d'une lectrice qui se reconnaitra 😘 et qui m'a reboosté pour finir cette histoire Je ne savais pas qu'elle tenait autant à cur au gens. Du coup, je vais m'arrêter un peu, sur ma chronique principale pour consacrer plus de temps à celle-là. J'avais perdu en quelque sorte l'inspiration, et je voulais finir au plus vite... Mais je me suis rendue compte que ce n'était pas ce que je voulais... Bacler la fin pour en finir... Du coup, j'ai retrouvé l'inspiration et je vais encore écrire une bonne dizaine de chapitre encore... Si vous avez des commentaires ou des avis sur une fin, que vous imaginez, faites moi en part, c'est toujours bien pour m'améliorer et vous surprendre... 😘💓💓😘💓💓😘💓💓😘💓💓😘💓💓😘💓💓😘💓💓😘💓💓😘💓💓😘💓💓😘💓💓😘💓💓😘💓💓😘
VOUS LISEZ
Sous l'emprise d'un diable
Random"BEAU. SEXY. VANTARD. CONNARD. ORGUEILLEUX. POSSESSIF. DIABOLIQUE. SALAUD. Tous ces mots pourraient définir cet homme ou ce diable." "Mais pourquoi ? D'après ce que je sais de lui ne devrait-il pas être le mari parfait ? " "Laisse...