chapitre 19

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Pdv Louis

Est-ce l'euphorie du moment, mais j'ai un sourire extrêmement sadique sur le visage.

Moi, debout devant Lestor qui est attaché à mes pieds et assez salement amoché : apportez deux chaises rapidement, j'ordonne. On nous apporte les chaises, je m'assois et je le fais s'assoir sur l'autre chaise en face de la mienne. Je suppose que vous savez pourquoi je suis là. Il est visiblement surpris.  Ne faites pas comme si vous ne saviez pas qui j'étais. Je suis sûr du contraire. Bon cessons ces civilités fort hypocrites, et revenons-en à nos moutons. Je veux que vous renonciez à votre pouvoir sur le groupe. Après que Lestor m'ai craché au visage du sang :  les négociations commencent très très mal, je dis calmement en me nettoyant le visage. Tuez en un, j'ordonne. Le jeune homme à la tête de l'équipe, Joachim abat froidement un des hommes attachés. Les femmes présentes se mettent à hurler. Il est sidéré de voir avec quelle facilité, je fais abattre des gens. Reprenons ! Toutes les 30 secondes abattez-en un autre. J'ai des questions à vous poser. Savez-vous la cause de la mort de ma mère ?

Lestor, stressé mais essayant de garder une certaine dignité: non je ne sais pas.

Moi, remuant la tête : mauvaise réponse. Il fait signe à Joachim, qui abat 2 membre de ma famille cette fois-ci. Il me sourit. J'espère que vous changerez d'avis avant qu'il ne reste plus personne.  J'ai fait quelques recherches. Lorsque ma mère est morte et son corps a été rapatriée, vous avez fait faire une autopsie.  J'aimerais juste savoir les résultats.

Lestor, me narguant : si vous êtes si malin, pourquoi ne pas demander à votre père, espèce de bâtard.

Moi, calmement et en souriant : deuxième mauvaise réponse. Vas-y de nouveau Joachim. Joachim en abat 4 autres. Je me rends compte que je me suis trompé sur une chose à votre sujet. Je vous croyais froussard et lâche, mais au moins pour votre famille, vous êtes courageux. Mais, ce n'est pas la bonne méthode avec moi. Un silence. La patience n'a jamais été mon fort. Je me lève et lui envoie mon pied dans le ventre.  Il tombe de sa chaise et recrache du sang. Joachim, abat tous les membres de sa famille présent et laisse ses partisans. Joachim s'exécute rapidement. Je vois qu'à chaque coup de feu, il essaie de ne pas pleurer, mais finalement il ne peut retenir ses larmes.

Lestor, désespéré et en larmes : je vais tout te dire donc arrête s'il te plait. Je me rassois tranquillement. Je suis tout ouïe mon oncle, crache le morceau. J'attends depuis tant d'années pour pouvoir savoir la vérité, je ne laisserais pas cette chance me filer entre les doigts. Ta mère est morte empoisonnée au cyanure. Le médecin légiste en a conclu que ça faisait un moment qu'on ajoutait du cyanure à son repas et que petit à petit, cela avait eu raison d'elle. C'est tout ce que je sais, je t'en supplie laisse ma famille tranquille, me supplie-t-il.

Moi, le sourire au lèvre : une dernière question. Qui aurait pu vouloir tuer ma mère ?

Lestor : je n'en sais rien. Je secoue la tête, Joachim abat le reste de sa famille. Je te ... le .... jure, s'écrie-t-il en pleurant.

Moi : c'est bien dommage. Si je me rappelle bien, tu as une fille n'est-ce pas ?  Elle te tient vraiment au coeur, n'est-ce pas ? Je me tourne vers Joachim. Où est sa fille? Vous deviez la trouver !

Joachim, tendu : nous ne l'avons pas trouvé monsieur, mes excuses. Mais elle doit forcément être dans la maison. Ne vous inquiétez pas, mes hommes la cherchent encore et la trouveront forcément.

Moi, serrant les dents : je l'espère pour vous Joachim ou ils vous arrivera la même chose, dis-je en désignant les corps amoncelés qu'il venait d'abattre. Entre temps, Lestor semblait ravi que nous n'ayons pas encore capturé sa fille. Je déteste l'admettre, mais ce dernier moyen de pression m'échappait toujours. Ce qui n'était pas pour arranger mes affaires. Je ne peux laisser cette fille, vagabonder dans la nature. Ce serait un potentiel danger de rébellion. Reprenons, comme vous ne m'êtes plus  d'aucune aide. Nous allons écourter ce moment. Je sors mon arme de ma veste et la positionne devant son front. À plus tonton, je lui dis en souriant. Je suis sur le point d'appuyer sur la détente, lorsque je sens un corps mince dans mon dos, et surtout un couteau tranchant posé sur ma clavicule. Une voix féminine mais forte m'ordonne :

Sous l'emprise d'un diableOù les histoires vivent. Découvrez maintenant